-Goethe.
"Les principes ont plus d’importance que les mesures, car ils les guident. Les mesures interviennent en aval, elles ne peuvent réussir si en amont les principes ne sont pas respectés. Mais il est plus difficile a priori de se référer à une doctrine, les gens croient à la supériorité de l’empirisme – qui s’affranchit de toute vision d’ensemble."
-Jacques Garello, Lettre ouverte aux libéraux, 2 mai 2016.
"La réalité m'échappe, je ne sais pas ce qu'elle est."
-Socrate, d'après l'Hippias mineur de Platon.
"Mon défaut capital est l'ennui, le dégoût de tout, le doute perpétuel."
-François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe.
« Les citations sont utiles dans les périodes d'ignorance ou de croyances obscurantistes. »
-Guy Debord, Panégyrique I.
« Aimer autre chose que ce qui est ignoble, puant et bête ; convoiter la Beauté, la Splendeur, la Béatitude ; préférer une œuvre d’art à une saleté et le Jugement dernier de Michel-Ange à un inventaire de fin d’année ; avoir plus besoin du rassasiement de l’âme que de la plénitude des intestins ; croire enfin à la Poésie, à l’Héroïsme, à la Sainteté, voilà ce que le Bourgeois appelle « être dans les nuages ». »
-Léon Bloy, Exégèse des Lieux Communs.
« Celui qui néglige de punir le mal aide à sa réalisation. »
-Léonard de Vinci, Carnets.
« Ce n'est jamais sans créer pour l'avenir de grands dangers et de grandes difficultés qu'on soustrait l'individu aux conséquences de ses propres actes. »
-Frédéric Bastiat.
« La poésie est la clef de la philosophie, elle est son but et sa signification. »
-Novalis, Hymne à la Nuit.
"Il faut savoir arracher des beautés littéraires jusque dans le sein de la mort ; mais ces beautés n’appartiendront pas à la mort."
"Les sentiments sont la forme de raisonnement la plus incomplète qui se puisse imaginer."
"Toute l’eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle."
-Lautréamont, Poésie I, 1870.
"Les grandes pensées viennent de la raison !"
"Le cœur de l’homme est un livre que j’ai appris à estimer."
"Il n’y a rien d’incompréhensible."
"Un poète doit être plus utile qu’aucun citoyen de sa tribu."
"Les poètes contemporains ont abusé de leur intelligence. Les philosophes n’ont pas abusé de la leur."
"La tragédie est une erreur involontaire, admet la lutte, est le premier pas du bien."
"La raison, le sentiment se conseillent, se suppléent. Quiconque ne connaît qu’un des deux, en renonçant à l’autre, se prive de la totalité des secours qui nous ont été accordés pour nous conduire."
"Les jugements sur la poésie ont plus de valeur que la poésie. Ils sont la philosophie de la poésie. La philosophie, ainsi comprise, englobe la poésie. La poésie ne pourra pas se passer de lu philosophie."
"On peut aimer de tout son cœur ceux en qui on reconnaît de grands défauts."
-Lautréamont, Poésie II, 1870.
"La civilisation repose sur la recherche et l’expression d’une valeur supérieure, contrairement à la culture qui se résume à un ensemble de coutumes et de comportements. La culture est terrestre quand la civilisation est transcendante."
-Jacques Le Goff.
« Les hommes deviendront plus avisés et plus éclairés; mais meilleurs, mais plus heureux, mais plus énergiques — non pas ! ou seulement par périodes. »
-Goethe.
« Une bonne partie de l'antifascisme d'aujourd'hui, ou du moins ce qu'on appelle antifascisme, est soit naïf et stupide soit prétextuel et de mauvaise foi. En effet elle combat, ou fait semblant de combattre, un phénomène mort et enterré, archéologique qui ne peut plus faire peur à personne. C'est en sorte un antifascisme de tout confort et de tout repos. Je suis profondément convaincu que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé la société de consommation. »
-Pier Paolo Pasolini, cinéaste italien.
