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"Le prêtre catholique vous induit en erreur car la sodomie est un péché mortel, y compris entre mari et femme.
Saint Alphonse de Liguori, doit dire cela dans sa théologie morale (latin), ce docteur de l'église est la plus haute autorité morale (après le pape et les conciles évidemment)
"Parmi les péchés d'impureté, les pires sont les crimes de luxure contre nature, car ils exercent l'acte sexuel non seulement de manière illicite, mais aussi d'une manière qui va à l'encontre de son but, qui est la reproduction. Cependant, à certains égards non vénériens, les péchés naturels d'impureté peuvent être pires que les péchés contre nature ; par exemple, l'adultère est pire en ce qui concerne l'injustice, la luxure sacrilège en ce qui concerne l'irréligion, etc. Il y a quatre espèces distinctes d'impuretés contre nature : la pollution, la coït contre nature, la sodomie, la bestialité (voir Denzinger, n. 1124).
a) Pour la procréation, la nature a besoin de la copulation, et donc la pollution est contre nature, car elle produit la semence sans copulation, soit seule (par elle-même), soit par l'intermédiaire d'une autre personne (par l'intermédiaire d'une autre personne).
(b) Pour la procréation, la nature exige une copulation convenable, c'est-à-dire qui permette une union féconde entre les deux éléments de vie, le spermatozoïde et l'ovule. La coït contre nature ne répond donc pas à cette nécessité, car elle n'emploie pas l'organe propre à l'union sexuelle, substituant le coït rectal au coït vaginal, ou bien, par une forme d'onanisme naturel ou artificiel, elle empêche l'acte d'aboutir à sa conclusion prévue. Ce péché est pire que la pollution, car la pollution omet d'utiliser le coït, tandis que la coït contre nature en abuse positivement.
(c) Pour la procréation, la nature exige des rapports hétérosexuels, condition ignorée par la sodomie, qui est le commerce luxurieux d'un homme avec un autre homme (pédérastie, uranisme), ou d'une femme avec une autre femme (tribadisme, saphisme, amour lesbien).
(voir Gen., xix. 24, 25 ; Lev., xx. 13 ; Rom., i. 26, 27)."
-FRANCIS CARDINAL SPELLMAN, Archbishop of New York, New York, May 24, 1958.
