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    Chris Philo & Chris Wilbert, Animal Spaces Beastly Places. New Geographies of Human-Animal Relations

    Johnathan R. Razorback
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    Message par Johnathan R. Razorback Jeu 2 Juin - 13:45

    https://fr.book4you.org/book/886972/59104e

    "A ‘new’ animal geography has emerged to explore the dimensions of space and place which cannot but sit at the heart of these relations, and contributions here are now running alongside more established anthropological, sociological and psychological investigations into human—animal relations [...] An older engagement between academic geography and the subject-matter of animals, often cast as ‘zoogeography’, had been preoccupied with mapping the distributions of animals—describing and sometimes striving to explain their
    spatial patterns and place associations—and in so doing it had tended to regard animals as ‘natural’ objects to be studied in isolation from their human neighbours. A branch of geographical inquiry expressly named as ‘animal geography’ secured a modest foothold for itself, notably when it was positioned as one of the ‘systematic geographies’ by Hartshorne in his famous diagram of the discipline’s logical structure (Hartshorne 1939:147, Figure 1). The importance to animal geography of the human influence on animal lives was noted in a few papers published in the 1950s and 1960s, particularly in Bennett’s (1960) explicit call for a ‘cultural animal geography’ drawing upon the interest of the Berkeley School in themes such as animal domestication, but the connections to research in human geography (as opposed to physical geography) remained tenuous. In fact, Davies (1961:412) complained that the concerns of animal geography remained ‘too remote from the central problems of human geography’. It was therefore not until much more recently that geographers in any number began to recognise the possibilities for, and indeed socio-ecological importance of, a revived animal geography which would focus squarely on the complex entanglings of human—animal relations with space, place, location, environment and landscape." (p.4)

    "The emphasis now is indeed on excavating the kinds of networks of human—animal relations sketched out in the opening examples, tracing their ‘topologies’ (Whatmore and Thorne 1998), and showing how the spaces and places involved make a difference to the very constitution of the relations in play." (p.5)

    "It thereby endeavours to discern the many ways in which animals are ‘placed’ by human societies in their local material spaces (settlements, fields, farms, factories, and so on), as well as in a host of imaginary, literary, psychological and even virtual spaces. It is thus not only the physical presence of animals which is of importance here, since animals also exist in our human imaginings—in the spoken and written spaces of folklore, nursery rhymes, novels and treatises; in the virtual spaces of television or cinema, in cartoons and animation—while they are also used as symbols to sell a huge variety of commodities and products." (p.5)

    "In our view, it is also vital to give credence to the practices that are folded into the making of representations, and—at the core of the matter—to ask how animals themselves may figure in these practices. This question duly raises broader concerns about non-human agency, about the agency of animals, and the extent to which we can say that animals destabilise, transgress or even resist our human orderings, including spatial ones. Noske’s (1989:169) query, which she frames in terms of anthropology, can hence be paraphrased for geography: that is, can a ‘real’ geography of animals be developed, rather than an anthropocentric geography of humans in relation to animals ?" (p.5)

    "Allow the ‘what is an animal ?’ question to remain partially open." (p.9)
    -Chris Philo & Chris Wilbert (eds.), Animal Spaces, Beastly Places. New Geographies of Human-Animal Relations, Routledge & Taylor & Francis group, 2005 (2001 pour la première édition britannique), 310 pages.




    _________________
    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

    « Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion. » -Hegel, La Raison dans l'Histoire.

    « Mais parfois le plus clair regard aime aussi l’ombre. » -Friedrich Hölderlin, "Pain et Vin".

    Johnathan R. Razorback
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    Chris Philo & Chris Wilbert, Animal Spaces Beastly Places. New Geographies of Human-Animal Relations Empty Re: Chris Philo & Chris Wilbert, Animal Spaces Beastly Places. New Geographies of Human-Animal Relations

    Message par Johnathan R. Razorback Dim 5 Juin - 15:46

    "Une "nouvelle" géographie animale a vu le jour pour explorer les dimensions de l'espace et du lieu qui ne peuvent qu'être au cœur de ces relations, et les contributions à ce sujet côtoient désormais des enquêtes anthropologiques, sociologiques et psychologiques plus établies sur les relations homme-animal [...].