« J’ai le désir, et je sens le besoin, pour vivre, d’une autre société que celle qui m’entoure. […] Je me heurte à une foule de choses inadmissibles, je dis qu’elles ne sont pas fatales et qu’elles relèvent de l’organisation de la société. […] Je n’accepte pas que mon sort soit décidé, jour après jour, par des gens dont les projets me sont hostiles ou simplement inconnus, et pour qui nous ne sommes, moi et tous les autres, que des chiffres dans un plan ou des pions sur un échiquier.[…]
Je désire qu’autrui soit libre car ma liberté commence là où commence la liberté de l’autre. […] Ce que je veux […] c’est faire ma vie.
Savoir que cet horizon n’est pas le seul possible ne l’empêche pas d’être le nôtre. »
-Cornelius Castoriadis, L’Institution imaginaire de la société.
« Il ne faut pas se méprendre sur le sens du titre que veut prendre l'évangile de l'avenir. " La Volonté de Puissance. Essai d'une transmutation de toutes les valeurs " - dans cette formule s'exprime un contre-mouvement, par rapport au principe et à la tâche; un mouvement qui, dans un avenir quelconque, remplacera ce nihilisme complet; mais qui en admet la nécessité, logique et psychologique; et ne peut absolument venir qu'après lui et par lui. Car pourquoi la venue du nihilisme est-elle dès lors nécessaire ? Parce que ce sont nos valeurs elles-mêmes, celles qui ont eu cours jusqu'à présent, qui, dans le nihilisme, tirent leurs dernières conséquences ; parce que le nihilisme est le dernier aboutissant logique de nos grandes valeurs et de notre idéal ; parce qu'il nous faut d'abord traverser le nihilisme, pour nous rendre compte de la vraie valeur de ces " valeurs " dans le passé... Quel que soit ce mouvement, nous aurons un jour besoin de valeurs nouvelles... »
-Nietzsche, La Volonté de puissance.
« Qu’est-ce qu’un héros tragique ? Un être dont les limites individuées sont comme deux fois mises en question, et par là, une figure du débordement, de l’excès, qui brouille par avance, ou plutôt désarticule la distinction que fera Aristote entre l’acte et la puissance. Le héros tragique est pris entre une puissance qui le déborde infiniment et un acte trop grand pour lui –comme tel inassumable, incommensurable avec ce qu’il peut individuellement assumer. C’est ce lien entre une puissance «démonique», surhumaine, et un acte tout aussi surhumain, même s’il est porté par des créatures humaines, qui met en question les fragiles accords qui font le tissu des institutions humaines. »
-Bernard Aspe, L’instant d’après.
« La transformation de la foule en peuple ; profond travail. C’est à ce travail que se sont dévoués, dans ces quarante dernières années, les hommes qu’on appelle socialistes. L’auteur de ce livre, si peu de choses qu’il soit, est un des plus anciens ; le Dernier jour d’un condamné date de 1828 et Claude Gueux de 1834. S’il réclame parmi ces philosophes sa place, c’est que c’est une place de persécution. Une certaine haine du socialisme, très-aveugle, mais très-générale, a sévi depuis quinze ou seize ans, et sévit et se déchaîne encore, dans les classes (il y a donc toujours les classes ?) influentes. Qu’on ne l’oublie pas, le socialisme, le vrai, a pour but l’élévation des masses à la dignité civique, et pour préoccupation principale, par conséquent, l’élaboration morale et intellectuelle. »
-Victor Hugo, William Shakespeare (1864).
« Le romantisme tant de fois mal défini, n’est à tout prendre, et c’est là sa définition réelle si l’on ne l’envisage que sous son côté militant, que le libéralisme en littérature. »
-Victor Hugo, préface d’Hernani (1830).
« La souffrance consécutive à l'effondrement de la civilisation gréco-romaine a créé le climat spirituel dont le christianisme est issu. »
-Arnold Toynbee.
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir. »
-Aldous Huxley, écrivain américain.
« Il n’est pas de force extérieure capable d’imposer la domination d’un seul sur un million d’individus qui n’admettraient pas intérieurement cette sujétion. »
-Dimitri Merejkovski, Le Tsar et la Révolution (1907).
« Quant à moi, je me suis efforcé d'élaborer un système de la civilisation, des républiques, des lois, de la poésie, de l'histoire, en un mot de toute l'humanité. »
-Giambattista Vico, philosophe italien, Lettre du 14 juillet 1720.
