https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Scupoli
« Si tu te trouves blessé pour être tombé en quelque défaut lié à ta faiblesse, ou même parce ce que tu auras commis volontairement quelque chose de mal, ne perds pas courage et ne te trouble pas ; au contraire, tourne-toi aussitôt vers Dieu et parle-lui ainsi : « Et voilà, Seigneur ! Je me suis comporté pour ce que je suis ! Et à part des chutes, que pouvait-on attendre de moi ? » Et là, humilie-toi un instant à tes propres yeux, regrette l’offense faite au Seigneur, et sans t'accabler, manifeste ton dédain pour tes passions vicieuses, principalement pour celle qui t'a été occasion de chute.
Continue ensuite de cette façon : « Et je n'en serais pas resté là, Seigneur, si par ta bonté tu ne m'avais retenu ! » Et rends-lui grâce, l'aimant plus que jamais dans son incroyable clémence, lui qui te tend la main droite pour que tu ne retombes pas, alors même que tu viens de l'offenser. Ceci fait, ne cherche pas davantage si Dieu t'a pardonné ou non : ce ne serait qu'orgueil, inquiétude d'esprit, perte de temps et tromperie du démon sous l'apparence de quelque bon prétexte. T'abandonnant délibérément entre les mains miséricordieuses de Dieu, continue plutôt se que tu fesais comme si rien n'était arrivé. »
-Lorenzo Scupoli, Le Combat spirituel, 26.
« Si tu te trouves blessé pour être tombé en quelque défaut lié à ta faiblesse, ou même parce ce que tu auras commis volontairement quelque chose de mal, ne perds pas courage et ne te trouble pas ; au contraire, tourne-toi aussitôt vers Dieu et parle-lui ainsi : « Et voilà, Seigneur ! Je me suis comporté pour ce que je suis ! Et à part des chutes, que pouvait-on attendre de moi ? » Et là, humilie-toi un instant à tes propres yeux, regrette l’offense faite au Seigneur, et sans t'accabler, manifeste ton dédain pour tes passions vicieuses, principalement pour celle qui t'a été occasion de chute.
Continue ensuite de cette façon : « Et je n'en serais pas resté là, Seigneur, si par ta bonté tu ne m'avais retenu ! » Et rends-lui grâce, l'aimant plus que jamais dans son incroyable clémence, lui qui te tend la main droite pour que tu ne retombes pas, alors même que tu viens de l'offenser. Ceci fait, ne cherche pas davantage si Dieu t'a pardonné ou non : ce ne serait qu'orgueil, inquiétude d'esprit, perte de temps et tromperie du démon sous l'apparence de quelque bon prétexte. T'abandonnant délibérément entre les mains miséricordieuses de Dieu, continue plutôt se que tu fesais comme si rien n'était arrivé. »
-Lorenzo Scupoli, Le Combat spirituel, 26.