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    Robert Zimmer, Le grand livre des philosophes. Clefs d'accès aux œuvres classiques

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    Robert Zimmer, Le grand livre des philosophes. Clefs d'accès aux œuvres classiques Empty Robert Zimmer, Le grand livre des philosophes. Clefs d'accès aux œuvres classiques

    Message par Johnathan R. Razorback Dim 25 Sep - 8:17

    "Avec son Enquête sur l’entendement humain, Hume a tiré, plus radicalement que quiconque avant lui, les conséquences de l’enseignement que nous apporte l’expérience sur le plan philosophique. De ce que la métaphysique traditionnelle avait proposé jusqu’ici en matière de certitudes scientifiques, il ne resta plus grand-chose au bout du compte.

    Hume ne se préoccupait pourtant pas, à l’origine, de nettoyer les écuries de la métaphysique. De son travail sur la philosophie, il espérait au contraire une nouvelle vision positive sur le monde et un moyen de changer sa vie. Le jeune Hume était en effet un homme malheureux, marqué par une éducation rigoureusement religieuse liée à l’esprit du calvinisme. Né à Édimbourg, en 1711, c’est-à-dire quatre ans seulement après l’union de l’Écosse et de l’Angleterre, dans une famille écossaise très liée aux traditions il fut élevé à Ninewells, une petite bourgade située aux frontières sud-est du pays. C’est précisément dans cette région que le calvinisme écossais, introduit au XVI siècle par John Knox, avait laissé des traces particulièrement durables. Et notamment la conviction que le mal est profondément enraciné en l’homme. Le Dieu calviniste était un Dieu rigoureux, qui exigeait du contrôle de soi et une introspection permanente pour débusquer le péché humain jusque dans ses cachettes les plus reculées.

    Pour le jeune Hume aussi, l’introspection devint une habitude quotidienne, mais douloureuse, et la raison une instance prétendant montrer le bon chemin à la nature humaine. Il lui fut cependant difficile d’ignorer son propre caractère et les tendances qu’il impliquait. Le malaise inspiré par le fait que ses convictions religieuses attribuaient à la nature humaine le
    rôle d’un orphelin en institut d’éducation apparut rapidement. Il ne cessa d’entrer en conflit avec les espoirs que l’on portait en lui. Lorsqu’il eut quinze ans et qu’on l’envoya étudier le droit à Édimbourg, il n’y alla qu’à contrecœur. Il refusa l’enseignement qu’on y dispensait. Ce qui l’intéressait vraiment, c’étaient la littérature et la philosophie. De l’étude des auteurs antiques, il ne tira pas seulement un plaisir esthétique, mais aussi l’idéal existentiel de la paix de l’âme, qui passait aux yeux des écoles de philosophes de la fin de l’Antiquité, et notamment des stoïques, pour le parachèvement du bonheur. Mais ni l’ascèse chrétienne ni l’impassibilité antique ne purent réconcilier Hume avec lui-même. Il fut constamment perturbé par des dépressions et d’autres troubles psychosomatiques.

    En 1729, il interrompit ses études et rentra chez lui. Il n’accepta plus d’activités rémunérées que de manière occasionnelle. Il ne trouva pas d’emploi fixe, mais la fortune de son père lui apporta sans doute la liberté et l’indépendance dont il avait besoin pour s’adonner à ses goûts philosophiques. Le calviniste en Hume survécut toutefois encore longtemps. Il lui permit de développer une grande discipline de travail et de gérer méticuleusement les moyens financiers dont il disposait.