« Si seulement il y avait des gens mauvais quelque part en train de commettre insidieusement des actes mauvais et s'il suffisait de les isoler et de les détruire. Mais la frontière entre bien et mal traverse le cœur de chaque être humain. Et qui souhaite détruire un morceau de son propre cœur ? »
-Alexandre Soljenitsyne.
"It doesn't profit me to read Jeremiads against evil -the exemple of a little good a more effect."
-William James.
"Méfiez-vous de ceux qui vous mettent en garde contre ce qu'ils appellent les systèmes et qui vous conseillent, sous le nom de philosophie de l'instinct ou de l'intuition, l'abdication de l'intelligence."
-Jean Jaurès, à propos d'Henri Bergson.
« La vertu […] des païens est le développement libre et harmonieux des nobles facultés de l’homme. […] La véritable équité, qui est la conscience humaine elle-même, reconnaît plus de droits au faible, plus de devoir au fort. »
-Louis Ménard, Lettres d’un mort. Opinions d’un païen sur la société moderne (1895).
« Le monde fut toujours habité pas des hommes qui ont eu les mêmes passions. »
-Nicolas Machiavel.
"Il est difficile de vivre."
-Antonin Artaud, Suppôts et suppliciations.
"Je n'ai pas dit que ce serait facile, Néo. J'ai dit que ce serait la vérité".
-Matrix (1999).
"Vivre est la chose la plus rare du monde. La plupart des gens existent, et c'est tout."
-Oscar Wilde, L'âme humaine et le socialisme, 1891.
« Tout raisonnement erroné porte en lui-même ses propres contradictions »
-Spinoza.
« C’est à partir des éléments dont chaque chose est composée qu’on en acquiert la meilleure connaissance. »
-Thomas Hobbes, préface de 1643 à De Cive.
"La racine de toute doctrine erronée se trouve dans une erreur philosophique. [...] Le rôle des penseurs vrais, mais aussi une tâche de tout homme libre, est de comprendre les possibles conséquences de chaque principe ou idée, de chaque décision avant qu'elle se change en action, afin d'exclure aussi bien ses conséquences nuisibles que la possibilité de tromperie.."
-Jacob Sher, Avertissement contre le socialisme, Introduction à « Tableaux de l'avenir social-démocrate » d'Eugen Richter, avril 1998, 57 p.
"La Justice est théorique. Parce que c'est un objet de contemplation. [...] On ne peut pas penser la Justice sans le sentiment de la honte. La Justice est un affect, un sentiment. C'est d'abord comme sentiment qu'on y a accès, faute de quoi...c'est pas possible de considérer la Justice théoriquement seulement. [...] Il n'y a pas de Justice sans honte. [...] On ne peut pas désirer la Justice sans avoir été violé, voire violenté, par l'injustice. C'est absolument impensable. C'est ce qui fait de nous des êtres tragiques."
-Bernard Stiegler.
« La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. »
-Guy Debord, Critique de la séparation (1961).
"On apprend toujours quelque chose de son adversaire."
-Guy Debord, Commentaires sur la société du spectacle, 1988.
« Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement / Et les mots pour le dire arrivent aisément. »
-Nicolas Boileau, L'Art poétique, 1674.
"Le socialisme est le fantastique frère cadet du despotisme presque défunt, dont il veut recueillir l’héritage ; ses efforts sont donc, au sens le plus profond, réactionnaires. Car il désire une plénitude de puissance de l’État telle que le despotisme seul ne l’a jamais eue, il dépasse même tout ce que montre le passé, car il travaille à l’anéantissement formel de l’individu : c’est que celui-ci lui apparaît comme un luxe injustifiable de la nature, qui doit être par lui corrigé en un organe utile de la communauté."
-Friedrich Nietzsche, Humain, trop humain, 473.
"Le but originel de la politique : favoriser les intérêts de certains groupes humains."
-Stig Dagerman, L'Anarchisme et Moi, revue 40-tal (Les Années 40), numéro 2, 1946. Traduit du suédois par Philippe Bouquet.
"[La géopolitique est une]: réflexion sur l'ordonnancement de l'espace mondial, avec ses perceptions différentes selon les acteurs, et, à partir de là, la description des stratégies qu'ils y développent."
