http://classiques.uqac.ca/collection_methodologie/hegel/hegel_dialectique_connaissance/Metho_dialectique_Hegel.pdf
« Lorsque le monde existant de la liberté est devenu infidèle à son idéal, la volonté ne se retrouve plus dans les devoirs en vigueur et ne peut regagner l'harmonie, perdue dans la réalité, que dans l'intériorité idéelle. »
« Une frivolité de la pensée qui a travesti un concept profond en lui donnant cet aspect, et qui s'arroge le nom de philosophie de la même manière qu'elle donne au mal le nom de bon. »
« Le méchant peut aussi trouver dans les bonnes actions ou la piété pratiquée par ailleurs par lui, et en général dans de bonnes raisons, une justification du mal pour lui-même, en travestissant celle-ci, pour lui en bien. »
« Ici, chaque sujet est immédiatement intronisé à cette dignité de mettre le contenu dans le bien abstrait ou, ce qui est la même chose, de subsumer un contenu sous une catégorie universelle. »
« Le bien abstrait, comme il n'a aucun contenu, se réduit tout entier à ceci : de représenter quelque chose de positif en général - quelque chose qui vaille à un point de vue quelconque et qui, par sa détermination immédiate, puisse valoir aussi comme le but essentiel. »
« Mais ici, on oppose à cette détermination un but qui soi-disant enlèverait au crime sa nature, un but saint, qui n'est rien d'autre que l'opinion subjective de ce qui est bien ou meilleur. »
« La loi n'agit pas, c'est seulement l'homme réel qui agit. »
« Que telle loi ait pour elle l' autorité de Dieu, de l'État et encore l'autorité de millénaires dans lesquels elle fut le lien qui réunit les hommes, leur activité, leur destin, qui les maintient dans l'existence (autorité qui renferme une infinité de convictions individuelles), que j'oppose à cela l'autorité de ma conviction personnelle (car si elle dépend de la conviction, la validité n'est que de l'autorité arbitraire), tout cela qui apparaît d'abord comme un orgueil monstrueux est effacé par le principe même qui prend comme règle la conviction subjective. »
« Errer est humain : qui ne s'est jamais trompé sur ceci ou sur cela ? »
« N' ont aucun droit de participer à un discours philosophique, eux qui veulent discourir sans concept. »
« La confiance et la foi appartiennent à la réflexion commençante et supposent représentation et distinction. Ainsi, c'est quelque chose de différent d'être un païen et de croire à la religion païenne. Cette relation, ou plutôt cette identité sans relation dans laquelle l'entité morale objective est la vie réelle de la conscience de soi, peut néanmoins devenir une relation de croyance et de conviction et ultérieurement la réflexion peut produire une justification par des motifs, qui peut commencer à partir de buts particuliers quelconques d'intérêts et de calculs, de craintes et d'espérances ou de conditions historiques. La connaissance adéquate correspondante appartient à la pensée conceptuelle. »
« Dans le devoir, l'individu se libère et atteint la liberté substantielle. »
« Le désir d’être quelque chose de particulier ne se satisfait pas avec l'universel. »
« Les discours sur la vertu confinent facilement à une déclamation vide, parce qu'on ne parle sous ce nom que de choses abstraites et indéterminées, et aussi parce que de tels discours, avec leurs arguments et leurs exemples, s'appliquent à l'individu en tant que libre-arbitre ».
« L’homme a des devoirs dans la mesure où il a des droits, et des droits dans la mesure où il a des devoirs. »
« En tant que substantialité immédiate de l'esprit, la famille se détermine par son unité sentie, par l'amour, de sorte que la disposition d'esprit correspondante est la conscience d'avoir son individualité dans cette unité qui est l'essence en soi et pour soi, et de n'exister en elle que comme membre et non pas comme personne pour soi. »
« C'est la destinée objective, aussi bien que le devoir moral, d'entrer dans l'état de mariage. »
-Hegel, Principes de la philosophie du droit.
