"Dans l’œuvre comme dans la vie, la forme apparaît comme la décision, comme l'acte qui subordonne le divers à l'unité, la multiplicité éparse à une légalité qui lui assigne sa fin." (p.25)
-Martin Rueff, "Laocoon monolithe", préface à Cesare Pavese, Œuvres, Gallimard, coll. Quarto, 2008, 1837 pages, pp.17-57.
p.33.
"[10 juillet 1942]: La fantaisie est l'intelligence appliquée à établir des rapports d'analogie, d'implication significative, de symbolisme. Je disais qu'elle seule construit, parce qu'elle seule échappe à la tyrannie du réel-tranche de vie, de l'événement naturaliste, et substitue à la loi du réel (qui est absence de construction, tant il est vrai qu'il n'a ni fin ni commencement) la fable, le récit, le mythe, construction de l'intelligence." (p.1613)
-Cesare Pavese, Le métier de vivre, in Œuvres, Gallimard, coll. Quarto, 2008, 1837 pages, pp.1361-1809.
-Martin Rueff, "Laocoon monolithe", préface à Cesare Pavese, Œuvres, Gallimard, coll. Quarto, 2008, 1837 pages, pp.17-57.
p.33.
"[10 juillet 1942]: La fantaisie est l'intelligence appliquée à établir des rapports d'analogie, d'implication significative, de symbolisme. Je disais qu'elle seule construit, parce qu'elle seule échappe à la tyrannie du réel-tranche de vie, de l'événement naturaliste, et substitue à la loi du réel (qui est absence de construction, tant il est vrai qu'il n'a ni fin ni commencement) la fable, le récit, le mythe, construction de l'intelligence." (p.1613)
-Cesare Pavese, Le métier de vivre, in Œuvres, Gallimard, coll. Quarto, 2008, 1837 pages, pp.1361-1809.