L'Académie nouvelle

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
L'Académie nouvelle

Forum d'archivage politique et scientifique


    Valère Maxime, Faits et dits mémorables

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
    Admin


    Messages : 19795
    Date d'inscription : 12/08/2013
    Localisation : France

    Valère Maxime, Faits et dits mémorables Empty Valère Maxime, Faits et dits mémorables

    Message par Johnathan R. Razorback Lun 9 Aoû - 16:23

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Val%C3%A8re_Maxime

    "Si les anciens orateurs commençaient à juste titre leurs discours par une invocation à Jupiter très bon et très grand, si les plus excellents poètes ont tiré les débuts de leurs poèmes d'un appel à quelque puissance divine, j'aurai, dans ma faiblesse, recours à votre bienveillance avec d'autant plus de raison que la divinité des autres dieux se fonde sur une croyance, tandis que la vôtre, se révélant par un témoignage sensible, s'offre à nos yeux sous l'apparence d'un astre semblable à ces astres de votre père et de votre aïeul, dont l'extraordinaire lueur a ajouté à nos cérémonies tant d'éclat et de splendeur. Les autres dieux, nous les avons reçus de la tradition ; mais les Césars, c'est nous qui les avons faits dieux.
    Mon intention étant de commencer par la religion, je vais en exposer sommairement les principes.
    "
    -Valère Maxime, Faits et dits mémorables, Préface, in Œuvres complètes, Garnier, édition de 1935: http://remacle.org/bloodwolf/historiens/valere/index.htm

    "Nos anciens ont voulu qu'on demandât la connaissance des fêtes fixes et annuelles à la science des pontifes, la garantie du succès dans les entreprises aux observations des augures, l'interprétation des oracles d'Apollon aux livres des devins, le secret de conjurer les mauvais présages à l'art des Etrusques. C'est aussi en vertu d'un usage de nos ancêtres qu'on a recours aux pratiques religieuses dans les différentes circonstances, à la prière pour recommander quelque chose aux dieux, aux vœux pour leur demander une faveur, aux actions de grâces pour s'acquitter d'une promesse, aux bons présages pour consulter les entrailles des victimes ou les oracles, aux sacrifices pour célébrer une fête annuelle, ainsi que pour détourner les menaces des prodiges et de la foudre.

    Tel fut chez les anciens Romains le souci non seulement de maintenir, mais encore d'amplifier le culte que, à une époque où l'État était déjà très florissant et très riche, ils confièrent, en vertu d'un sénatus-consulte, dix enfants des premières familles à chacune des tribus de l'Étrurie pour les faire instruire dans la science des choses sacrées, et que, voulant honorer Cérès à la manière des Grecs, ils firent venir de Velia, alors que cette place n'avait pas encore reçu le titre de cité, une prêtresse nommée Calliphana ou, selon d'autres, Calliphoena, capable de régler le culte de la déesse selon les rites anciens (an de R. 356). Et quoiqu'ils eussent à Rome un temple magnifique de cette déesse, néanmoins pendant les troubles provoqués par les Gracques, avertis par les livres sibyllins d'apaiser l'antique Cérès, ils envoyèrent à Henna, qu'ils regardaient comme le berceau de son culte, dix ambassadeurs pour se la rendre propice."

    "Tibérius Gracchus écrivit de son gouvernement au collège des augures pour l'informer qu'en lisant les livres relatifs aux cérémonies publiques, il avait remarqué un manquement aux rites dans l'établissement de la tente augurale, lors des comices consulaires qu'il avait tenus lui-même. Cette affaire fit l'objet d'un rapport des augures au sénat et, sur l'ordre du sénat, C. Figulus et Scipion Nasica revinrent à Rome, l'un de la Gaule, l'autre de la Corse, et abdiquèrent le consulat."

    "Le nom de L. Furius Bibaculus est éclipsé par ceux de tant de consulaires si illustres et son exemple peut à peine trouver place après Marcellus. Mais on ne saurait lui refuser le double mérite de la piété filiale et des sentiments religieux. Alors qu'il était préteur, sur l'invitation de son père qui était chef du collège des Saliens, il porta les boucliers sacrés, précédé de ses six licteurs, quoiqu'il fût dispensé de ce service par un privilège de sa dignité. C'est que notre cité a toujours pensé que tout devait céder à la religion, même dans les personnages qu'elle a voulu revêtir de l'éclat d'une très haute autorité. Aussi le pouvoir s'est-il soumis sans hésiter à la religion, persuadé qu'il ne réussirait à gouverner les affaires humaines que par une entière et constante obéissance à la puissance divine."

