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    Max Leroy, Dionysos au drapeau noir. Nietzsche et les anarchistes

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    nietzsche - Max Leroy, Dionysos au drapeau noir. Nietzsche et les anarchistes Empty Max Leroy, Dionysos au drapeau noir. Nietzsche et les anarchistes

    Message par Johnathan R. Razorback Jeu 2 Mar 2023 - 9:04



    "Jamais vieux garçon n'engendra tant d'enfants." (p.8 )

    "Anarchiste, Nietzsche ? Nullement. On peut même affirmer qu'il les exécrait. Il n'économisa jamais ses coups à l'endroit de ce qu'il nommait, non sans quelque sarcasme, la species anarchistica -l'espèce anarchiste. Ce livre n'entend pas le rallier sous la bannière du mouvement libertaire." (pp.8-9)

    "Nul ne lit ou n'élit au hasard. Il existe, qu'on le veuille ou non, un jeu de miroir avec l'auteur que l'on "choisit" d'aimer. [...]
    J'ai aimé Nietzsche. Le penseur, le philosophe, le poète et l'artiste. J'ai aimé l'athée traînant derrière lui la dépouille du Seigneur, l'annonciateur de valeurs nouvelles, l'ermite en marge du beau monde. J'ai aimé l'écrivain sans lecteurs, l'itinérant foudroyé dans son élan, le vagabond sur les routes d'une Europe qu'il rêvait d'unifier, le misanthrope tombant en larmes au pied d'un cheval battu J'ai aimé l'homme éconduit par les femmes qu'il ne savait faire siennes, le cœur errant dévoré par la solitude -cette amante d'un même lit, ce frère d'éternité-, ce cœur rongé par ces autres qui, à défaut d'y croire, peuplaient l'enfer qui semblait l'entourer. J'ai aimé le philosophe qui tournait le dos à la confrérie des érudits, le poète qui philosophait, l'artiste qui pensait -sans chaires ni tribunes, sans majuscules (le Beau, le Bien, le Vrai, l'Idée) ni quincaillerie conceptuelle. J'ai aimé le grand style, les fulgurances et les fournaises, l'ardeur et la sève, l'endurance et l'énergie, l'allant et l'abondance, le flux et les cadences -en un mot, sacrilège, l'âme de cet homme qui commit l'affront de vivre sa pensée. Et puis j'ai ri, d'un éclat généreux, à la folie des grandeurs de ce grand grabataire. [...]

    Il arrive que le temps amende nos passions. Nulle abjuration, nul désaveu: je ne me qualifierai simplement pas, ou plus, de nietzschéen -tout épithète a des instincts de geôlier. Je n'ai jamais ignoré les échardes et les ronces du philosophe, jamais occulté tout ce qui s'opposait au projet socialiste auquel je tâchais et tâche, plus que jamais, d'être fidèle... Il y a chez Nietzsche, à l'évidence, des mots qui blessent les yeux, des pages que l'on aimerait ne pas avoir lues et d'autres que l'on craint d'avoir comprises. Le Nietzsche plein de morgue pour le bas peuple, la plèbe, la canaille, les petites gens et la populace m'est insupportable. L'adulateur de Napoléon et du césarisme me répugne. L'autoritaire hanté par la hiérarchie et le partisan des privilèges suscite en moi plus d'un mouvement de recul. Mais Nietzsche se voulait nuance. Tentons de l'être en retour." (pp.8-9)

    "Cet ouvrage [...] se propose au contraire de comprendre comment celui qui traîna la pensée anarchiste dans la boue parvint à devenir l'un de ses hérauts." (p.12)

    "Nietzsche a publié son premier texte en 1869 et son dernier en 1888, soit dix-neuf années [...] durant lesquelles le mouvement anarchiste se montra particulièrement actif, pour le meilleur et pour le pire, en Europe comme aux Etats-Unis [...]
    1869 fut la date à laquelle Bakounine publia son article "Le patriotisme physiologique ou naturel", 1888 celle où Sébastien Faure devint anarchiste. Entre ces deux moments, la Commune de Paris éclata, Kropotkine fut arrêté en Russie puis en France, Bakounine fut exclu de la Première Internationale par les marxistes, Louise Michel fut déportée en Nouvelle-Calédonie [...] Errico Malatesta fut incarcéré en Italie avant de s'exiler en Argentine [...] et huit anarchistes américains furent pendus en ce jour qui devint le Black Friday... [...] Les anarchistes [que Nietzsche] vilipende tout au long de ses ouvrages, ceux qui hantent et enfièvrent son époque, les voici." (p.16)

    "Nietzsche a beaucoup pensé sur le mode compensatoire. La force, la dureté, la grande santé ? Projections d'un être continuellement brisé, rongé, anéanti par la maladie et presque aveugle." (pp.28-29)

