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    Hugo Grotius, Traité du pouvoir du magistrat politique sur les choses sacrées + Le droit de la guerre et de la paix

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    Hugo Grotius, Traité du pouvoir du magistrat politique sur les choses sacrées + Le droit de la guerre et de la paix Empty Hugo Grotius, Traité du pouvoir du magistrat politique sur les choses sacrées + Le droit de la guerre et de la paix

    Message par Johnathan R. Razorback Dim 18 Mai - 10:00

    http://www.gutenberg.org/cache/epub/14905/pg14905.html

    http://www.gutenberg.org/files/46564/46564-h/46564-h.htm

    "J'appelle Magistrat politique, la personne, ou l'Assemblée qui gouverne tout un Peuple, & qui n'a que Dieu au-dessus d'elle."

    "Le pouvoir du Magistrat politique ainsi défini, enveloppe & le temporel & la Religion. [...] L'autorité d'un père de famille a des bornes plus étroites que celles du Magistrat politique; cependant il est dit: «Enfants obéissez en tout à vos pères.» Le Sacré n'en n'est point excepté."

    "D'autres ajoutent que les Princes ne peuvent point promulguer des lois, qu'ils n'aient avant obtenu le consentement des États. Ils ne font point attention aux Gouvernements où cela se pratique, Gouvernements où la Magistrature politique n'est point entre les mains des Rois, & où elle est unie aux États, ou à ce Corps que forme le Roi & son Peuple.

    Consultez Bodin, Suarès, Vittoria & tant de fameux politiques. Ne serait-il pas ridicule de voir un homme Magistrat politique, & n'oser commander quelque chose, parce qu'un particulier le défendrait ou s'y opposerait
    ."

    "Saint Paul déclare que le Magistrat politique « est le Ministre de Dieu pour accomplir le bien. » Il explique ailleurs que les Rois « ont été établis, afin que les hommes coulent des jours doux & tranquilles, non-seulement dans l'honneur, mais encore dans toute la piété. Telle est la vraie félicité d'un Peuple, qu'il aime son Dieu, qu'il en soit aimé, qu'il le reconnaisse pour son Roi, que Dieu l'avoue pour son Peuple. Heureux, s'écrie Saint Augustin, les Princes qui emploient leur puissance à étendre le culte de Dieu. »"

    "S. Augustin a bien remarqué que ces Rois sont coupables, qui n'ont point dissipé, ni étouffé les abus qui couvraient les préceptes de Dieu, & que ceux au contraire qui y ont travaillé sans relâche, recevront mille bénédictions."

    "La Religion contribue beaucoup à la tranquillité & au bonheur public [...] rend les hommes doux, soumis, fidèles à leur patrie, justes & scrupuleux.."

    "Platon, approuvé des Saints Pères, dit avec raison, « qu'une République bien réglée ne devait point souffrir qu'on débitât que Dieu est auteur du mal, que cette opinion est impie & dangereuse pour un État." "

    "Je distingue le droit naturel & le droit divin positif. Le Droit naturel sait parfaitement allier le Sacerdoce avec le Pouvoir souverain. Leur essence n'est pas incompatible au point qu'on ne puisse en revêtir la même personne, & d'autant plus volontiers, qu'en écartant pour un moment la Loi positive & les obstacles qui naissent de la forme du Gouvernement, il est en quelque sorte naturel que le Souverain obtienne le Sacerdoce: cette maxime n'est pas à la vérité de la Loi naturelle immuable, mais elle est conforme à la nature & à la saine raison."

    "La Loi divine positive abrogea chez le Peuple de Dieu l'union du Sacerdoce avec l'Empire, laquelle avait duré près de 2500. ans. La guerre, le luxe & les passions honteuses des Rois la rompit chez les autres Nations. La Loi de Dieu transporta le Sacerdoce à Aaron, & à ses seuls descendants. Cette Loi fit un crime de ce qui étaiit louable auparavant; il ne fut plus permis à aucun étranger d'usurper le Sacerdoce contre la défense expresse de Dieu. Le Roi Ozias y ayant contrevenu, en fut repris par les Prêtres avec raison: Ce n'est point à vous, dirent-ils, Ozias, d'offrir l'encens à l'Éternel, c'est aux Prêtres fils d'Aaron, qui sont destinés à cet office. Aussi la lèpre fut la digne récompense de la témérité de ce Prince."

    "La Magistrature politique est distincte de la fonction sacrée; & il est des principes sûrs, pourquoi le même homme ne les saurait réunir."

    "Si, selon Isidore de Peluse, « le Sacerdoce & le Pouvoir royal ont une même fin, le salut des Sujets, » il n'est pas surprenant que l'on décore quelquefois la Magistrature politique du nom propre à l'autre fonction, à cause de la matière & de l'objet qui leur est commun."