    "Nos ancêtres montrèrent encore sous le consulat de P. Cornélius et de Baebius Tamphilus une grande sollicitude pour le maintien de la religion. Des cultivateurs, en remuant la terre à quelque profondeur dans le champ du greffier L. Pétilius, au pied du Janicule, trouvèrent deux coffres de pierre : l'un, selon l'inscription qu'on y lisait, avait contenu le corps de Numa Pompilius, dans l'autre on avait enfermé sept livres latins sur le droit pontifical et autant de livres grecs de doctrine philosophique. On se préoccupa de conserver très soigneusement les livres latins. Quant aux livres grecs, comme ils paraissaient tendre à détruire la religion, le préteur urbain Q. Pétilius, en vertu d'un ordre du sénat, les fit brûler par la main des ministres chargés des sacrifices sur un feu allumé en place publique. Ces hommes du vieux temps ne voulurent garder au sein de cette cité rien qui pût détourner les esprits du culte des dieux."

    "Combien l'on trouve plus de respect pour les dieux dans notre sénat ! Après la bataille de Cannes, il défendit par un décret aux dames romaines de prolonger leur deuil au-delà de trente jours, afin qu'elles pussent célébrer les mystères de Cérès, car presque plus de la moitié de l'armée romaine étant restée sur ce champ d'exécrable et cruelle mémoire, il n'y avait pas de maison qui n'eût sa part d'affliction. Ainsi les mères et les filles, les épouses et les sœurs de ceux qui venaient de périr furent contraintes d'essuyer leurs larmes, de quitter les signes de la douleur et d'aller en robes blanches porter l'encens sur les autels."

    "Tibérius Gracchus, se préparant à faire une révolution, consulta les auspices dans sa maison au point du jour ; leur réponse fut extrêmement défavorable. En effet, étant sorti de chez lui, il se heurta le pied assez rudement pour se luxer un orteil. Ensuite trois corbeaux, croassant à sa rencontre, détachèrent un morceau de tuile et le firent tomber devant lui. Il ne tint pas compte de ces présages et bientôt, chassé du Capitole par le grand pontife Scipion Nasica, il tomba frappé d'un fragment de banquette."

    "Cicéron fut averti par un présage de l'approche de sa mort. Il était dans sa villa de Gaëte : sous ses yeux un corbeau secoua et arracha de sa place l'aiguille d'un cadran solaire, puis accourut à lui et, saisissant de son bec le pan de sa robe, il s'y tint attaché jusqu'à ce qu'un esclave vînt annoncer à Cicéron l'arrivée des soldats chargés de le mettre à mort."

    "La fin malheureuse que M. Brutus avait méritée pour son parricide fut aussi annoncée par un présage précis. Après cet horrible forfait, comme il célébrait l'anniversaire de sa naissance et qu'il voulait citer un vers grec, sa mémoire lui rappela de préférence le passage d'Homère :

    Je meurs victime de la Parque funeste et du fils de Leto

    Ce fut en effet Apollon, dont le nom avait été donné pour signe de ralliement par Octave et Antoine, qui, à la bataille de Philippes, dirigea sur lui ses traits."

    "L. Sylla, consul pendant la guerre sociale, faisait un sacrifice sur le territoire de Nole, devant la tente prétorienne. Tout à coup, il vit s'échapper un serpent du pied de l'autel. À cette vue, sur le conseil de l'aruspice Postumius, il se hâta de mettre son armée en campagne et s'empara d'un camp retranché des Samnites. Cette victoire fut le premier degré et comme le fondement de la puissance si considérable qu'il acquit dans la suite."

    "On voit un citoyen aussi sérieux que Tib. Gracchus ne pas échapper à son triste sort malgré l'avertissement d'un prodige et malgré sa prudence. Étant proconsul, il faisait un sacrifice dans la Lucanie. Tout à coup deux serpents, sortis d'une retraite cachée, se mirent à manger le foie de la victime qu'il venait d'immoler et retournèrent dans leur refuge. Sur cet incident, l'on recommença le sacrifice. Même prodige. On immola encore une troisième victime et, bien qu'on eût surveillé les entrailles avec plus de soin, on ne put empêcher ni l'arrivée subreptice des serpents ni leur fuite. Les aruspices eurent beau déclarer que ce prodige intéressait la vie du général. Gracchus cependant ne sut pas déjouer le piège que lui préparait la perfidie de Flavius, son hôte, et conduit par celui-ci dans un endroit où Magon, général des Carthaginois, s'était embusqué avec des soldats armés, il fut assassiné sans défense."

    "Et comment puis-je mieux entamer ce sujet qu'en évoquant le souvenir sacro-saint du divin Auguste ? Son médecin Artorius, la nuit qui précéda la journée, où, dans les plaines de Philippes, les armées romaines luttèrent entre elles, vit en songe apparaître devant lui la figure de Minerve. Elle lui prescrivit d'avertir ce prince, alors gravement malade, de ne pas manquer, malgré son mauvais état de santé, d'assister au prochain combat. Sur cet avis, César se fit porter en litière dans les rangs de l'armée et, tandis que, sur le champ de bataille, prodiguant ses efforts au-delà de ses forces, il veillait à assurer la victoire, son camp fut pris par Brutus. Que devons-nous donc penser, sinon que la faveur des dieux protégeant une tête déjà destinée à l'immortalité, voulut ne pas lui laisser subir, sous les coups de la fortune, un traitement indigne d'une âme céleste."

