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    Normandie, dont Rouen (commune, préfecture du département de la Seine-Maritime, région "Normandie réunifiée"), Pont-Audemer (commune, département de l'Eure), Notre-Dame-de-Gravenchon (commune, département de la Seine-Maritime) + Calvados (département)

    Johnathan R. Razorback
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    Date d'inscription : 12/08/2013
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    Normandie, dont Rouen (commune, préfecture du département de la Seine-Maritime, région "Normandie réunifiée"), Pont-Audemer (commune, département de l'Eure), Notre-Dame-de-Gravenchon (commune, département de la Seine-Maritime) + Calvados (département) Empty Normandie, dont Rouen (commune, préfecture du département de la Seine-Maritime, région "Normandie réunifiée"), Pont-Audemer (commune, département de l'Eure), Notre-Dame-de-Gravenchon (commune, département de la Seine-Maritime) + Calvados (département)

    Message par Johnathan R. Razorback Sam 21 Sep - 8:45

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Normandie_(région_administrative)

    « Léopold Delisle a recensé plus de trente écoles élémentaires, la plupart rurales, fonctionnant en Normandie au XIVe siècle. » (p.128)
    -Nathalie Gorochov et all, Écrit, pouvoirs et société. Occident, XIIe - XIe s, Atlande, 2020, 623 pages.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Rouen

    "Aux élections de 1914, le soutien de l'Action Française […] paraît avoir été déterminant dans de nombreux cas. Ainsi à Rouen, Amédée Peyroux, que l'Action Française soutenait de telle sorte que les radicaux l'appelaient "le candidat des royalistes", réussit à grignoter ses adversaires et à passer avec une majorité de trois cents voix." (p.150)
    -Eugen Weber, L'Action française, Fayard, coll. Pluriel, 1985 (1962 pour la première édition états-unienne), 685 pages.

    https://academienouvelle.forumactif.org/post

    "La ville moyenne de Caen (environ 100 000 habitants pour 400 000 habitants dans l'aire urbaine) est le capitale régionale de la Basse-Normandie. Située à quelques kilomètres du littoral de la Manche, Caen polarise une vaste espace agricole: à l'ouest, la "campagne de Caen", pays de champs ouverts tourné vers la céréaliculture, à l'est, le pays d'Auge, pays bocage tourné vers l'élevage. [...] L'extension urbaine de Caen [...] prend deux formes: croissance de l'agglomération en direction de la campagne environnante, croissance des noyaux villageois en solution de continuité avec les banlieues." -Magali Reghezza-Zitt, La France dans ses territoires, Sedes, 2012, 243 pages, p.132.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont-Audemer

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame-de-Gravenchon

    « Rôle du site à la fois défensif et de pont qui a guidé l’installation et l’extension de la ville, aux confluences de l’Aubette et du Robec à l’est, et de la Clairette et du Cailly à l’ouest avec la Seine. Ce site particulier s’accompagne d’une situation avantageuse, car le fleuve est un axe majeur de la circulation. Or la Seine est aussi l’un des axes d’exportation des productions de la région parisienne. Rouen est ainsi un port à la fois fluvial et maritime, d’où sont exportés les produits agricoles du Bassin parisien et notamment les céréales (les silos à grain et les aménagements portuaires, au sud de Rouen). Rouen est le premier port céréalier de France. C’est également un espace industrialo-portuaire, comme l’atteste la présence de grandes usines qui se sont développées le long de la Seine, usines desservies par des quais qui complètent le port de Rouen, notamment au niveau de la raffinerie de Quevilly et Petit-Couronne au Sud-Est de Rouen. Enfin, Rouen possède un petit port de plaisance qui garde à l’année des bateaux qui l’été naviguent principalement en Manche. Le fleuve est par conséquent un axe d’industrialisation de la ville puis de l’agglomération, principalement en rive gauche, avec le développement de plateformes multimodales (importantes gares de triage). Le rôle des cours d’eau est ancien à Rouen puisqu’au XIXe siècle l’industrie textile et la papeterie s’étaient installées et développées dans les vallées de l’Aubette et du Robec à l’est, de la Clairette et du Cailly à l’ouest […]
    Ce développement industrialo-portuaire en rive gauche explique en grande partie le développement urbain de quartiers ouvriers, notamment en grands ensembles, sur les communes de la rive gauche : Grand Quevilly, Petit Quevilly et Sotteville-les-Rouen, et par conséquent une certaine ségrégation sociale entre la rive gauche ouvrière et la rive droite de la vieille ville plus bourgeoise.
    » -Alexandra Monot, La leçon de géographie, Paris, Bréal, 2011, 143 pages, p.104.