    Il s’intéressait principalement à une nouvelle vision de la nature humaine qui ne tenait pas compte des illusions rationalistes ou religieuses, mais de l’expérience. C’est ainsi qu’il découvrit la tradition de l’empirisme britannique, parmi lesquels les philosophes qui avaient parrainé les sciences empiriques modernes, Francis Bacon et Isaac Newton, mais aussi les philosophes des Lumières britanniques  : John Locke, George Berkeley, comte de Shaftesbury, ou encore Francis Hutcheson, dont les conquêtes, comme le nota fièrement Hume, étaient dues à un pays de liberté et de tolérance. C’est là qu’il découvrit une philosophie scientifique s’appuyant sur l’expérimentation et l’observation, et l’image de l’homme comme
    créature sociale et par nature bienveillante, un être pourvu d’un «  sens moral » et qu’il n’est pas nécessaire de redresser à intervalles réguliers, à la manière d’un bonsaï, ou de libérer de tendances malveillantes. Parmi les empiristes, c’est Hutcheson, enseignant à Glasgow, qui joua pour Hume un rôle significatif. Et il fut l’un de ceux qui contribuèrent à faire de l’Écosse un centre des Lumières européennes.

    Hume rompit avec le pessimisme qui caractérisait l’image calviniste de l’homme et devint un partisan de l’optimisme qui marquait celle des Lumières britanniques. Il allait de pair avec une réévaluation positive de la totalité du monde susceptible d’être connu par les sens. Pour Hume, ce sont surtout les conséquences de cette réévaluation en termes de théorie de la connaissance qui jouèrent un grand rôle. À l’instar de John Locke et George Berkeley, il considéra désormais que toute connaissance de la réalité a sa source dans l’expérience."

    "Entre 1735 et 1737, il loua une chambre dans une maison de La Flèche, ce bourg angevin où René Descartes, le grand adversaire rationaliste de l’empirisme, avait reçu sa formation dans un lycée jésuite. C’est là que Hume écrivit son Traité de la nature humaine, sa première œuvre importante, dans laquelle l’expérience est devenue le point de départ aussi bien d’une nouvelle théorie de la connaissance que d’une nouvelle philosophie de la morale. Les trois volumes du Traité ont paru entre 1739 et 1740 à Londres, suivis par un petit texte qu’il intitula Abstract – un résumé de sa grande œuvre.

    Hume croyait qu’une vision neuve et réaliste de l’homme recelait la clef permettant de résoudre toutes les questions philosophiques  : que nous pratiquions la théorie de la connaissance, la métaphysique ou la philosophie morale, nous devons savoir quelles sont les capacités naturelles et les possibilités de connaissance dont dispose l’homme. Pour ce faire, expérimentation et observation doivent prendre la place de la spéculation métaphysique. Avec la philosophie de Hume, on atteignait l’apogée d’un débat dans lequel l’empirisme s’était tourné contre des philosophes rationalistes comme Descartes, Spinoza ou Leibniz, pour lesquels il existait des vérités qui apparaissaient immédiatement à la raison, c’est-à-dire sans passer par l’expérience, et au nombre desquelles figuraient par exemple la connaissance de l’existence de Dieu, l’immortalité de l’âme, mais aussi la conviction que tous les processus survenant dans la nature ont une cause.

    Le résultat auquel parvint Hume fut toutefois dévastateur non seulement pour la métaphysique rationaliste, mais aussi pour l’empirisme proprement dit. À en croire son diagnostic, si les prétendues «  vérités de la raison  » reposent sur un socle chancelant, c’est aussi le cas de la foi dans une connaissance assurée de la réalité et fondée sur une base empirique. Ainsi, notre croyance dans le fait que certains événements provoquent nécessairement d’autres événements – c’est-à-dire ce que nous entendons normalement par «  causalité  » – repose sur une fausse déduction dans laquelle nous entraîne l’imagination humaine. Nous faisons certaines expériences sensorielles et nous les stockons dans notre souvenir – par exemple le fait que tout contact avec une flamme entraîne une sensation de chaleur. Ce dont nous avons réellement fait l’expérience, c’est une succession régulière de deux phénomènes. Mais nos conclusions vont au-delà. Nous croyons que ces deux phénomènes sont nécessairement liés l’un à l’autre, comme une cause et un effet. D’une régularité observée, nous concluons donc à tort à une nécessité valant loi. En formulant cette critique de la pensée causale, Hume avait abattu l’une des vaches sacrées de la tradition philosophique, mais s’était aussi placé dans une situation assez désagréable.

