https://www.clionautes.org/elena-musiani-faire-une-nation-les-italiens-et-lunite-xixeme-xxieme.html
"L'Italie [...] est restée confrontée à des forces centrifuges qui ont fait de son histoire contemporaine une longue quête de son unité, combat à la fois politique et culturel qu'il est convenu d'appeler le Risorgimento." (p.12)
"Michelet qui puisa à la source de Virgile et de Vico sa vision de l'histoire et dont toute la carrière littéraire s'est construite de son voyage à Rome en 1830 à son séjour à Florence en 1870-1871 [...] Le 1er juin 1854, dans une lettre adressée à M. Ruzzi, un jeune officier italien que ses idées avancées avaient obligé à quitté l'armée sarde, il écrivait:
Le titre que vous voulez bien me donner de Défenseur de l'Italie, je l'accepte et je crois l'avoir mérité. Il n'est aucun de mes ouvrages où je n'ai défendu et glorifié la maternité de l'Italie, notre grande nourrice à tous et la patrie commune du monde civilisé. Si ma santé se raffermit je ferai davantage ; je défendrai contre le sentiment de bien des Italiens, le principe sacré de l'Unité de l'Italie, seule garantie pour elle de force, de victoire et d'exclusion définitive de l'étranger. Je vois venir avec bonheur, monsieur, les grandes circonstances qui vous rouvriront bientôt la voie où vous étiez entré, dit-on, avec distinction." (p.14)
"
(pp.15-17)
"
(pp.19-20)
[Chapitre II: Despotes et révolutions romantiques: 1815-1848]
"
(p.54)
"
(pp.55-557)
"
(pp.59-60)
"
(p.60-64)
"
(p.66)
"
(pp.66-67)
"
(pp.67-70)
"
(pp.74-75)
"
(pp.76-77)
"
(pp.80-81)
"
(p.82)
"
(pp.83-98)
-Elena Musiani, Faire une nation. Les Italiens et l’unité (XIXème-XXIème), Gallimard, 2018, 359 pages.
"L'Italie [...] est restée confrontée à des forces centrifuges qui ont fait de son histoire contemporaine une longue quête de son unité, combat à la fois politique et culturel qu'il est convenu d'appeler le Risorgimento." (p.12)
"Michelet qui puisa à la source de Virgile et de Vico sa vision de l'histoire et dont toute la carrière littéraire s'est construite de son voyage à Rome en 1830 à son séjour à Florence en 1870-1871 [...] Le 1er juin 1854, dans une lettre adressée à M. Ruzzi, un jeune officier italien que ses idées avancées avaient obligé à quitté l'armée sarde, il écrivait:
Le titre que vous voulez bien me donner de Défenseur de l'Italie, je l'accepte et je crois l'avoir mérité. Il n'est aucun de mes ouvrages où je n'ai défendu et glorifié la maternité de l'Italie, notre grande nourrice à tous et la patrie commune du monde civilisé. Si ma santé se raffermit je ferai davantage ; je défendrai contre le sentiment de bien des Italiens, le principe sacré de l'Unité de l'Italie, seule garantie pour elle de force, de victoire et d'exclusion définitive de l'étranger. Je vois venir avec bonheur, monsieur, les grandes circonstances qui vous rouvriront bientôt la voie où vous étiez entré, dit-on, avec distinction." (p.14)
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(pp.15-17)
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(pp.19-20)
[Chapitre II: Despotes et révolutions romantiques: 1815-1848]
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(p.54)
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(pp.55-557)
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(pp.59-60)
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(p.60-64)
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(p.66)
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(pp.66-67)
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(pp.67-70)
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(pp.74-75)
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(pp.76-77)
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(pp.80-81)
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(p.82)
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(pp.83-98)
-Elena Musiani, Faire une nation. Les Italiens et l’unité (XIXème-XXIème), Gallimard, 2018, 359 pages.