http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/
"Le lecteur de ce traité doit tout d’abord savoir que je me propose d’y réfuter les calomnies de ceux qui dédaignent de s’appuyer sur les principes de la foi, et qui se trompent ainsi et s’égarent en s’attachant trop prématurément aux lumières de la raison."
"[La Bible] attribue à Dieu certaines passions qui n’appartiennent qu’à l’esprit humain. Ce n’est pas que Dieu les ressente réellement, mais c’est que tout autre langage serait inintelligible"
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre I.
"J’entreprends donc avec le secours du Seigneur, notre Dieu, d’exposer à mes adversaires, selon leurs désirs, les diverses raisons qui nous font dire, croire et comprendre comment en un seul et vrai Dieu existe la Trinité des personnes, et comment ces trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, n’ont qu’une seule et même nature, une seule et même substance."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre II.
"Je défends l’unité des trois personnes divines, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. De tous nos mystères, il n’en est pas où l’erreur soit plus aisée et plus dangereuse, ni où le travail soit plus difficile."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre III.
"Le Père, le Fils et l’Esprit-Saint sont un en unité de nature, ou de substance, et parfaitement égaux entre eux."
"Ainsi ce ne sont pas trois dieux, mais un seul et même Dieu. Ainsi encore le Père a engendré le Fils, en sorte que le Fils n’est point le Père : et de même le Père n’est point le Fils, puisqu’il l’a engendré."
"Comme le Père, le Fils et l’Esprit-Saint sont inséparables en unité de nature, toute action extérieure leur est commune."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre IV.
"Saint Jean nous dit « qu’au commencement était le « Verbe, que le Verbe était avec Dieu, et que le Verbe était Dieu ». Or l’on ne peut nier que nous ne reconnaissions en ce Verbe qui est Dieu, le Fils unique de Dieu [...] Quand l’Evangéliste |Jean] dit que tout a été fait par le Verbe, il entend évidemment parler de tout ce qui a été créé; et nous en tirons cette rigoureuse conséquence que le Verbe lui-même n’a pas été fait par Celui qui a fait toutes choses. Mais s’il n’a pas été fait, il n’est donc pas créature, et s’il n’est pas créature, il est donc de la même substance ou nature que le Père."
"Le Fils [...] ne se sépare point du Père."
"Je demanderai à mes adversaires [...] Comment donc le Père opèrerait-il seul des prodiges ?"
"Si le Père a fait le Fils qui lui-même n’a pas fait le Père, j! n’est plus vrai que le Fils ait fait toutes choses. Et cependant tout a été fait par le Fils donc il n’a pas été fait lui-même; autrement il n’aurait pas fait avec le Père tout ce qui a été fait."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre VI.
"Certains hérétiques soutiennent que le Fils est inférieur au Père."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre VII.
"Le Père et le Fils agissent donc inséparablement : toutefois ce n’est pas le Père qui s’assujettit toutes choses, mais c’est le Fils qui lui soumet toutes choses, qui lui remet son royaume, et qui anéantit tout empire, toute domination et toute puissance."
"Le Fils révélera pleinement le Père aux yeux des élus, parce qu’il détruira tout empire, toute domination et toute puissance. Mais il opérera lui-même cette destruction, et il n’y emploiera point le secours des esprits célestes, les trônes, les vertus et les principautés."
"Que pourrons-nous chercher encore, quand nous aurons été admis à la contemplation de l’essence divine ? [...] cette joie sera si abondante qu’elle rassasiera tous nos désirs, et que nous ne saurions rien demander de plus."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre VIII.
"Dans la Vision béatifique, Dieu sera toutes choses en tous ses élus, en sorte qu’ils n’éprouveront aucun autre désir, et qu’en sa lumière ils jouiront d’un parfait bonheur."
"Jésus-Christ remettant son royaume à Dieu le Père, fera entrer dans la vision béatifique ceux qui sur la terre croient en lui, et dont il est le pontife et le médiateur. Ici-bas nous appelons cette vision de nos soupirs et de nos gémissements; mais quand le travail et la douleur auront cessé, (358) Jésus-Christ n’intercédera plus pour nous, parce qu’il aura remis son royaume à Dieu le Père."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre X.
"Une règle essentielle à la bonne interprétation des saintes Ecritures, est donc de distinguer, par rapport au Fils de Dieu, ce qu’elles affirment de lui comme Dieu et comme égal à son Père, de ce qu’elles énoncent de lui comme ayant pris la forme d’esclave en laquelle il est inférieur à son Père. [...] Comme Dieu, il est un avec le Père, et comme homme, il n’est pas venu faire sa volonté, mais la volonté de Celui qui l’a envoyé."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre XI.