    En quête d’une connaissance confirmée, il s’était partout heurté aux activités trompeuses de l’imagination humaine, et là où l’on annonçait des «  vérités », lui n’avait jamais trouvé que des «  chimères  ». L’empirisme avait basculé dans le scepticisme.

    L’accueil réservé à son livre n’eut rien non plus pour le réjouir.

    « Jamais », écrivit-il ultérieurement, « entreprise littéraire n’a connu destin plus malheureux que mon Traité de la nature humaine. Il est sorti mort-né de la presse, sans même avoir l’honneur de déclencher un murmure chez les fanatiques ».

    C’est toutefois à cet échec que le monde doit justement l’Enquête sur l’entendement humain. Car Hume n’avait pas l’intention de quitter la scène philosophique. Il fit même – en vain – une tentative pour obtenir une chaire à l’université d’Édimbourg. Il était surtout décidé à prendre un nouvel élan afin d’attirer l’attention sur ses thèses philosophiques.

    Il choisit alors une nouvelle forme littéraire, plus populaire, pour présenter ses idées  : l’essai. Entre 1741 et 1748, il en publia plusieurs recueils portant sur la morale, la politique, la religion et la métaphysique. Ils connurent un succès incomparablement supérieur à celui du premier Traité. Hume se retira ainsi en janvier 1747 dans sa ville natale de Ninewells pour donner la forme de l’essai à des thèses majeures de son traité. Entre-temps, l’influent général britannique Sinclair l’avait engagé comme accompagnateur lors de missions militaires et diplomatiques. Les revenus que lui procura ce poste permirent à Hume de travailler à l’abri du besoin pendant le temps qu’il lui restait."

    "Hume avait achevé dès 1748 son deuxième grand ouvrage philosophique, qui parut dans un premier temps sous le titre Essais philosophiques sur l’entendement humain. Ce nouveau livre n’était cependant pas une adaptation du Traité. Il était beaucoup plus court et avait un autre aspect, tant par son langage que par son contenu. Hume décomposa en sept essais la partie du Traité consacrée à la théorie de la connaissance. Il reprit très peu de choses dans le champ thématique de la philosophie morale, par exemple un essai sur le problème du libre arbitre. À côté de cela, le volume contenait surtout des réflexions de philosophie religieuse, dont un nouvel essai intitulé « Des miracles  ». Le centre thématique de ce nouveau texte était désormais, sans équivoque, la théorie de la connaissance et la critique de la religion. Hume reformulerait quelques années plus tard, dans son Enquête sur les principes de la morale, ses réflexions sur la philosophie morale.

    Les Essais philosophiques, qui prendraient plus tard le titre Enquête sur l’entendement humain, continuent à défendre une forme de scepticisme, mais elle n’a plus ce ton mélancolique et pessimiste qu’elle avait pris à la fin du Traité. Hume distingue son scepticisme « modéré » du scepticisme « pyrrhonien », défendu par l’école philosophique antique des sceptiques et son fondateur, Pyrrhon. Tandis que celui-ci prônait l’abstention générale de jugement sur toutes les questions philosophiques controversées, Hume réclame seulement que l’on prenne le bon sens comme point de repère et que l’on renonce aux certitudes définitives."

    "Locke croyait qu’il était possible non seulement de s’exprimer sur nos perceptions, mais aussi de faire des énoncés fiables sur le monde extérieur considéré comme la cause de nos perceptions. Il supposait ainsi que nous sont transmises par les sens certaines « qualités premières » des choses, par exemple l’extension, le mouvement ou le calme.