    Un dialogue plus ancien entre la géographie académique et le sujet des animaux, souvent qualifié de "zoogéographie", s'est préoccupé de cartographier la distribution des animaux - décrivant et parfois s'efforçant d'expliquer leurs schémas spatiaux et leurs associations de lieux. Ce faisant, elle a eu tendance à considérer les animaux comme des objets "naturels" à étudier indépendamment de leurs voisins humains. Une branche de la recherche géographique expressément nommée "géographie animale" s'est assurée une place modeste, notamment lorsqu'elle a été positionnée comme l'une des "géographies systématiques" par Hartshorne dans son célèbre diagramme de la structure logique de la discipline (Hartshorne 1939:147, Figure 1).

    L'importance pour la géographie animale de l'influence de l'homme sur la vie des animaux a été notée dans quelques articles publiés dans les années 1950 et 1960, notamment dans l'appel explicite de Bennett (1960) en faveur d'une "géographie animale culturelle" s'appuyant sur l'intérêt de l'école de Berkeley pour des thèmes tels que la domestication des animaux, mais les liens avec la recherche en géographie humaine (par opposition à la géographie physique) sont restés ténus. En fait, Davies (1961:412) se plaignait que les préoccupations de la géographie animale restaient "trop éloignées des problèmes centraux de la géographie humaine". Ce n'est donc que beaucoup plus récemment que des géographes de tous bords ont commencé à reconnaître les possibilités, et même l'importance socio-écologique, d'une géographie animale renouvelée qui se concentrerait carrément sur les enchevêtrements complexes des relations entre l'homme et l'animal avec l'espace, le lieu, l'emplacement, l'environnement et le paysage". (p.4)

    "L'accent est en effet mis désormais sur l'excavation des types de réseaux de relations homme-animal esquissés dans les exemples d'ouverture, en traçant leurs 'topologies' (Whatmore et Thorne 1998), et en montrant comment les espaces et les lieux impliqués font une différence dans la constitution même des relations en jeu." (p.5)

    "Elle s'efforce ainsi de discerner les multiples façons dont les animaux sont 'placés' par les sociétés humaines dans leurs espaces matériels locaux (établissements, champs, fermes, usines, etc.), ainsi que dans une foule d'espaces imaginaires, littéraires, psychologiques et même virtuels. Ce n'est donc pas seulement la présence physique des animaux qui est importante ici, puisque les animaux existent aussi dans nos imaginaires humains - dans les espaces parlés et écrits du folklore, des comptines, des romans et des traités ; dans les espaces virtuels de la télévision ou du cinéma, dans les dessins animés et les animations - tandis qu'ils sont aussi utilisés comme symboles pour vendre une grande variété de marchandises et de produits." (p.5)

    "Nous pensons qu'il est également essentiel d'accorder du crédit aux pratiques qui s'inscrivent dans la fabrication des représentations et, au cœur du problème, de se demander comment les animaux eux-mêmes peuvent figurer dans ces pratiques. Cette question soulève des préoccupations plus larges concernant l'agencivité non humaine, celle des animaux, et la mesure dans laquelle nous pouvons dire que les animaux déstabilisent, transgressent ou même résistent à nos ordres humains, y compris les ordres spatiaux. La question de Noske (1989:169), qu'elle formule en termes d'anthropologie, peut donc être paraphrasée pour la géographie : peut-on développer une "vraie" géographie des animaux, plutôt qu'une géographie anthropocentrique des humains en relation avec les animaux ?

    "Permettre que la question 'qu'est-ce qu'un animal ?' reste partiellement ouverte." (p.9)
    -Chris Philo & Chris Wilbert (eds.), Animal Spaces, Beastly Places. New Geographies of Human-Animal Relations, Routledge & Taylor & Francis group, 2005 (2001 pour la première édition britannique), 310 pages.




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