https://books.google.fr/books?id=k7HpkaFlEoAC&pg=PA7&dq=guerre+et+politique&hl=fr&sa=X&ved=0CEsQ6AEwCDgyahUKEwiZ1I3Bg5jJAhUHSBQKHfdnAcs#v=onepage&q=guerre%20et%20politique&f=false
"Dans l'exercice de son métier, [le policier] est également le témoin privilégié de la violence du système social, au détour d'une agression sur la voie publique, d'un conflit de voisinage ou encore d'un accident de la circulation. La violence n'est pas alors une simple péripétie du travail policier, mais s'apparente plutôt à un réalité toujours menaçante, génératrice d'incertitude et de tension. Compte tenu de cette proximité fonctionnelle, le policier peut être considéré, à l'instar du militaire de carrière, comme un professionnel de la violence [...] Les attitudes empreintes de virilité, voire de sexisme, observées au contact de la réalité policière, résultent en grande partie de cette banalisation de la violence." (pp.24-25)
-Michel Bertrand, Natacha Laurent, Michel Taillefer, Violences et pouvoirs politiques, Presses universitaires du Mirail, 1996, 242 pages.
"Dans l'exercice de son métier, [le policier] est également le témoin privilégié de la violence du système social, au détour d'une agression sur la voie publique, d'un conflit de voisinage ou encore d'un accident de la circulation. La violence n'est pas alors une simple péripétie du travail policier, mais s'apparente plutôt à un réalité toujours menaçante, génératrice d'incertitude et de tension. Compte tenu de cette proximité fonctionnelle, le policier peut être considéré, à l'instar du militaire de carrière, comme un professionnel de la violence [...] Les attitudes empreintes de virilité, voire de sexisme, observées au contact de la réalité policière, résultent en grande partie de cette banalisation de la violence." (pp.24-25)
-Michel Bertrand, Natacha Laurent, Michel Taillefer, Violences et pouvoirs politiques, Presses universitaires du Mirail, 1996, 242 pages.