    C'est mépriser Dieu, s'écrie Saint Paul, que de violer la loi. » « La loi défend, ajoute Saint Augustin, d'accumuler tous les crimes: outre que le péché est un mal, il est encore défendu; & proportion gardée, la faute est aussi grande de violer la loi du Prince que de négliger la loi du Décalogue: les Sujets qui résistent, reprend l'Apôtre, résistent à l'inspiration divine & travaillent à leur condamnation. »"

    "Il est tempts de venir aux actes qui de droit sont affranchis du pouvoir souverain; ils se bornent à ceux qui sont contraires au droit naturel & au droit divin: il serait impossible de les mieux caractériser; ils sont de deux forces, soit qu'ils émanent du droit divin, soit qu'ils coulent du droit naturel, ils enjoignent ou ils défendent: donc le Souverain n'a pas la liberté d'ordonner ce qui est défendu, ni de défendre ce qui est ordonné; de même que dans les involutions naturelles les causes secondes ne retardent point le mouvement des causes premières; de même dans les choses morales, les causes inférieures, absolument subordonnées aux supérieures, ne mettent aucun obstacle à leur efficacité. Des ordres évidemment contraires à la loi divine n'arment point la coercition qui est l'effet propre du pouvoir. S. Augustin rend très-bien, cette idée: « Si le Curateur, dit-il, commande quelque chose, ne faut-il pas le faire? non pas même quand le Proconsul l'ordonnerait, ce n'est point par mépris, mais parce qu'on préfère d'obéir au plus puissant; que le Proconsul prescrive, quelque chose, & que l'Empereur donne des ordres contraires, hésitera-t-on de les suivre, & de faire peu d'attention à l'autre? Donc que l'Empereur veuille ceci & Dieu cela, quel parti prendre? Dieu est plus puissant, Empereur pardonnez-nous. » "

    "Tout ordre du Souverain oblige dans le moment à tout ce qui n'est pas injuste; & il n'est pas injuste de souffrir avec patience. Quoique cette maxime semble venir du droit humain, ou prendre sa source dans la loi naturelle, qui défend à un Membre de s'élever contre le tout, même pour sa conservation; elle est cependant plus clairement écrite dans la loi divine. JESUS-CHRIST, en disant que: «Celui qui prend le glaive périra par le glaive,» désapprouve cette résistance à une force injuste, revêtue de l'autorité publique."

    "S. Pierre prêche aux Esclaves la soumission aveugle aux Maîtres bons ou méchants: S. Augustin applique ce précepte aux Sujets: « Telle doit être l'obéissance des Sujets envers leur Prince, des Esclaves envers leurs Maîtres; que leur patience continuelle conserve leurs biens, & leur mérite le Salut éternel. »

    L'ancienne loi ne s'en écarte point; elle nomme le droit du Prince le pouvoir de traiter ses Sujets en Esclaves, de s'emparer du bien des uns pour en gratifier d'autres: ce n'est pas que la conduite d'un tel Prince soit juste & droite; car la loi divine lui trace une route opposée, en lui défendant d'appesantir le joug de ses Sujets, & de ne se point approprier les meubles, les chevaux, &c. mais c'est pour graver dans le cœur de ses Sujets cette leçon, qu'il n'est pas permis de se révolter. Chez les Romains, on reconnaissait que le Préteur rendait la justice au moment même qu'il prononçait une Sentence injuste; & il est dit aussi, à l'occasion d'un Roi injuste, désigné de Dieu: « Qui sera innocent d'avoir osé lever la main sur l'Oint du Seigneur ? »
    "

    "Les actions internes [opinions] ne sont pas l'objet du Magistrat politique."

    "Le Magistrat politique n'est pas en droit d'ordonner les choses défendues de Dieu, & d'empêcher celles qu'il prescrit."

    "Le Souverain éloigne encore l'objet & les occasions du crime. Ezéchias renverse les Autels, brise les Statues, coupe le Bois sacré, met en poudre le Serpent de Moyse. Josias brûle les Temples des Idoles, en supprime les Prêtres, détruit les Bois sacrés, & les Autels des faux Dieux. Les Empereurs Chrétiens ferment les Temples & les Autels des Païens."

    "Si le Magistrat politique franchit les bornes, (ce qui arrive dans les deux genres) alors le sacré & le profane, de concert, forcent d'obéir plutôt à Dieu qu'aux hommes; s'il use de violence, la patience est l'unique ressource; car il est défendu de repousser la force par la force."