    "Que peut-on prélever dans l'œuvre de Nietzsche en vue d'une pensée philosophique et politique socialiste libertaire ?" (p.29)

    "Mort au pur esprit - Nietzsche a littéralement pulvérisé l'idéalisme qui, de Platon à Kant en passant par le christianisme, imposait son règne pour la pensée. [...] Pour Platon, il existe un monde sensible (celui des apparences, des sens) et un monde intelligible (celui des Idées et du Vrai) ; pour Descartes, il existe une substance étendue (la matérialité du corps) et une substance pensante (l'immatérialité de l'âme) ; pour les croyants, il existe un corps (périssable et, parfois, méprisable) et une âme (destinée à survivre après la mort physique de l'enveloppe charnelle). Nietzsche pose ses charges explosives et anéantit l'escroquerie dualiste : la chair et l'esprit ne font qu'un, l'âme immatérielle est une fiction, le pur esprit une fable. N'a cours, par conséquent, qu'une seule et même réalité immanente: celle d'un terrestre et mortel oublié des dieux."(p.30)

    "Vivre sans dieux - Nietzsche a décrypté tous les mécanismes de la croyance. [...]
    La religion, en tant qu'elle prône la sainteté, corrompt la vie. Dieu, comme notion, fut inventée par les hommes pour nuire à la nature et au "vouloir vivre". [...] Sa seule existence incite à l'hostilité à l'endroit de l'ici-bas, de la terre, du seul monde qu'il nous soit donné d'aimer. [...] Le mensonge s'érige en lieu et place du monde réel et les seuls biens dont l'homme dispose sont voués au mépris: les religions dénigrent le corps (au nom d'une supposée âme immatérielle) et rabaissent l'homme au rang de moyen (le croyant "est nécessairement un homme dépendant, -incapable de se poser lui-même comme fin"). [...] Deux syllabes peuvent enluminer le monde: athée. Et Nietzsche, n'en déplaise à certaines gloses d'égouts, l'est sans détours ni ambages: "L'athéisme [...] chez moi il va de soi, il est une chose instinctive" [Ecce homo]. [...]

    A quelque exceptions près (Tolstoï, Ellul, Sénac...), l'anarchisme prône l'immanence la plus radicale et le matérialisme le plus strict. Il ne vise pas seulement à affranchir les individus des chaînes économiques et sociales (par l'abolition des classes et le partage des richesses), il compte émanciper les humains des servitudes cléricales et morales qui obstruent toute possibilité de bâtir une société juste et égalitaire. L'athéisme est l'une des passerelles les plus solides entre la tradition libertaire et Nietzsche." (pp.30-32)

    "Contre le capitalisme - Un anticapitalisme intransigeant irrigue la philosophie nietzschéenne. [Le paragraphe 206 d'Aurore]  invite les ouvriers, ces "esclaves des fabriques", à refuser d'être les rouages du machinisme comme du productivisme. Nietzsche estime que l'augmentation de leurs salaires ne leur permettra pas de recouvrer leur dignité: un esclave, même avec des chaînes en or, reste un esclave [...]
    Nietzsche prêche la désertion. Que les ouvriers n'hésitent pas à partir. Tout plutôt que d'accepter d'être le pion d'une mécanique aliénante, le pantin d'un parti ou le serf d'un Etat capitaliste. [...]
    Nietzsche [...] vilipende le jargon productiviste et esclavagiste du marché dans ses Considérations inactuelles. Il invite, dans le Voyageur et son ombre, à empêcher "l'accumulation des grandes fortunes" et considère les riches comme des "êtres dangereux". Quelque pages plus loin, il s'en prend au machinisme moderne qui asservit et plonge l'humanité dans un "esclavage anonyme et impersonnel"." (pp.33-34)

    "Tendre vers la simplicité volontaire [...] Nietzsche décrie le pouvoir corrupteur de l'argent et de l'appât du gain. Qui accumule, qui spécule, qui agiote s'enivre fanatiquement du "désir de puissance". Le philosophe a toujours vécu modestement: un salaire de professeur puis, rapidement, une bourse après qu'il eut démissionné de l'enseignement pour raisons médicales. Il louait des chambres bon marché, sillonnait la nature des heures durant et se tenait à l'écart des frasques de la ville. C'est donc en toute cohérence qu'il put vanter, dans Aurore, la "pauvreté volontaire". Nietzsche aspirait à fuir le salariat (qu'il compara à la meilleure des polices), quitte à vivre chichement, quitte à coudoyer "misère, déshonneur, périls pour la santé et pour la vie". Quiconque possède est possédé. Un aphorisme du Gai savoir rappelle qu'il a "tout jeté loin de lui" ; un autre condamne la rapacité nord-américaine et l'obsession du rendement." (p.34)