« Lorsque le monde existant de la liberté est devenu infidèle à son idéal, la volonté ne se retrouve plus dans les devoirs en vigueur et ne peut regagner l'harmonie, perdue dans la réalité, que dans l'intériorité idéelle. »
« Une frivolité de la pensée qui a travesti un concept profond en lui donnant cet aspect, et qui s'arroge le nom de philosophie de la même manière qu'elle donne au mal le nom de bon. »
« Le méchant peut aussi trouver dans les bonnes actions ou la piété pratiquée par ailleurs par lui, et en général dans de bonnes raisons, une justification du mal pour lui-même, en travestissant celle-ci, pour lui en bien. »
« Ici, chaque sujet est immédiatement intronisé à cette dignité de mettre le contenu dans le bien abstrait ou, ce qui est la même chose, de subsumer un contenu sous une catégorie universelle. »
« Le bien abstrait, comme il n'a aucun contenu, se réduit tout entier à ceci : de représenter quelque chose de positif en général - quelque chose qui vaille à un point de vue quelconque et qui, par sa détermination immédiate, puisse valoir aussi comme le but essentiel. »
« Mais ici, on oppose à cette détermination un but qui soi-disant enlèverait au crime sa nature, un but saint, qui n'est rien d'autre que l'opinion subjective de ce qui est bien ou meilleur. »
« La loi n'agit pas, c'est seulement l'homme réel qui agit. »
« Que telle loi ait pour elle l' autorité de Dieu, de l'État et encore l'autorité de millénaires dans lesquels elle fut le lien qui réunit les hommes, leur activité, leur destin, qui les maintient dans l'existence (autorité qui renferme une infinité de convictions individuelles), que j'oppose à cela l'autorité de ma conviction personnelle (car si elle dépend de la conviction, la validité n'est que de l'autorité arbitraire), tout cela qui apparaît d'abord comme un orgueil monstrueux est effacé par le principe même qui prend comme règle la conviction subjective. »
« Errer est humain : qui ne s'est jamais trompé sur ceci ou sur cela ? »
« N' ont aucun droit de participer à un discours philosophique, eux qui veulent discourir sans concept. »
« La confiance et la foi appartiennent à la réflexion commençante et supposent représentation et distinction. Ainsi, c'est quelque chose de différent d'être un païen et de croire à la religion païenne. Cette relation, ou plutôt cette identité sans relation dans laquelle l'entité morale objective est la vie réelle de la conscience de soi, peut néanmoins devenir une relation de croyance et de conviction et ultérieurement la réflexion peut produire une justification par des motifs, qui peut commencer à partir de buts particuliers quelconques d'intérêts et de calculs, de craintes et d'espérances ou de conditions historiques. La connaissance adéquate correspondante appartient à la pensée conceptuelle. »
« Dans le devoir, l'individu se libère et atteint la liberté substantielle. »
« Le désir d’être quelque chose de particulier ne se satisfait pas avec l'universel. »
« Les discours sur la vertu confinent facilement à une déclamation vide, parce qu'on ne parle sous ce nom que de choses abstraites et indéterminées, et aussi parce que de tels discours, avec leurs arguments et leurs exemples, s'appliquent à l'individu en tant que libre-arbitre ».
« L’homme a des devoirs dans la mesure où il a des droits, et des droits dans la mesure où il a des devoirs. »
« En tant que substantialité immédiate de l'esprit, la famille se détermine par son unité sentie, par l'amour, de sorte que la disposition d'esprit correspondante est la conscience d'avoir son individualité dans cette unité qui est l'essence en soi et pour soi, et de n'exister en elle que comme membre et non pas comme personne pour soi. »
« C'est la destinée objective, aussi bien que le devoir moral, d'entrer dans l'état de mariage. »
-Hegel, Principes de la philosophie du droit.