    Berkeley a détruit ce lien que Locke avait laissé subsister entre la conscience et le monde extérieur. Ce que nous appelons réalité se compose exclusivement, pour lui, des contenus de la représentation que nous tirons de l’expérience sensorielle. Sa thèse fondamentale est la suivante : Esse est percepi – « être, c’est être perçu ». Le monde de l’homme se limite à ce qui lui rend sa conscience accessible. Plus encore  : Berkeley conteste l’existence d’un monde extérieur. L’unité et la constance des perceptions que nous recevons ne sont pas garanties par un monde matériel situé en dehors de nous, mais par Dieu, qui produit nos perceptions.

    Pour Hume aussi, toute connaissance se fonde sur des «  perceptions  », des impressions sensorielles, et lui aussi considère qu’aucun énoncé n’est possible sur les choses du monde extérieur. Mais lui renonce au recours à Dieu comme cause de notre univers de perception. Au contraire : dans la partie de ses essais consacrée à la critique de la religion, Hume tente de dissiper l’illusion selon laquelle l’existence de Dieu pourrait être démontrée par les moyens de la perception."

    "Hume distingue entre des perceptions immédiates et distinctes qu’il appelle, en anglais, impressions, et des perceptions moins vives auxquelles il donne le nom d’ideas, les « représentations ». Les « représentations » sont des « impressions » que nous avons stockées à l’aide de notre mémoire. Sur la base des impressions, nous associons des représentations simples pour en faire des complexes. Toutes les représentations prennent par conséquent leur origine dans l’expérience physique, et n’ont donc pas de valeur de connaissance autonome. Ce sont comme des répliques d’un original, la photo plus ou moins bien conservée d’une réalité que nous avons vue jadis de nos propres yeux. Les représentations vraies se distinguent par le fait qu’elles restent toujours étroitement liées aux impressions, c’est-à-dire aux expériences sensorielles immédiates. Selon Hume, beaucoup d’erreurs tiennent au fait que l’imagination de l’homme est aussi capable de développer de nouvelles représentations qui n’ont plus de lien direct avec l’expérience.

    Notre imagination relie des représentations les unes aux autres par le biais de l’association d’idées. Par elle, nous produisons, à partir de conceptions isolées, un monde de représentations cohérent. Hume distingue trois types d’associations  : l’une fondée sur l’analogie, l’autre sur la proximité temporelle et géographique, et la troisième sur la relation de cause à effet. Lorsque je vois, par exemple, la photo d’une personne, je dirige involontairement mes pensées sur cette personne même ou sur une personne qui lui ressemble. Si j’arrive dans une rue que je connais d’autrefois, mes pensées se dirigent vers la maison dans laquelle j’ai habité jadis.

    Le principal, pour la production d’un monde de représentations homogène, est toutefois l’association entre la cause et l’effet. C’est aussi sur elle que se fondent les lois des sciences de la nature qui nous permettent d’expliquer notre monde en théorie. Hume renouvelle ici la critique de la causalité qu’il avait développée dans le Traité et l’associe à une critique de l’induction, le fait de conclure à une loi générale à partir de cas particuliers.

    L’une des représentations métaphysiques « sombres » que Hume voudrait récuser est l’idée que l’on puisse prendre les forces ou énergies matérielles pour les causes de certains effets – de la même manière, par exemple, qu’une boule de billard qui en touche une autre est censée mettre cette dernière en mouvement. Mais, en réalité, le fait que le choc imprimé à l’une des boules de billard entraîne le mouvement de la deuxième apparaît seulement aux sens extérieurs. L’hypothèse d’une énergie active est le produit de notre imagination spéculative. « La scène de l’univers ne cesse de changer et un objet suit l’autre dans une succession ininterrompue ; mais le pouvoir ou la force qui meut toute la machine nous est entièrement caché et ne se découvre jamais dans aucune des qualités sensibles des corps . » Comme nous ne pouvons pas nous fonder sur l’hypothèse d’une telle force intérieure, nous devons aussi renoncer au postulat selon lequel le télescopage des deux boules a pour conséquence «  nécessaire  » un mouvement. Nous allons donc trop loin lorsque nous interprétons le choc donné par la première boule comme la «  cause  » et le mouvement de la deuxième comme l’« effet ».

