https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Jacques
"Nous pouvons envisager des transformations dans le tissu fragile et délicat de l’esprit ou bien encore dans l’immensité et la diversité de la biosphère qui eurent semblé tout à fait invraisemblables il y a peu. Il suffit de considérer les progrès extraordinaires de l’informatique, de la génomie que ainsi que des neurosciences pour reconnaître que nous sommes sur le point d’entrer dans un univers peuplé de formes de vie inusitées. Tout cela laisse à penser que l’imagination se lie désormais à des possibilités bien réel les comme jamais auparavant." (p.9)
"Dans nos sociétés, un grand nombre de citoyens en sont venus à croire que la science et la technique pourront, un jour ou l’autre, produire toutes les conditions intellectuelles et matériel les nécessaires à l’accomplissement de l’espèce humaine." (p.11)
"Notre situation est rendue incertaine par le fait que nous avons à choisir quel usage nous désirons faire de toute cette puissance octroyée par la technique moderne au moment même ou l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes devient la plus incertaine sous l’influence notamment de la science. En effet, la découverte de la nature —par le biais d’une objectivation globale de l’expérience humaine— a conduit à un effondrement des anciennes convictions humanistes, sans que celles-ci aient été remplacées en tant que fondement de la morale et principes de la politique. Il s’ensuit que nous sommes engagés dans la transformation de notre être sans savoir vraiment au nom de quelle conception de l’humanité nous entendons accomplir cet immense projet." (p.11)
"La fascination pour la technique repose donc sur l’observation d’un progrès réel quant à la satisfaction des besoins ; la part d’imagination qu’elle comporte provient quant à elle de la promesse de bonheur qui la sous-tend. Pour que toute cette confiance à l’égard de la technique puisse être fondée en raison, il faudrait démontrer que le bonheur des hommes tient tout entier dans la satisfaction de leurs désirs." (p.12)
-Daniel Jacques, La Révolution technique. Essai sur le devoir d'humanité, Montréal, Éditions du Boréal, 192 pages.
"Nous pouvons envisager des transformations dans le tissu fragile et délicat de l’esprit ou bien encore dans l’immensité et la diversité de la biosphère qui eurent semblé tout à fait invraisemblables il y a peu. Il suffit de considérer les progrès extraordinaires de l’informatique, de la génomie que ainsi que des neurosciences pour reconnaître que nous sommes sur le point d’entrer dans un univers peuplé de formes de vie inusitées. Tout cela laisse à penser que l’imagination se lie désormais à des possibilités bien réel les comme jamais auparavant." (p.9)
"Dans nos sociétés, un grand nombre de citoyens en sont venus à croire que la science et la technique pourront, un jour ou l’autre, produire toutes les conditions intellectuelles et matériel les nécessaires à l’accomplissement de l’espèce humaine." (p.11)
"Notre situation est rendue incertaine par le fait que nous avons à choisir quel usage nous désirons faire de toute cette puissance octroyée par la technique moderne au moment même ou l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes devient la plus incertaine sous l’influence notamment de la science. En effet, la découverte de la nature —par le biais d’une objectivation globale de l’expérience humaine— a conduit à un effondrement des anciennes convictions humanistes, sans que celles-ci aient été remplacées en tant que fondement de la morale et principes de la politique. Il s’ensuit que nous sommes engagés dans la transformation de notre être sans savoir vraiment au nom de quelle conception de l’humanité nous entendons accomplir cet immense projet." (p.11)
"La fascination pour la technique repose donc sur l’observation d’un progrès réel quant à la satisfaction des besoins ; la part d’imagination qu’elle comporte provient quant à elle de la promesse de bonheur qui la sous-tend. Pour que toute cette confiance à l’égard de la technique puisse être fondée en raison, il faudrait démontrer que le bonheur des hommes tient tout entier dans la satisfaction de leurs désirs." (p.12)
-Daniel Jacques, La Révolution technique. Essai sur le devoir d'humanité, Montréal, Éditions du Boréal, 192 pages.