-Stéphane Rosière (dir.), Dictionnaire de l'espace politique. Géographie politique et géopolitique, Paris, Armand Colin, 2008, p.132.
« Il faut fonder le concept de progrès sur l’idée de catastrophe. Que les choses continuent à ‘aller ainsi’, voilà la catastrophe. Ce n’est pas ce qui va advenir, mais l’état de choses donné à chaque instant. »
-Walter Benjamin, Zentralpark, in Charles Baudelaire, coll. « Petite Bibliothèque », Payot, Paris, 1982, p. 242.
"L’enfer des vivants n’est pas chose à venir ; s’il y en a un, c’est celui qui est déjà là, l’enfer que nous habitons tous les jours, que nous formons d’être ensemble. Il y a deux façons de ne pas en souffrir. La première réussit aisément à la plupart : accepter l’enfer, en devenir une part au point de ne plus le voir. La seconde est risquée et elle demande une attention, un apprentissage, continuels : chercher et savoir reconnaître qui et quoi, au milieu de l’enfer, n’est pas l’enfer, et le faire durer, et lui faire de la place."
-Italo Calvino, Les Villes invisibles, 1972.
"L’homme est un animal métaphysique et qui voudrait que l’univers n’existât que pour lui, mais l’ignore. […] La foi n’est qu’une vanité parmi les vanités et l’art de tromper l’homme sur la nature de ce monde.
Car la nature de ce monde est l’absolue indifférence."
-Albert Caraco, Le Bréviaire du Chaos, 1982.
"Mais alors, dit Alice, si le monde n'a aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ?"
-Lewis Caroll, Alice au pays des Merveilles.
"Rappelez-vous tout simplement qu'entre les hommes il n'existe que deux relations: la logique ou la guerre. Demandez toujours des preuves, la preuve est la politesse élémentaire qu'on se doit. Si l'on refuse, souvenez-vous que vous êtes attaqués, et qu'on va vous faire obéir par tous les moyens."
-Paul Valéry, Monsieur Teste.
« En politique, on ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment. »
-Le Cardinal de Retz.
"Ceux qui se croient des esprits forts et affranchis ont parfois la légèreté de jouer avec des choses dont la portée symbolique les dépasse. Il arrive qu'ils le paient assez cher." (p.28)
"A pères avares, fils Mécène" (p.56)
« La première vertu d’un souverain, c’est de savoir s’entourer d’hommes capables et probes, et de leur faire confiance. » (p.76)
"La royauté alliée au dénuement fait sans doute plus sûrement un bandit qu'un mendiant, mais roi-bandit-mendiant ont en commun de se situer en marge du commerce ordinaire des hommes et de rien acquérir par échange ou travail." (p.91)
-Michel Tournier, Gaspard, Melchior & Balthazar, Gallimard, coll. Folio, 1980, 277 pages.
« L’édifice sans âme, vermoulu, s’écroule. »
-Hegel, Cours sur l’histoire de la philosophie.
« L'Oracle: Qu'est-ce que veulent tout les hommes de pouvoir ? Plus de pouvoir. »
« Le Mérovingien: La causalité, pas moyen d'y échapper. Nous y sommes à jamais asservi. Notre seul espoir, notre seule paix consiste à le comprendre. »
-Matrix Reloaded (2003).
« C’est à la langue que s’apprécie la qualité du maintien, en quelque domaine que ce soit, et pas seulement, comme on le croit volontiers, pour qui fait profession d’écriture. »
-Walter Benjamin, Théories du fascisme allemand. A propos de l’ouvrage collectif Guerre et Guerriers, publié sous la direction d’Ernst Jünger, 1930, in Œuvres, Tome II, Gallimard, coll. Folio essais, 2000, 459 pages, p.208.
« A truth that's told with bad intent
Beats all the lies you can invent. »
-William Blake, Augure de l’Innocence, 1803.
"On ne s'aperçoit pas que le bon sens, la rectitude d'esprit, l'intelligence soient en rapport avec la somme des connaissances acquises."
-Frédéric Paulhan, Les conditions du bonheur et l'évolution humaine, Revue Philosophique de la France et de l'Etranger, 1882.
