https://fr.book4you.org/book/18823841/107736
"Le problème du centre est qu’il est extrêmement difficile à cerner et à analyser, ce qui amène souvent à nier son existence."
"Marcel Gauchet voit dans la politique le lieu des affrontements autour de l’articulation entre « pouvoirs du privé et puissance publique », se référant aux analyses de Louis Dumont qui définissait la gauche par l’engagement de principe en faveur de l’individualisme face à une droite holiste, qui place les droits de la société au-dessus et contre l’individu." (p.14)
"Si la République est incontestablement une conquête « de gauche », la gauche et le parti républicain ne s’identifient pas toujours l’un à l’autre, et la République ne procède pas de la seule gauche." (p.16)
-Jean-Jacques Becker & Gilles Candar, avant-propos à Histoire des gauches en France, Volume 1 "L'héritage du XIXe siècle", Paris, La Découvert, 2004.
"À chercher l’essence de l’opposition dans sa formule la plus générale, on en arrive presque à un clivage psychologique, ou du moins plus facile à définir en termes psychologiques qu’en termes métaphysiques. Être à droite, c’est être conservateur, que ce soit par traditionalisme catholique ou par « science » sociale comtiste, voire par simple « sagesse », la vertu de la prudence : on sait ce que l’on a, qui est vaguement acceptable, tandis que l’innovation offre des risques qui ne le sont peut-être pas. En face, la gauche est le camp d’un optimisme justifié par le rationalisme : il y a des maux à corriger ; puisqu’il y a eu, dans le passé, des réformes heureuses, prenons le risque de nouvelles pour demain." (p.26)
-Maurice Agulhon, "La gauche, l'idée, le mot", in Jean-Jacques Becker & Gilles Candar, avant-propos à Histoire des gauches en France, Volume 1 "L'héritage du XIXe siècle", Paris, La Découvert, 2004.
"Le problème du centre est qu’il est extrêmement difficile à cerner et à analyser, ce qui amène souvent à nier son existence."
"Marcel Gauchet voit dans la politique le lieu des affrontements autour de l’articulation entre « pouvoirs du privé et puissance publique », se référant aux analyses de Louis Dumont qui définissait la gauche par l’engagement de principe en faveur de l’individualisme face à une droite holiste, qui place les droits de la société au-dessus et contre l’individu." (p.14)
"Si la République est incontestablement une conquête « de gauche », la gauche et le parti républicain ne s’identifient pas toujours l’un à l’autre, et la République ne procède pas de la seule gauche." (p.16)
-Jean-Jacques Becker & Gilles Candar, avant-propos à Histoire des gauches en France, Volume 1 "L'héritage du XIXe siècle", Paris, La Découvert, 2004.
"À chercher l’essence de l’opposition dans sa formule la plus générale, on en arrive presque à un clivage psychologique, ou du moins plus facile à définir en termes psychologiques qu’en termes métaphysiques. Être à droite, c’est être conservateur, que ce soit par traditionalisme catholique ou par « science » sociale comtiste, voire par simple « sagesse », la vertu de la prudence : on sait ce que l’on a, qui est vaguement acceptable, tandis que l’innovation offre des risques qui ne le sont peut-être pas. En face, la gauche est le camp d’un optimisme justifié par le rationalisme : il y a des maux à corriger ; puisqu’il y a eu, dans le passé, des réformes heureuses, prenons le risque de nouvelles pour demain." (p.26)
-Maurice Agulhon, "La gauche, l'idée, le mot", in Jean-Jacques Becker & Gilles Candar, avant-propos à Histoire des gauches en France, Volume 1 "L'héritage du XIXe siècle", Paris, La Découvert, 2004.