https://fr.book4you.org/book/12136572/e14743
"Mon parcours est fait de paris successifs que je n’ai pas
toujours gagnés mais qui m’ont toujours conduit à persévérer. Très
jeune, j’ai vu dans la politique « l’Histoire en train de se faire ». C’est ce
qui m’a irrésistiblement attiré vers elle et plus particulièrement vers le
républicain exigeant qu’était Pierre Mendès France. Pour trancher le
nœud gordien qu’était pour la France l’accession de l’Algérie à
l’indépendance, je me suis tourné ensuite vers Charles de Gaulle.
« Qui veut sauver sa vie la perdra,
Qui veut risquer sa vie, la sauvera. »
Cette parole de saint Matthieu n’a pas quitté mon esprit et a guidé mes
choix quand, le 22 avril 1962 précisément, j’ai choisi de rejoindre la
fournaise d’Oran pour me rendre utile à l’avenir commun de la France
et de l’Algérie accédant à l’indépendance. Je me suis inspiré de cette
pensée du général de Gaulle : « Si l’Algérie doit devenir indépendante, il
vaut mieux que ce soit avec la France que contre elle. »
À mon retour d’Algérie, j’ai découvert une société française qui m’a
paru sclérosée. J’ai fait le pari d’une nouvelle offre politique puisque
celles existantes ne me satisfaisaient pas. J’ai créé le CERES
2 en pariant
sur l’Union de la gauche. J’espérais que mettant ..."
"L’éternel combat pour la liberté et l’autogouvernement des hommes."
-Jean-Pierre Chevènement, Qui veut risquer sa vie la sauvera. Mémoires, Robert Laffont, 2020.
"Mon parcours est fait de paris successifs que je n’ai pas
toujours gagnés mais qui m’ont toujours conduit à persévérer. Très
jeune, j’ai vu dans la politique « l’Histoire en train de se faire ». C’est ce
qui m’a irrésistiblement attiré vers elle et plus particulièrement vers le
républicain exigeant qu’était Pierre Mendès France. Pour trancher le
nœud gordien qu’était pour la France l’accession de l’Algérie à
l’indépendance, je me suis tourné ensuite vers Charles de Gaulle.
« Qui veut sauver sa vie la perdra,
Qui veut risquer sa vie, la sauvera. »
Cette parole de saint Matthieu n’a pas quitté mon esprit et a guidé mes
choix quand, le 22 avril 1962 précisément, j’ai choisi de rejoindre la
fournaise d’Oran pour me rendre utile à l’avenir commun de la France
et de l’Algérie accédant à l’indépendance. Je me suis inspiré de cette
pensée du général de Gaulle : « Si l’Algérie doit devenir indépendante, il
vaut mieux que ce soit avec la France que contre elle. »
À mon retour d’Algérie, j’ai découvert une société française qui m’a
paru sclérosée. J’ai fait le pari d’une nouvelle offre politique puisque
celles existantes ne me satisfaisaient pas. J’ai créé le CERES
2 en pariant
sur l’Union de la gauche. J’espérais que mettant ..."
"L’éternel combat pour la liberté et l’autogouvernement des hommes."
-Jean-Pierre Chevènement, Qui veut risquer sa vie la sauvera. Mémoires, Robert Laffont, 2020.