    https://academienouvelle.forumactif.org/t8534-didier-mendibil-le-sentiment-d-insecurite-en-centre-ville-rouen#9778

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Calvados_(d%C3%A9partement)

    https://actu.fr/normandie/ouistreham_14488/villas-de-ouistreham-un-livre-reference-de-florent-herouard-sur-le-patrimoine_43802683.html

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouistreham



    Dernière édition par Johnathan R. Razorback le Ven 29 Juil - 17:30, édité 8 fois


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    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

    « Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion. » -Hegel, La Raison dans l'Histoire.

    « Mais parfois le plus clair regard aime aussi l’ombre. » -Friedrich Hölderlin, "Pain et Vin".

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    Message par Johnathan R. Razorback Sam 11 Avr - 16:45

    "Si la présence d'hommes dans le futur espace normand est probablement très ancienne (vers -600 000 av. J.C.), et attestée vers -400 000 (St-Pierre-lès-Elbeuf, S.M.) et vers -200 000 (Tourville-la-Rivière, S.M.), c'est au paléolithique supérieur, et plus précisément au Magdalénien (vers -12 000) qu'appartiennent les premiers sites vraiment remarquables." (p.10)

    "Néolithique […] époque de "renaissance" où l'homme invente la poterie, domestique l'animal, et remplace la cueillette par les cultures." (p.11)

    "Vers -400 av. J.C., ce qui deviendra la Normandie, et qui semble déjà assez peuplé, l'est toujours par ces petits hommes d'origine danubienne […] Les Gaulois, ces peuples celtes venus d'Europe centrale par vagues successives, ne sont toujours pas là, et ce n'est sans doute pas avant le 4ème siècle qu'ils atteignent nos côtes. Encore les Belges n'arriveront-ils qu'au IIIe siècle av. J.C., pour s'installer au nord de la Seine. Ces nouveaux venus ont-ils fait disparaître les populations antérieures ? Ils les ont plutôt absorbées, sans doute après des contacts un peu rudes. Surtout, leur civilisation étant plus élaborée, les Gaulois ont imposé leur religion, leur armement, leur structure politique en "cités", leur langue aussi, même si on la connaît mal." (p.13)

    "Au moment où commence la conquête romaine, les terres appelées à devenir normandes n'ont apparemment aucune vocation à former un jour un ensemble. Elles sont, comme le reste de la Gaule, divisées en petits territoires, les pagi, ("pays"), occupés chacun par une peuplade volontiers opposées à ses voisines. Mieux, tandis qu'au sud de la Seine vivent des Celtes appartenant à la grande famille armoricaine, on passe au nord du fleuve dans le domaine des Belges, venus plus tardivement (IIIe siècle ?), et qui sont peut-être des Germains celtisés. A ce groupe appartiennent les Calètes (pays de Caux) et les Véliocasses (Rouen). A celui des Gaulois proprement dits appartiennent les Aulerques - Éburoviciens (région d'Évreux) ; les Lexoniens (région de Lisieux) ; les Sagiens (Sées) ; les Ésuviens (Argentan) ; les Viducasses (plaine de Caen) ; les Bajocasses (Bessin) ; les Unelles (Cotentin) et les Abrincates (Avranches). Un "pagus" correspond souvent à une petite région naturelle. Il a un chef-lieu, bourgade ou petite ville ; il a des magistrats, une monnaie, et surtout le sentiment de former une entité spécifique, au point que le souvenir de certains "pagi" vit encore aujourd'hui: pays d'Auge, Bessin, Cotentin…" (p.14)

    "En 56 av. J.C., tandis qu'il doit faire face à la révolte des Vénétes, César envoie un légat, Q. Titurius Sabinus, surveiller les populations mal soumises du nord-ouest. Mais elles se soulèvent également, à l'instigation et sous le commandement du chef des Unelles, Viridovix. Ce dernier regroupe bientôt une armée nombreuse, comprenant, outre les Gaulois du Cotentin et de l'Avranchin, des Lexoviens, des Éburoviciens, des Coriosolites (Côtes d'Armor), bref, une "masse accourue de tous les horizons de la Gaule", écrit César, "larrons" mobilisés par l'appât du butin. Surpris, Sabinus regroupe ses trois légions à l'intérieur d'un camp solidement retranché, l'un de ces célèbres "castra" romains entourés d'un vallum (palissades et fossés). En face, Viridovix voudrait combattre et s'impatiente, mais Sabinus ne bouge pas. Mieux, il fait par un transfuge courir le bruit qu'il a très peur, et qu'il va lever nuitamment le camp, par crainte d'avoir à affronter l'armée gauloise ! A cette nouvelle, Viridovix attaque joyeusement un ennemi qu'il croit déjà vaincu. Mais les Gaulois se heurtent aux fortifications romaines et sont bientôt écrasés. […]