    "Cicéron, banni de Rome par les menées de ses ennemis, logeait dans une maison de campagne de la plaine d'Atina. Tandis qu'il était plongé dans le sommeil, il lui sembla que, errant dans des lieux déserts et impraticables, il avait rencontré Marius revêtu des insignes du consulat, et qui lui demandait pourquoi il allait ainsi à l'aventure et avec un air si triste. Apprenant le malheur dont il était frappé, Marius l'avait pris par la main et l'avait remis au plus proche de ses licteurs, pour le faire conduire dans l'édifice qu'il avait lui-même élevé : là, en effet, disait-il, résidait pour Cicéron l'espoir d'un sort plus heureux. Et l'événement confirma cette promesse. C'est dans le temple de Jupiter, construit par Marius, que fut pris le sénatus‑consulte rappelant Cicéron."

    "C. Gracchus fut aussi averti en songe d'une manière claire et frappante du sort affreux qui le menaçait. Étant profondément endormi, il vit l'ombre de Tibérius, son frère, qui lui disait qu'il ne pourrait par aucun moyen éviter le destin sous les coups duquel il avait lui-même succombé.  Et ce songe, c'est par Gracchus lui-même que beaucoup l'ont entendu raconter, avant qu'il prît possession de ce tribunat, où il trouva la même fin que son frère. Célius, historien digne de foi, écrit aussi dans son Histoire romaine qu'il en a entendu parler du vivant même de C. Gracchus."

    "Il y a sur la voie Latine, à quatre milles de Rome, une statue érigée à la Fortune des femmes et qui lui fut consacrée, en même temps que son temple, à l'époque où Coriolan, prêt à détruire sa patrie, en fut détourné par les prières de sa mère."

    "Avec le nom de la ville d'où notre cité tire son origine, se présente à mon esprit le divin Jules, magnifique rejeton de la race albaine. À la bataille de Philippes, C. Cassius, qu'on ne saurait nommer, sans ajouter à son nom celui de parricide de la patrie, continuait à se battre avec acharnement, lorsqu'il vit César sous des apparences majestueuses et plus qu'humaines, couvert du manteau de pourpre, l'air menaçant et qui fondait sur lui à toute bride. À cet aspect, saisi d'épouvante, il tourna le dos à l'ennemi en s'écriant : "Que faut-il faire de plus, s'il ne suffit pas de l'avoir tué ?" Non, Cassius, tu n'avais pas tué César : il n'y a pas de force qui puisse anéantir une divinité, mais en attentant à la vie de son corps mortel, tu as mérité la colère de ce dieu."
    -Valère Maxime, Faits et dits mémorables, Livre I, in Œuvres complètes, Garnier, édition de 1935: http://remacle.org/bloodwolf/historiens/valere/index.htm

    "Il importe de faire connaître les éléments constitutifs du bonheur dont nous jouissons sous le meilleur des princes, afin que la considération même du passé puisse servir au progrès moral de notre temps."
    -Valère Maxime, Faits et dits mémorables, Livre II, in Œuvres complètes, Garnier, édition de 1935: http://remacle.org/bloodwolf/historiens/valere/index.htm

    "1. En tête des exemples de pudeur pris parmi les Romains se présente Lucrèce, dont l'âme virile fut par une ironie du sort, unie à un corps de femme. Après avoir subi la violence de Sex. Tarquin, fils du roi Tarquin le Superbe, elle se plaignit avec véhémence, au milieu de ses proches assemblés, de l'outrage qu'elle venait de recevoir et elle se frappa d'un poignard qu'elle avait secrètement apporté sous sa robe. Sa mort héroïque fournit au peuple romain l'occasion de substituer le pouvoir consulaire à l'autorité royale. (An de R. 211.)
    2. Ainsi Lucrèce ne put, après une telle injure, supporter la vie. Virginius, plébéien par la naissance, mais patricien par les sentiments, pour ne pas laisser sur sa famille la souillure du déshonneur, n'hésita pas à sacrifier son propre sang. Voyant que le décemvir Appius Claudius, fort de toute la puissance que lui donnait sa dignité, cherchait par tous les moyens à déshonorer sa fille, il amena celle-ci sur le forum et la tua : il aima mieux se faire le meurtrier de sa fille encore pure que de rester le père d'une fille déshonorée. (An de R. 304.)
    3. Il y eut la même force de caractère chez le chevalier romain Pontius Aufidianus. Informé que le gouverneur de ses enfants avait livré l'honneur de sa fille à Fannius Saturninus, il ne se contenta pas de punir du dernier supplice l'esclave criminel, il fit périr encore sa fille. Ainsi, pour n'avoir pas à célébrer un mariage déshonorant, il fit des funérailles prématurées.
    4. Et P. Maenius, quel sévère gardien de la pudeur ! Il punit de mort un de ses affranchis qu'il aimait pourtant beaucoup, ayant eu connaissance qu'il avait donné un baiser à sa fille déjà nubile; on pouvait croire cependant que cette faute avait pour cause moins une passion coupable qu'une simple erreur. Mais il jugea qu'il importait d'imprimer, par la rigueur du châtiment, dans le coeur encore tendre de sa fille les principes de la pudeur : par une punition si sévère il lui apprit à conserver purs et intacts pour un époux, je ne dis pas seulement sa virginité, mais même ses baisers."