    La critique de la pensée de la causalité suit celle – lourde de conséquences pour notre conception de la science – de l’induction. Dans la conclusion inductive, nous tirons, de l’observation répétée d’une succession d’événements, la conclusion qu’il existe une loi de la nature. Nous percevons chaque matin le lever du soleil jusqu’à ce que nous soyons finalement persuadés que le soleil « doit » se lever chaque matin à l’est. Or cette conclusion ne puise pas sa source dans la raison, mais dans l’habitude. En vérité, selon Hume, nous ne pouvons pas savoir si la nature continuera à se comporter avec la même uniformité que dans le passé. Une régularité antérieure ne permet pas de faire des déductions sur le futur. La possibilité de faire des prédictions sur l’avenir, une caractéristique essentielle des lois scientifiques, ne peut donc pas être fondée par l’expérience.

    Avec ses doutes sur la validité de la conclusion inductive, Hume a présenté une critique empiriste de l’empirisme et touché le nerf de ce que ses prédécesseurs, depuis Bacon jusqu’à Locke, avaient justifié comme une méthode scientifique. L’induction, reposant sur l’expérimentation et l’observation, avait été opposée à la méthode déductive des rationalistes. Celle-ci se fondait sur des axiomes, des principes généraux, et tirait par déduction, « du haut vers le bas », des conclusions sur des cas particuliers.

    Mais selon Hume, si l’on tient compte de l’observation et de l’expérimentation comme base de notre connaissance, il faut aussi considérer l’induction comme l’une de ces conclusions rationnelles peu fiables qui comptent au nombre des erreurs de la métaphysique. Si l’on ne peut pas attendre de notre raison qu’elle nous apporte des vérités garanties, à qui peut-on se fier ? À cette question, Hume donne une réponse aussi pragmatique que centrée sur l’expérience. Le sentiment et l’instinct sont à ses yeux des auxiliaires d’orientation plus fiables que nos capacités rationnelles. Nous ne pouvons certes pas savoir si le soleil se lèvera de nouveau demain matin comme il l’a fait toutes les années précédentes. Pourtant, l’expérience, l’habitude, le sentiment et surtout la tendance innée à croire à l’uniformité des processus naturels nous permettent de continuer aussi à nous y attendre. Nous considérons le processus de la régularité de la nature comme une hypothèse. Contrairement à une grande partie de la tradition philosophique, Hume ne fait pas de la raison le maître, mais le valet du sentiment et de l’instinct."

    "Ernst Mach s’appuya sur la critique de la causalité de Hume pour décrire la réalité comme un ensemble de complexes de sensations. C’est aussi à Hume que se référèrent les fondateurs du positivisme logique, qui voulurent refonder l’empirisme à l’aide de l’analyse logique du langage. Cela vaut pour les philosophes de Cambridge rassemblés autour de Bertrand Russell et Ludwig Wittgenstein autant que pour le cercle de Vienne autour de Moritz Schlick et Rudolf Carnap. Pour Husserl, Hume était le grand défi de la théorie de la connaissance. [...]
    La critique humienne de la validité de la conclusion inductive a elle aussi exercé une très grande influence. Elle a été reprise par Karl R. Popper dans son œuvre majeure précoce La Logique de la découverte scientifique, en 1934, et est devenue l’un des principaux éléments justifiant la théorie moderne de la science."
    -Robert Zimmer, Le grand livre des philosophes. Clefs d'accès aux œuvres classiques, Fayard, 2012.



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    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

    « Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion. » -Hegel, La Raison dans l'Histoire.

    « Mais parfois le plus clair regard aime aussi l’ombre. » -Friedrich Hölderlin, "Pain et Vin".


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