    "On rapporte un trait remarquable. On publia à Nicomédie un Édit cruel de Maximien & de Dioclétien, qui ordonnait de brûler les saints Livres, de démolir les Églises, & de faire périr les Chrétiens dans les plus horribles tourments: un seul d'entre eux osa déchirer l'Édit, & ce manque de respect l'ayant fait arrêter, les Chrétiens publièrent hautement que sa mort était une juste punition de son crime. On voit par-là combien profondément était gravé dans le cœur des Chrétiens ce mot du Seigneur, qui défend d'user du glaive; celui-là l'usurpe qui ne l'a pas reçu de Dieu. Le Seigneur l'a donné au seul Magistrat politique, & aux autres par lui. Tous les exemples de l'Ancien Testament le confirment. Si des Peuples & des Villes se sont soustraites à l'obéissance des Princes, dont l'impiété a servi de prétexte à la révolte, ces coups terribles partent de la Justice divine, & ne canonisent point la rébellion des Sujets."

    "Le Philosophe règle la vie civile & morale, en dévoilant ce qui est honnête, & ce qui concourt au salut du Peuple."

    "La coercition est la base de tout Gouvernement."

    "Personne n'a la liberté d'attenter au pouvoir du Magistrat politique, sous qui tout doit fléchir, excepté le droit divin."

    "En accordant au Magistrat politique un jugement souverain & impératif, je me garderai bien d'avancer qu'il est libre aux Pasteurs & aux Chrétiens d'abandonner les préceptes immuables de la charité & de la piété; si le Prince l'ordonnait, ils ne seraient pas plus excusables que d'obéir à un Prince Barbare."

    "Une bonne action part d'un jugement tourné au bien, d'un dessein réfléchi."

    "[On doit] exécuter les Lois du Prince touchant la Religion, quand même il serait fauteur d'hérésie, ou qu'il n'adorerait pas le vrai Dieu, pourvu qu'elles n'attaquent point de front la Loi divine."

    "Celui-là est le Magistrat politique, qui a le pouvoir de déroger au droit ordinaire: il résulte que la Loi positive ne saurait limiter le droit du Souverain; il est du supérieur de restreindre le droit."

    "Comme l'homme est un animal sociable, il aime naturellement la société, surtout quand quelque intérêt commun s'en mêle: les Marchands conversent ensemble sur leur commerce; les Médecins, les Jurisconsultes s'entretiennent de leur art."

    "J'avoue que le Concile est la voie la plus simple de gouverner la Religion; mais je soutiens qu'il est des moments où les Conciles ne sont ni utiles ni nécessaires; & je suis surpris que quelques-uns poussent la hardiesse jusqu'à soutenir que les Conciles, tenus malgré le Souverain, sont légitimes, lui à qui le soin de l'Église est singulièrement confié."

    "Je ne prétends point que le Magistrat politique doive toujours élire les Membres du Concile, je soutiens qu'il lui est permis de les choisir."

    "Je remarque même que quand les Églises ou les Évêques élisent ceux qui doivent les représenter au Concile, ce qu'ils font par une liberté dative ou naturelle, il reste toujours au Magistrat politique le droit de Souveraineté; car tout usage de liberté est subordonné au pouvoir souverain."

    "La bonté d'un acte dépend du jugement de l'Agent."

    "Si un Concile règle quelques points qui concernent la discipline de l'Église indéfinie par la Loi divine; comme toute police, tirée de la Loi naturelle, ou de la Loi positive, est soumise au Magistrat politique, c'est à lui de voir si la décision du Concile deviendra avantageuse à l'Église, attendu que le jugement du Supérieur est le dernier."

    "Rien ne met le pouvoir souverain dans un plus grand jour que de voir dépendre de lui l'exercice public de la Religion. La politique place ce droit à la tête de ceux du Magistrat politique, & l'expérience le confirme. Pourquoi, sous le règne de Marie, la Religion Romaine eut-elle le dessus? pourquoi, sous celui d'Elizabeth l'Anglicane prévalut-t 'elle? Nulle autre raison sensible que la volonté des Reines, ou plutôt celle des Reines & du Parlement. La volonté des Souverains détermine les Religions qui dominent en Espagne, en Danemarks & en Suède."

    "Comme il appartient au seul Souverain d'introduire la vrai Religion, il lui appartient aussi d'étouffer les erreurs, soit par la douceur, soit par la violence. Nabuchodonosor défendit, sous peine de mort, de blasphémer le Dieu d'Israël. Le Roi Asa brisa les Idoles. Ezéchias marcha sur ses traces; & toujours en vertu du pouvoir souverain. Le Seigneur d'un lieu a le droit d'en enlever les Idoles; s'il est négligent, le Roi, Maître universel, y remédie. Le Prince a seul droit d'en purger les lieux publics, ou les Officiers qu'il commet à cet effet."

    "Une des Lois de Platon suspend la publication d'un ouvrage qui n'a pas l'approbation des Censeurs."

