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    Florian Michel, « Histoire des relations internationales, histoire globale et imaginaire catholique. L’exemple de Gilbert Keith Chesterton »

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    Message par Johnathan R. Razorback Lun 4 Mai - 19:05

    https://www.cairn.info/revue-bulletin-de-l-institut-pierre-renouvin-2018-2-page-15.htm

    « Chesterton ne cesse de critiquer l’impérialisme anglais, qui a corrompu selon lui l’idée de nation. Hilaire Belloc établissait un lien étroit entre l’Englishry de Chesterton et son enracinement dans la culture classique européenne : le caractère anglais de Chesterton, manifesté par son style et sa culture littéraire, renvoie, selon Belloc, à une certaine idée de l’identité anglaise d’avant la Réforme et l’Empire. »

    "Au moment de la Première Guerre mondiale, Chesterton se met au service de la propagande anglaise. Dès septembre 1914, il signe le manifeste des intellectuels anglais intitulé « Sus à l’Allemagne ». Sûr de l’idée que la guerre est menée au nom de la civilisation et de la religion, pour défendre la Chrétienté, il publie en 1914 The Barbarism of Berlin – ouvrage traduit en français en 1915 par Isabelle Rivière et largement diffusé."

    "Chesterton dîne à Paris avec Jacques Maritain et Henri Massis en décembre 1929."

    "Dans les romans et nouvelles de Chesterton, les éléments d’une mise-en-scène globale des enjeux de la période."
    -Florian Michel, « Histoire des relations internationales, histoire globale et imaginaire catholique. L’exemple de Gilbert Keith Chesterton », Bulletin de l'Institut Pierre Renouvin, 2018/2 (N° 48), p. 15-28. DOI : 10.3917/bipr1.048.0015. URL : https://www.cairn.info/revue-bulletin-de-l-institut-pierre-renouvin-2018-2-page-15.htm

    "Moi, j’étais ouvertement, ostensiblement un pro-Boer ; je n’étais pas un pacifiste. Mon point de vue était que les Boers avaient raison de combattre ; et non pas que chacun a forcément tort s’il se bat. Je pensais que leurs fermiers étaient parfaitement fondés à prendre leur fusil et à sauter en selle pour la défense de leurs fermes, de leur petit État républicain rural, quand il était envahi par un empire plus cosmopolite, à la discrétion de financiers très cosmopolites." (p.149)

    « Dès les premiers jours de la querelle du Home Rule [1911-1912], j’ai pensé que l’Irlande devrait être gouvernée selon les idées irlandaises. Et je continue à penser ainsi, même après que mes amis les libéraux ont fait la surprenante découverte que les idées irlandaises ne sont que des idées chrétiennes ordinaires.  » (p.310)
    -Gilbert Keith Chesterton, L’homme à la clef d’or. Autobiographie, Paris, Les Belles Lettres, 2015, p. 149.

    « Quant à moi, j’avoue ne pas croire que, sachant ce que valent les bandes qui nous gouvernent les uns et les autres, il y ait encore des gens pour admettre que nos cyniques représentants de la politique vieillissante ne veulent étrangler l’Italie que par pure sympathie pour l’Éthiopie. L’empire qui tient sous sa lourde patte la moitié de l’Afrique, aurait-il soudain conçu un scrupule en voyant des hommes blancs attaquer des hommes noirs ? Les maîtres de la finance américaine qui témoignent rarement de sentiments désintéressés et chevaleresques à l’égard de leur propre pays, auraient-ils conçu de pareils sentiments à l’égard de la lointaine Éthiopie. Le fascisme a tort. Mais ses adversaires ont-ils raison ?" -Gilbert Keith Chesterton, « Le fascisme et ses ennemis », Sept, Paris, 17 janvier 1936 n°99, p. 2.



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    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

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    « Mais parfois le plus clair regard aime aussi l’ombre. » -Friedrich Hölderlin, "Pain et Vin".


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