    Les choses se déroulèrent-elles ainsi ? Des Gaulois sottement braves vaincus par des Romains moins nombreux mais intelligents: c'est un peu un leitmotiv chez César, ce qui peut faire douter de l'exactitude des détails. Où se déroulèrent ces combats ? […]
    Malgré cet échec cuisant, plusieurs des tribus révoltées en 56 enverront en 52 des troupes à Vercingétorix, et participeront au soulèvement général. En 51 encore, Calètes et Véliocasses sont remuants. Ensuite, toute la contrée plonge pour plusieurs siècles dans la quiétude de la "pax romana".
    " (p.15)

    "La Normandie s'est enfin avisée en dépit d'en découpage en deux régions, qu'on peut juger fâcheux (ne serait-ce que pour sa promotion), qu'elle disposait d'un capital touristique exceptionnel. Proche de Paris mais aussi de la Belgique ou encore de la Grande-Bretagne, la voilà qui comprend que dans un contexte économique maussade, elle peut résolument sortir du triangle d'activité économique Rouen-Le Havre-Caen pour mettre en valeur son pays tout entier. [...]

    Comme l'a souligné l'événement du 14 juillet 1989 [500 000 personnes sur les quais de Rouen), la Normandie, c'est d'abord la mer, une côte de 550 km aux paysages profondément contrastés: côte sauvage du nord-Cotentin, plages familiales de la Côte de Nacre, falaises du Pays de Caux, hauts-lieux de la villégiature parisienne que sont Cabourg, Trouville et surtout Deauville, si justement surnommé le 21e arrondissement de Paris. Hauts-lieux de villégiature, hauts-lieux de visite aussi: Honfleur, le Mont-Saint-Michel, dont plus personne n'ose dire aujourd'hui qu'il aurait été breton sinon dans de très courtes périodes du IXe siècle
    ." (p.279)

    "La tapisserie de Bayeux (une broderie en fait) [...] draine à elle seule plus d'un demi-million de visiteurs vers la capitale du Bessin. Le plus amusant c'est que cette œuvre unique et splendide intéresse principalement les touristes britanniques, tout comme le tombeau de Guillaume dans le chœur de l'abbaye aux Hommes." (p.280)

    "A conjuguer bien sûr avec le tourisme vert et ses routes (parfois fléchées de façon incertaine mais qu'importe, à l'heure du GPS): route du cidre dans le Pays d'Auge, route des moulins à l'ouest de Caen, route des abbayes, sans parler des quatre Parcs Naturels Régionaux (Boucle de la Seine Normande, Marais du Cotentin et du Bessin, Perche, Normandie-Maine)." (p.281)

    "On inaugure le 20 janvier 1995 le pont de Normandie, véritable trait d'union entre Le Havre et Honfleur, c'est-à-dire la Haute et la Basse-Normandie. C'est aussi le maillon qui permet de continuer la précieuse autoroute des estuaires qui reliera bientôt totalement le nord et le sud de l'Europe en évitant Paris. [...]

    N'oublions pas le pont de Tancarville qui eut lui aussi son heure de gloire. Inauguré le 25 juillet 1959, il est lui aussi révolutionnaire pour son époque avec deux pylônes de 125 mètres suspendant un tablier à 48 mètres de la Seine et une longueur totale de 1400 mètres (à l'époque, l'un des ponts les plus longs d'Europe). Lui aussi remplit une fonction économique vitale, constituant le maillon indispensable à l'autoroute reliant Rouen au Havre et, bien avant le pont de Normandie, et avant celui de Brotonne mis en service en 1977, le premier à enjamber la Seine entre le Rouen et l'estuaire.
    " (p.287)

    "La Normandie est bien la patrie du cheval de course, "le haras de la France". Plus de 70% des pur-sang et des trotteurs français sont élevées en Basse-Normandie." (p.292)
    -Roger Jouet et Claude Quétel, Histoire de la Normandie, Orep éditions, 2009, 311 pages.



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