    "Contre l'Etat. - Les positions de Nietzsche sur l'Etat (sa formule a fait florès: "le plus froid des monstres froids") sont à l'origine de bien des sympathies anarchistes. [...]
    L'Etat apparaît comme une nouvelle idole, menteuse et voleuse. L'Etat trompe son monde lorsqu'il prétend parler au nom du peuple: "Là où cesse l'Etat, c'est là que commence l'homme". [...]
    Son aversion pour le nationalisme retentit dans plusieurs de ses ouvrages. [...] Nietzsche [se] décrit [...] comme [...] un sans-patrie, un être de sangs mêlés ; bref, un ennemi de la "mensongère auto-idolâtrie raciale" qui sévit en Allemagne. [...] Dans le premier volume de La volonté de puissance, Nietzsche parle de "la machine monstrueuse de l'Etat" et fait savoir que l'on obtient des masses ce que l'on ne pourrait jamais obtenir des individus, au nom de l'intérêt supérieur du pays, du devoir et de l'obéissance." (pp.35-36)

    "Ni obéir ni gouverner [...] La sentence de Nietzsche, "il m'est aussi odieux de suivre que de guider", trouve un écho plus que favorable dans les consciences réfractaires de l'anarchie." (p.37)

    "Célébrer la vie - La trajectoire de Nietzsche doit se lire comme une leçon de philosophie existentielle: alité, fiévreux, rompu, à genoux, les poings ensanglantés contre les murs, il ne cessa, plutôt que de maudire cette vie qui l'accablait si souvent, de se relever pour faire des contusions du présent une force pour l'avenir. Le grand enseignement nietzschéen réside dans l'amour de la vie: trop d'existences renâclent à vivre ; trop se contentent d'une présence au monde rabougrie, étriquée et sèche comme du bois mort ; trop n'obéissent qu'à la seule activité de leurs organes. [...]
    Nietzsche a combattu ce qu'il nommait l'idéal ascétique: le mépris des sens, du corps, de la terre, de la joie, de la santé et de la vigueur -l'ascétisme ou l'éloge de la vie vermoulue, épuisée, anémique, malingre et rongée par des vers à moitié vides... On sait la place qu'occupent l'aigreur, les passions tristes, l'envie, l'âcreté et l'amertume dans sa philosophie ; en un mot, central chez Nietzsche, le ressentiment. Notion toutefois ambiguë, puisqu'elle condamne, dans la logique nietzschéenne, toute aspiration au changement et au bouleversement: la colère et l'indignation peuvent pourtant devenir des facteurs d'affranchissement lorsqu'ils se mettent au service d'une digne cause. A condition, et c'est ici que Nietzsche peut paradoxalement nourrir la révolte, d'encadrer ces émotions fétides, de les sangler et de les tenir en laisse. Un soulèvement socialiste ne peut en aucun cas faire de la haine une fin et il devra, du mieux qu'il peut, éviter d'en contaminer les moyens." (p.38)

    "Poétiser l'existence [...] Nietzsche invitait ses lecteurs à devenir des poètes de leurs existences et à philosopher en artiste. [...]
    Notre modernité, Moloch aux mains d'argent, claquemure la vie dans ses bureaux et ses buildings. La langue s'est transformée en machine-outil des échanges marchands. La syntaxe s'est indexée sur l'idiome de l'occupant anglo-saxon ; la grammaire est épuisée, elle ne chante ni ne danse plus -aphone, la voici qui gît au pied des vitrines et des slogans." (pp.40-41)

    "Aimer Nietzsche ne contraint pas à être Nietzsche [...] Un socialiste nietzschéen (ou, c'est selon, un nietzschéen de gauche) prélève, détache, extrait. Il cueille les fleurs philosophiques les plus ardentes puis compose le bouquet qui lui sied -ainsi, par exemple, du militant à la SFIO Charles Andler, de l'individualiste Georges Palante, de l'antifranquiste Élie Faure, du communisant Georges Bataille, du résistant René Char, du membre de la CGT Michel Leiris ou encore de l'antifasciste Roger Caillois (notons aussi que le député socialiste Bracke-Desrousseaux a traduit un ouvrage de Nietzsche)...

