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    Christophe Erismann, L'Homme commun. La génèse du réalisme ontologique durant le haut Moyen Age

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    Message par Johnathan R. Razorback Lun 19 Avr - 13:21

    https://univie.academia.edu/ChristopheErismann

    "Aristotelian realism, according to which universals are not, as in Platonic Realism, separate from particular things, but are, rather, immanent in them, so that a particular member of a natural kind is a species (for instance, Man) individuated by accidents. [...]
    Six Theses:
    -Not just particular substances, but also species and genera are real.
    -Genera and species are the cause of the realities subordinated to them -the particulars.
    -The genus or species is entirely and simultaneously present in each of its subdivisions.
    -The specific substance is common to all members of a species.
    -Individuals of the same species are individuated by a unique bundle of accidents.
    " (p.VII)

    "
    (pp.VIII-X)

    "Erismann is a pupil of De Libera's." (p.XI)
    -John Marenbon, préface à Christophe Erismann, L'Homme commun. La génèse du réalisme ontologique durant le haut Moyen Age, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, Sic et non, 2011, 459 pages.

    "Ce livre a pour objet une position philosophique, un ensemble cohérent de thèses. Ces thèses s'articulent autour de la conviction qu'il existe dans le monde qui nous entoure, certes des particuliers ou individus -ce chien, cet arbre- mais aussi des entités universelles. Ces entités n'existent pas séparées des individus, mais intégralement réalisées en eux, sans variation ni degré. Ainsi, le même universel tortue existe simultanément et intégralement dans chaque tortue individuelle. Le présent livre retrace l'histoire de cette position -le réalisme ontologique de l'immanence- en abordant successivement sa généalogie grecque, puis son élaboration conceptuelle durant les premiers siècles du Moyen Age latin." (p.XIII)

    "Il est pour moi évident que le haut Moyen Age latin est une période philosophique. Sa philosophie, certes particulière, est probablement unique, très certainement différente. Cette époque n'est ni celle des écoles philosophiques de l'Antiquité ni celle des universités de l'autre Moyen Age. La variété des oeuvres accessibles ne connaît ni la richesse moderne ni même celle du XIIIe siècle. Mais de ces circonstances et du génie de quelques hommes est née une pensée propre, originale, et d'un grand intérêt. Et si la théologie occupe une place prépondérante dans la réflexion altomédiévale, elle n'en épuise pas le champ et peut même, comme nous le verrons, constituer une expérience de pensée philosophique.

    La dernière conviction que je tiens à exprimer ici touche à l'actualité et à la portée du sujet. Les catégories sont intimement liées à l'histoire de la métaphysique occidentale, car une métaphysique se construit grâce à et avec des catégories de l'être. [...] La métaphysique n'est pas un corpus de textes à jamais clos, une discipline morte, mais elle est, selon l'expression de Frédéric Nef, parmi nous. La démarche qui consiste à s'enquérir de la structure du monde et de la nature des entités qui le composent est des plus actuelles.
    "(pp.XIV-XV)
    -Christophe Erismann, L'Homme commun. La génèse du réalisme ontologique durant le haut Moyen Age, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, Sic et non, 2011, 459 pages.



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