"Si les expériences de contrôle apparaissent plus fréquentes chez les personnes issues de l’immigration,
c’est-à-dire dont l’un.e des parents est né.e étranger.e à l’étranger, qu’au sein du reste de la population
(voir Annexe 2 : Fréquence des contrôles d’identité), les différences sont encore plus marquées lorsque
l’on examine la situation des personnes qui déclarent être perçues comme noires ou arabes par les autres.
Les expériences de contrôle d’identité sont ainsi plus fréquemment rapportées par les personnes qui
déclarent être perçues comme arabes/maghrébin.e.s et/ou noir.e.s (Graphique 3).
Alors que 82,6% des hommes de la population d’enquête témoignent n’avoir jamais fait l’objet d’un contrôle
d’identité de la part des forces de police dans les cinq dernières années, la moitié des hommes perçus
comme arabes/maghrébins ou noirs déclarent l’avoir été au moins une fois. Ces derniers rapportent
également être de 6 à 11 fois plus concernés par des contrôles fréquents (plus de 5 fois) que le reste de
la population masculine." (p.16)
c’est-à-dire dont l’un.e des parents est né.e étranger.e à l’étranger, qu’au sein du reste de la population
(voir Annexe 2 : Fréquence des contrôles d’identité), les différences sont encore plus marquées lorsque
l’on examine la situation des personnes qui déclarent être perçues comme noires ou arabes par les autres.
Les expériences de contrôle d’identité sont ainsi plus fréquemment rapportées par les personnes qui
déclarent être perçues comme arabes/maghrébin.e.s et/ou noir.e.s (Graphique 3).
Alors que 82,6% des hommes de la population d’enquête témoignent n’avoir jamais fait l’objet d’un contrôle
d’identité de la part des forces de police dans les cinq dernières années, la moitié des hommes perçus
comme arabes/maghrébins ou noirs déclarent l’avoir été au moins une fois. Ces derniers rapportent
également être de 6 à 11 fois plus concernés par des contrôles fréquents (plus de 5 fois) que le reste de
la population masculine." (p.16)