"Ceux qui jouent avec des chats doivent s'attendre à être griffés."
-Cervantès.
"Seuls les persévérants seront couronnés."
-Leibniz, Confessio philosophi – Profession de foi du philosophe, Vrin, 2004, p.93.
"Il est certain que lorsqu'on éclaire un monde, même affreux, on le domine."
-Germaine Tillion.
« Salus populi suprema lex est. » -Cicéron, De Legibus, livre III, chapitre III, alinéa VIII. Repris par Machiavel (Discours sur la première décade de Tite-Live, Livre III, chapitre XLI), Montaigne (Essais, Livre III, chapitre 1), Hobbes (De Cive, chapitre XIII ; Léviathan, chapitre 30), Spinoza (Traité Théologico-politique, chapitre 19), John Locke (Second Traité du gouvernement civil, épigraphe), Montesquieu (De l'Esprit des lois, XXVI, 23), Condorcet (Sur le sens du mot Révolutionnaire), et Wilhelm von Humboldt (Essai sur les limites de l’action de l’Etat, II).
"On ne peut pas traiter le problème si on refuse de considérer ses causes."
-Madsen Pirie, La Micropolitique. Comment faire une politique qui gagne.
« [Tout pays] qui est sujet à la législature d’un autre pays dans lequel il n’a pas voix au chapitre, et sur lequel il n’a pas de contrôle, ne peut être dit gouverné par sa propre volonté. Un tel pays est, par conséquent, dans un état d’esclavage. »
-Richard Price, Two Tracts on Civil Liberty, 1778.
« Cedant arma togae, concedat laurea linguae. » (« Que les armes cèdent à la toge, les lauriers à l'éloquence ») -Cicéron, De officiis (Des devoirs), I, 22.
"Le monde s'est divisé entre Conservateurs et Progressistes. L'affaire des Progressistes est de continuer à commettre des erreurs. L'affaire des Conservateurs est d'éviter que les erreurs ne soient corrigées."
-Gilbert Keith Chesterton.
"Les vrais amis de la liberté ont toujours été rares, et l'on ne doit ses triomphes qu'à des minorités qui l'ont emporté en se donnant des alliés dont les objectifs différaient souvent des leurs."
-Lord Acton, Histoire de la liberté dans l'Antiquité, Conférence prononcée devant les membres du Bridgnorth Institute, 26 février 1877.
"So much of philosophy is just verbal masturbation."
-Abe Lucas, in L'Homme irrationnel, de Woody Allen.
« Plus donc nous jugeons qu’auraient été terribles les maux qui nous attendaient, plus grands sont les éloges dont nos morts doivent nous sembler dignes. »
-Hypéride, Epitaphios, prononcée au printemps 322 en hommage au stratège athénien Léosthénès et à tous les autres Athéniens tués pendant la première année de la guerre lamiaque.
"Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant." (Ecclésiaste 10:16).
"Les intentions comptent peu ; ce qui [...] importe sont les effets qu’elles engendrent."
-Gilles Labelle, dialogue avec Dalie Giroux, 31 janvier 2010.
"Si les remparts de Syracuse tombent, Archimède est égorgé."
-Philippe Champion, L'essence du politique, août 2016.
"Etre libre c’est l’être souverainement, c’est-à-dire avoir définitivement dominé les forces du ressentiment, les forces qui, en chacun de nous, veulent l’asservissement, la domination. C’est tout le paradoxe et l’extrême difficulté de la liberté nietzschéenne. La liberté souveraine se veut elle-même, c’est-à-dire exclut tous ceux qui ne lui sacrifient pas le reste. La liberté est une rupture, un événement, un avènement ; bref une exception."
-Jean Paul Dollé, « La liberté souveraine », Lignes, 2002/1 (n° 7), p. 162-169.
« Tout se passe comme si la vérité devenait mensonge dès qu’elle sort de la bouche de votre ennemi. »
-George Orwell, Réflexions sur la guerre d’Espagne, 1942.
« Les choses courent fortune de perdre leur substance lorsque les noms leur sont ôtés. » (Tertullien)
Dernière édition par Johnathan R. Razorback le Mar 17 Déc - 17:48, édité 67 fois