http://fr.wikisource.org/wiki/Auteur:Ernest_C%C5%93urderoy
"Il faut que toute Révolution aboutisse par le bien ou par le mal. Elle pouvait arriver par le bien, vous ne l’avez pas voulu ; laissez-la donc frayer sa voie par le mal.
L’humanité a fait le grand écart. Elle est dans l’attente d’une Révolution plus profonde que celle qu’amena le christianisme. La civilisation craque et s’écroule : rangez-vous, si vous ne voulez être écrasés sous ses décombres !!
La Révolution qui nous presse ! elle aura pour théâtre le monde ; pour acteurs, les peuples ; pour moyens, un cataclysme ; pour résultat, comme toujours, un despotisme unitaire d’abord, et puis l’égalité partout. Qu’ont à voir, dans tout cela, vos chétives personnalités ?"
"S’il appartient à la France savante de propager les idées de la Révolution, il faut une nation inculte pour les réaliser. [...]
Puisqu’il le faut… qu’elles viennent, les hordes du Nord ! qu’elles se précipitent sur l’Europe au galop de leurs cavales, la lance au poing, ébranlant de hourras sauvages les glaciers des Alpes, les vieux châteaux du Rhin, les échos de Versailles et la Ville aux sept collines.
Qu’ils descendent, les Barbares ! qu’ils transfusent leur sang jeune dans les veines de nos sociétés décrépites, constitutionnellement, organiquement bourgeoises.
Qu’ils viennent et qu’ils soient bénis ! ne sont-ils pas nos frères ?…
À nous fils de la France, républicains-démocrates-socialistes, il tarde de voir arriver les Cosaques."
-Ernest Cœurderoy, La Barrière du Combat, 1852.
"Il faut que toute Révolution aboutisse par le bien ou par le mal. Elle pouvait arriver par le bien, vous ne l’avez pas voulu ; laissez-la donc frayer sa voie par le mal.
L’humanité a fait le grand écart. Elle est dans l’attente d’une Révolution plus profonde que celle qu’amena le christianisme. La civilisation craque et s’écroule : rangez-vous, si vous ne voulez être écrasés sous ses décombres !!
La Révolution qui nous presse ! elle aura pour théâtre le monde ; pour acteurs, les peuples ; pour moyens, un cataclysme ; pour résultat, comme toujours, un despotisme unitaire d’abord, et puis l’égalité partout. Qu’ont à voir, dans tout cela, vos chétives personnalités ?"
"S’il appartient à la France savante de propager les idées de la Révolution, il faut une nation inculte pour les réaliser. [...]
Puisqu’il le faut… qu’elles viennent, les hordes du Nord ! qu’elles se précipitent sur l’Europe au galop de leurs cavales, la lance au poing, ébranlant de hourras sauvages les glaciers des Alpes, les vieux châteaux du Rhin, les échos de Versailles et la Ville aux sept collines.
Qu’ils descendent, les Barbares ! qu’ils transfusent leur sang jeune dans les veines de nos sociétés décrépites, constitutionnellement, organiquement bourgeoises.
Qu’ils viennent et qu’ils soient bénis ! ne sont-ils pas nos frères ?…
À nous fils de la France, républicains-démocrates-socialistes, il tarde de voir arriver les Cosaques."
-Ernest Cœurderoy, La Barrière du Combat, 1852.