    Un anarchiste nietzschéen agit de même et fusionne les laves supposément ennemies: la révolte sociale se mêle à l'élan vital, le désir d'autonomie se lie à l'exigence individuelle, la haine du pouvoir se fond dans le dédain des foules et le rejet des religions se joint à la critique de l'idéalisme." (p.44)

    "Allan Antliff propose [dans I am not a man, i am dynamite ! Nietzsche and the anarchist tradition, 2004] un portrait d'Ananda Kentish Kumanasvami: le penseur indien, décédé en 1947, combina la mystique asiatique à l'esthétisme et l'idéal anarchiste à l'antiproductivisme: "Quel était, dès lors, le rôle de Nietzsche dans cette révolution ? Kumanasvami estimait que la révolte spirituelle contre le colonialisme, à l'Est, s'amplifierait grâce à l'essor de l'anarchisme nietzschéen occidental"." (p.46)

    "Louise Michel (1830-1905), communarde déportée en Nouvelle-Calédonie, déclara: "Nous voulons la conquête du pain, la conquête du logement et des habits pour tout le monde... Alors le rêve superbe de Nietzsche, qui prophétisait l'avènement du surhomme, se réalisera."

    E. Armand (1872-1963), fils de communard et partisan des "milieux libres", s'inspira de l'individualisme nietzschéen pour forger sa pensée. Il célébra l'homme en marge, le solitaire contre le vent, l'âme ardente qui brûle loin des cendres de la société, le séditieux et l'insoumis face aux troupeaux consentants ; bref, l'en-dehors. [...]

    L'historien allemand Rudolf Rocker (1873-1958) traduisit Ainsi parlait Zarathoustra en yiddish et cita Nietzsche à quatre reprises dans son ouvrage le plus célèbre, Nationalisme et culture. Il y salua ses analyses sur le déclin culturel allemand, se joignit à son rejet de l'appareil d'Etat mais déplora son "individualisme exorbitant" et regretta que le "déchirement intérieur" du philosophe (tiraillé entre ses penchants autoritaires et ses inclinations libertaires) l'ait empêché d'approfondir sa critique du pouvoir.

    Albert Libertad (1875-1908), créateur des "Causeries populaires" présentait l'oeuvre de Nietzsche lors des conférences qu'il animait. Celui qui fut incarcéré pour avoir crié "A bas l'armée !" déclamait à qui voulait l'entendre son amour acharné de la vie et sa haine des pensées afflanquées. [...]

    Le peintre Salvador Segui (1886-1923), secrétaire général de la CNT catalane, était engagé dans le mouvement ouvrier depuis ses quinze ans. Il fut dans sa jeunesse un fervent partisan de Nietzsche -au point, selon un article de L'Humanité de 1932, qu'il n'était pas rare de l'entendre discourir du philosophe immoraliste aux terrasses des cafés ouvriers (l'anarchiste américain Murray Bookchin a décrit Segui comme un admirateur du concept de surhumain). Une organisation monarchiste proche du patronat l'abattit dans une rue de Barcelone un jour du mois de mars 1923.

    Federica Montseny (1905-1944) milita auprès de la CNT avant de devenir, durant la guerre civile espagnole, la première femme à accéder à un poste de ministre. Elle fût fuir le franquisme puis s'installa à Toulouse. Nietzsche, qu'elle vénérait (avec Stirner, Ibsen et Reclus) l'avait amené à célébrer le volontarisme, l'élan vital et la primauté de l'individu sur la masse.

    Le poète Léo Ferré (1916-1993) affirma également avoir été influencé par Nietzsche -que l'on retrouve dans ses textes "Les poètes" et "Le chemin d'enfer". Ennemi autoproclamé du pouvoir -fut-il de gauche [...] des partis, des syndicats et des gouvernements, le chanteur ne cessa d'étriller les révolutionnaires professionnels (Robespierre, Lénine, Trotsky, Castro, Mao, Debray) au profit de la Révolte et de l'insurrection permanente.

    L'essayiste et poète Alain Jouffroy (né en 1928), autoproclamé "anarchiste modéré" -car non-violent(, réhabilita Nietzsche dans son ouvrage phare De l'individualisme révolutionnaire [...]

    L'écrivain belge Marcel Moreau (né en 1933), activiste du corps, poète du cœur et pourfendeur de la Raison reine et roide, élève le père de Zarathoustra au rang de professeur. [...] L'homme renvoie dos à dos les démences collectives du socialisme scientifique et l'ignominie marchande du libéralisme." (pp.48-49)

    "L'essayiste Daniel Colson, professeur de sociologie à l'université de Saint-Étienne et libraire anarchiste à ses heures, s'active, au fil de ses textes, à intégrer la pensée nietzschéenne au corpus anarchiste." (p.50)

    "Attardons-nous à présent sur huit personnalités d'Europe et d'Amérique [...] toutes liées à Nietzsche et toutes affiliées à l'histoire libertaire: Emma Goldman, Gustav Landauer, Biofilo Panclasta, Renzo Novatore, Victor Serge, Albert Camus, Hakim Bey et Michel Onfray." (p.52)
    -Max Leroy, Dionysos au drapeau noir. Nietzsche et les anarchistes, Atelier de création libertaire, 2014, 151 pages.



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