    "Métellus Céler se montra aussi ardent à punir une intention honteuse, en assignant Cn. Sergius Silus devant le peuple pour avoir offert de l'argent à une mère de famille et en le faisant condamner sur cette seule accusation. Car ce qui fut alors soumis aux juges, ce n'est pas l'acte, mais l'intention, et le seul désir de la faute fit plus pour la condamnation de l'accusé que ne fit pour son excuse le fait de ne l'avoir pas commise."

    "Mais énumérons aussi rapidement ceux qui pour venger la pudeur outragée n'ont écouté que leur indignation sans recourir aux moyens légaux. Sempronius Musca fit mourir sous le fouet C. Gellius qu'il avait surpris en adultère ; C. Memmius assomma à coups de poings L. Octavius, pris aussi en flagrant délit ; d'autres, surpris dans le même crime, comme Carbon Attiénus par Vibiénus, Pontius par P. Cérennius, subirent la castration. Celui qui prit sur le fait Cn. Furius Brocchus le livra aux outrages de ses esclaves. Tous ces hommes offenses suivirent l'impulsion de leur colère et on ne leur en fit pas un crime."
    -Valère Maxime, Faits et dits mémorables, Livre VI, in Œuvres complètes, Garnier, édition de 1935: http://remacle.org/bloodwolf/historiens/valere/index.htm

    "Nous avons rapporté beaucoup d'exemples de l'inconstance de la fortune ; mais nous n'en pouvons raconter qu'un très petit nombre de sa faveur persistante. C'est preuve qu'elle se plaît à prodiguer le malheur et qu'elle ne donne le bonheur qu'avec parcimonie. Mais, quand une fois elle s'est imposé d'oublier sa malignité, elle ne se contente pas de combler un homme des plus grands biens, elle lui en assure encore la possession pour toujours.

    Voyons donc par quelle suite de bienfaits elle conduisit Q. Métellus au comble du bonheur, sans que sa bienveillance se soit jamais lassée depuis le premier jour de sa vie jusqu'à sa dernière heure. Elle voulut qu'il acquît dans la première ville du monde ; elle le fit sortir d'une très illustre famille ; à ces avantages elle ajouta les plus rares qualités de l'esprit et des forces physiques qui lui permissent de supporter les fatigues ; elle lui donna une épouse aussi remarquable par sa vertu que par sa fécondité ; elle lui accorda l'honneur du consulat, le commandement des armées, la gloire d'un magnifique triomphe ; elle lui procura la satisfaction de voir en même temps trois de ses fils, dont l'un même avait été honoré de la censure et du triomphe, devenus personnages consulaires et un quatrième qui avait exercé la préture, de marier trois filles et presser sur son sein leurs enfants. Tant de naissances, tant de berceaux, tant de toges viriles, tant de torches nuptiales, une telle abondance de dignités, de commandements, en un mot de motifs de joie, et par contre pas un deuil, pas une larme, pas un sujet de tristesse ! Contemplez le ciel : à peine y trouverez-vous un pareil bonheur, puisque nous voyons les plus grands poètes donner aux dieux des afflictions et des douleurs. Cette vie qui s'était écoulée si heureusement eut une fin qui ne la démentit pas : Métellus en effet mourut dans la vieillesse la plus avancée d'une mort douce entre les bras et sous les baisers d'êtres chers et ses fils et ses gendres portèrent son corps sur leurs épaules à travers Rome pour le mettre sur le bûcher."
    -Valère Maxime, Faits et dits mémorables, Livre VII, in Œuvres complètes, Garnier, édition de 1935: http://remacle.org/bloodwolf/historiens/valere/index.htm




    _________________
    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

    « Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion. » -Hegel, La Raison dans l'Histoire.

    « Mais parfois le plus clair regard aime aussi l’ombre. » -Friedrich Hölderlin, "Pain et Vin".


      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai - 15:24