https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Goldschmidt_(philosophe)
« L’originalité d’Épicure –et son intention- consiste à prendre en compte le droit vivant, et non celui des doctrinaires et des philosophes. » (p.
« Le texte le plus étendu est constitué par les maximes XXXI-XXXVIII, placées vers la fin des Maximes Capitales. […] Ces maximes, principalement dans leur partie polémique, dépassent le cadre d’un vade-mecum, et renvoient à des discussions et à des recherches ont dû être développées ailleurs, dans la Physique probablement […] mais d’autres écrits, d’ordre éthique, comme les Questions disputées, ou les traitées Sur la Justice et les autres vertus et Sur l’action juste, fourniraient des lieux tout aussi plausibles. » (pp.11-12)
« Zénon avait critiqué les institutions et coutumes des Etats existants : la construction des temples et la consécration des statues et images, l’usage de la monnaie, même à des fins pour lesquelles Platon l’avait autorisé, la présence, dans la Cité, de tribunaux et de gymnases ; le sage, cependant, devait se marier et avoir des enfants, et devait prendre part, sauf empêchement, aux affaires publiques. – Le sage épicurien, lui, consacrera des images votives, s’occupera d’affaires d’argent, il estera en justice ; en revanche, il ne s’engagera, ni dans le mariage, ni dans les affaires publiques.
(pp.15-16)
-Victor Goldschmidt, La doctrine d’Épicure et le droit, Paris, Vrin, 1977, 355 pages.
« L’originalité d’Épicure –et son intention- consiste à prendre en compte le droit vivant, et non celui des doctrinaires et des philosophes. » (p.
« Le texte le plus étendu est constitué par les maximes XXXI-XXXVIII, placées vers la fin des Maximes Capitales. […] Ces maximes, principalement dans leur partie polémique, dépassent le cadre d’un vade-mecum, et renvoient à des discussions et à des recherches ont dû être développées ailleurs, dans la Physique probablement […] mais d’autres écrits, d’ordre éthique, comme les Questions disputées, ou les traitées Sur la Justice et les autres vertus et Sur l’action juste, fourniraient des lieux tout aussi plausibles. » (pp.11-12)
« Zénon avait critiqué les institutions et coutumes des Etats existants : la construction des temples et la consécration des statues et images, l’usage de la monnaie, même à des fins pour lesquelles Platon l’avait autorisé, la présence, dans la Cité, de tribunaux et de gymnases ; le sage, cependant, devait se marier et avoir des enfants, et devait prendre part, sauf empêchement, aux affaires publiques. – Le sage épicurien, lui, consacrera des images votives, s’occupera d’affaires d’argent, il estera en justice ; en revanche, il ne s’engagera, ni dans le mariage, ni dans les affaires publiques.
(pp.15-16)
-Victor Goldschmidt, La doctrine d’Épicure et le droit, Paris, Vrin, 1977, 355 pages.