    "Il n'appartient pas aux Prêtres de faire des Lois. Avant les Empereurs Chrétiens, les Décrets de l'Église sur la discipline & les cérémonies ne s'appellent pas Lois, mais Canons: ils sont Conseils dans ce qui concerne plutôt chaque Particulier, que l'universalité; & s'ils obligent, cette obligation naît de la Loi naturelle, non d'aucune Loi positive; en sorte qu'on n'est contraint ni à vouloir, ni à ne vouloir pas."

    "Il est encore certain que le Prince est affranchi des Lois pénales. Harmenopulus confesse, « qu'un Roi coupable n'est pas puni »: les Saints Pères ont ainsi développé cette confession de David, « Seigneur, j'ai péché devant vous seul. » S. Jérôme: « Il était Roi & ne craignait personne. » Saint Ambroise: « Comme Roi il n'était lié par aucune Loi. La puissance des Princes les sauve des peines, & les châtiments prononcés par les Lois ne les concernent pas. » David ne pèche donc pas devant les hommes, « puisqu'il n'était pas criminel à leurs yeux. » Othon de Frisingue: « les Rois, seuls placés au-dessus des Lois, & ne répondant qu'au jugement de Dieu, ne sont point assujettis aux Loix humaines"."

    "Les hommes avant d'être réunis en République n'ont point en eux le droit de vie & de mort, & le particulier n'a pas celui de se venger; néanmoins ils le communiquent à un Corps, ou à un Chef."

    "Le consentement du Magistrat politique n'est point indifférent à [...] l'Ordination des Prêtres."

    "J'ose affirmer avec le grand Marsilius de Padoue, « Que la Loi divine ne défend point au Législateur l'institution, la collation & la distribution des Offices ecclésiastiques. » [...] Des motifs légitimes autorisent les Princes à se réserver l'élection des Pasteurs ; combien d'hérésies, qui ont affligé l'Église, n'ont été assoupies que par eux ? combien de schismes étaient à craindre sans eux ? combien de fois le Clergé était-il déchiré par les factions, & le Peuple par des divisions ? Les siècles les plus purs en ont fait une triste expérience. Enfin le Souverain serait quelquefois dans une telle situation, qu'il courrait risque de perdre ses États, s'il n'élevait à l'Épiscopat des Sujets fidèles & dévoués. L'Histoire apprend à la postérité les malheurs éprouvés par les Empereurs Allemands, pour s'être laissé dépouiller de ce droit. "

    "Genebrard le fléau des Princes, regarde comme des monstres les Papes nommés par les Empereurs, tandis que l'Histoire les représente comme bons ou médiocres, & qu'elle peint des couleurs les plus noires ceux que le Clergé ou le Peuple ont placé sur la Chaire de Saint Pierre. Le Magistrat politique n'est pas si aisé à corrompre, il ne se livre pas aveuglement à d'injustes préjugés."

    "Depuis que les Princes François se réservèrent les Élections des Évêques, ils convoquèrent fréquemment des Conciles; aucuns ne traitèrent ce droit d'usurpation; plusieurs cependant les supplièrent d'employer tous leurs soins à l'institution des Évêques; d'où je conclus que les Évêques de France n'ont découvert dans ce droit rien d'étrange & de contraire aux Lois divines."

    "Si le Prince n'était pas le maître, l'édifice d'un État écroulerait bientôt."
    -Hugo Grotius, Traité du pouvoir du magistrat politique sur les choses sacrées (1647).

    "Celui-là n'ôte point les Royaumes de la terre, qui donne ceux du Ciel."
    -Sedulius, poète irlandais, cité dans Hugo Grotius, Traité du pouvoir du magistrat politique sur les choses sacrées (1647).



    _________________
    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

    « Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion. » -Hegel, La Raison dans l'Histoire.

    « Mais parfois le plus clair regard aime aussi l’ombre. » -Friedrich Hölderlin, "Pain et Vin".

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    Hugo Grotius, Traité du pouvoir du magistrat politique sur les choses sacrées + Le droit de la guerre et de la paix Empty Re: Hugo Grotius, Traité du pouvoir du magistrat politique sur les choses sacrées + Le droit de la guerre et de la paix

    Message par Johnathan R. Razorback Lun 5 Mar - 17:10


    "A Louis XIII
    Roi très chrétien des Francs et de Navarre
    ." (p.3)

    "Vous ne faites aucune violence aux consciences pensant autrement que vous sur les choses de la religion." (p.4)

    "Il est grand, ce royaume qui est à vous et qui s'étend, de l'une à l'autre mer, à travers de si vastes espaces de contrées prospères ; mais vous avez un Empire plus grand que ce royaume: c'est que vous ne convoitez pas les royaumes d'autrui !" (p.4)
    -Hugo Grotius, Le droit de la guerre et de la paix, trad. P. Pradier-Fodéré, PUF, 2012 (1625 pour la première édition en latin), 868 pages.



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