"La volonté subit l'attirance du bien qui se diffuse de lui-même à la manière d'une cause finale." (p.161)
"Un homme naît et meurt ; il devient et cesse d’être. Mais dès l’instant de sa génération, aussi longtemps qu’il existe, il y a en lui une réalité permanente et aussi invariable que les nombres, celle de l’être substantiel, entouré d’accidents inséparables, n’admettant en cela ni l’addition ni la soustraction. Tout au cours de sa durée, il y a en lui cette réalité, identique à elle-même, et qui ne saurait être ni l’origine ni le terme d’un devenir, comme peut l’être un lieu, une quantité ou une qualité. Dans le genre substance, en effet, il n’y a pas de mouvement." (p.163)
"Tournés vers l’avenir, doués de forces encore neuves, les jeunes sont habiles à l’espoir, et de là, inclinés à l’audace ; l’exercice de la force leur est d’autant plus aisé." (p.164)
"Les principes propres de la science morale, en raison de la variabilité de sa matière, sont très nombreux, et par là, d’autant moins universels et certains. [...] En cette science, la dernière du point de vue rigueur et fermeté de ses conclusions, si l’on se réfère à la notion aristotélicienne, il y a place pour l’hésitation, l’argumentation probable, la divergence des opinions. [...] Le discours du moraliste est bien loin d’avoir l’efficacité de l’argument démonstratif qui d’un seul coup emporte l’assentiment inébranlable de l’intelligence." (p.166, p.168 et p.170)
-Lorenzo Roy, "La certitude en matière morale", Laval théologique et philosophique, Volume 19, Numéro 1, 1963, p. 120–170.
"Un homme naît et meurt ; il devient et cesse d’être. Mais dès l’instant de sa génération, aussi longtemps qu’il existe, il y a en lui une réalité permanente et aussi invariable que les nombres, celle de l’être substantiel, entouré d’accidents inséparables, n’admettant en cela ni l’addition ni la soustraction. Tout au cours de sa durée, il y a en lui cette réalité, identique à elle-même, et qui ne saurait être ni l’origine ni le terme d’un devenir, comme peut l’être un lieu, une quantité ou une qualité. Dans le genre substance, en effet, il n’y a pas de mouvement." (p.163)
"Tournés vers l’avenir, doués de forces encore neuves, les jeunes sont habiles à l’espoir, et de là, inclinés à l’audace ; l’exercice de la force leur est d’autant plus aisé." (p.164)
"Les principes propres de la science morale, en raison de la variabilité de sa matière, sont très nombreux, et par là, d’autant moins universels et certains. [...] En cette science, la dernière du point de vue rigueur et fermeté de ses conclusions, si l’on se réfère à la notion aristotélicienne, il y a place pour l’hésitation, l’argumentation probable, la divergence des opinions. [...] Le discours du moraliste est bien loin d’avoir l’efficacité de l’argument démonstratif qui d’un seul coup emporte l’assentiment inébranlable de l’intelligence." (p.166, p.168 et p.170)
-Lorenzo Roy, "La certitude en matière morale", Laval théologique et philosophique, Volume 19, Numéro 1, 1963, p. 120–170.