"Jésus-Christ étant comme Fils de Dieu égal à son Père, n’a point reçu en cette qualité le pouvoir de juger, puisqu’il le possède intrinsèquement avec le Père. Mais il l’a reçu comme homme, et c’est en qualité de Fils de l’homme qu’il l’exercera, et qu’il sera vu des bons et des méchants."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre XII.
"Le lecteur de ce traité doit tout d’abord savoir que je me propose d’y réfuter les calomnies de ceux qui dédaignent de s’appuyer sur les principes de la foi, et qui se trompent ainsi et s’égarent en s’attachant trop prématurément aux lumières de la raison."
"[La Bible] attribue à Dieu certaines passions qui n’appartiennent qu’à l’esprit humain. Ce n’est pas que Dieu les ressente réellement, mais c’est que tout autre langage serait inintelligible"
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre I.
"J’entreprends donc avec le secours du Seigneur, notre Dieu, d’exposer à mes adversaires, selon leurs désirs, les diverses raisons qui nous font dire, croire et comprendre comment en un seul et vrai Dieu existe la Trinité des personnes, et comment ces trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, n’ont qu’une seule et même nature, une seule et même substance."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre II.
"Je défends l’unité des trois personnes divines, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. De tous nos mystères, il n’en est pas où l’erreur soit plus aisée et plus dangereuse, ni où le travail soit plus difficile."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre III.
"Le Père, le Fils et l’Esprit-Saint sont un en unité de nature, ou de substance, et parfaitement égaux entre eux."
"Ainsi ce ne sont pas trois dieux, mais un seul et même Dieu. Ainsi encore le Père a engendré le Fils, en sorte que le Fils n’est point le Père : et de même le Père n’est point le Fils, puisqu’il l’a engendré."
"Comme le Père, le Fils et l’Esprit-Saint sont inséparables en unité de nature, toute action extérieure leur est commune."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre IV.
"Saint Jean nous dit « qu’au commencement était le « Verbe, que le Verbe était avec Dieu, et que le Verbe était Dieu ». Or l’on ne peut nier que nous ne reconnaissions en ce Verbe qui est Dieu, le Fils unique de Dieu [...] Quand l’Evangéliste |Jean] dit que tout a été fait par le Verbe, il entend évidemment parler de tout ce qui a été créé; et nous en tirons cette rigoureuse conséquence que le Verbe lui-même n’a pas été fait par Celui qui a fait toutes choses. Mais s’il n’a pas été fait, il n’est donc pas créature, et s’il n’est pas créature, il est donc de la même substance ou nature que le Père."
"Le Fils [...] ne se sépare point du Père."
"Je demanderai à mes adversaires [...] Comment donc le Père opèrerait-il seul des prodiges ?"
"Si le Père a fait le Fils qui lui-même n’a pas fait le Père, j! n’est plus vrai que le Fils ait fait toutes choses. Et cependant tout a été fait par le Fils donc il n’a pas été fait lui-même; autrement il n’aurait pas fait avec le Père tout ce qui a été fait."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre VI.
"Certains hérétiques soutiennent que le Fils est inférieur au Père."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre VII.
"Le Père et le Fils agissent donc inséparablement : toutefois ce n’est pas le Père qui s’assujettit toutes choses, mais c’est le Fils qui lui soumet toutes choses, qui lui remet son royaume, et qui anéantit tout empire, toute domination et toute puissance."
"Le Fils révélera pleinement le Père aux yeux des élus, parce qu’il détruira tout empire, toute domination et toute puissance. Mais il opérera lui-même cette destruction, et il n’y emploiera point le secours des esprits célestes, les trônes, les vertus et les principautés."
"Que pourrons-nous chercher encore, quand nous aurons été admis à la contemplation de l’essence divine ? [...] cette joie sera si abondante qu’elle rassasiera tous nos désirs, et que nous ne saurions rien demander de plus."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre VIII.
"Dans la Vision béatifique, Dieu sera toutes choses en tous ses élus, en sorte qu’ils n’éprouveront aucun autre désir, et qu’en sa lumière ils jouiront d’un parfait bonheur."
"Jésus-Christ remettant son royaume à Dieu le Père, fera entrer dans la vision béatifique ceux qui sur la terre croient en lui, et dont il est le pontife et le médiateur. Ici-bas nous appelons cette vision de nos soupirs et de nos gémissements; mais quand le travail et la douleur auront cessé, (358) Jésus-Christ n’intercédera plus pour nous, parce qu’il aura remis son royaume à Dieu le Père."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre X.
"Une règle essentielle à la bonne interprétation des saintes Ecritures, est donc de distinguer, par rapport au Fils de Dieu, ce qu’elles affirment de lui comme Dieu et comme égal à son Père, de ce qu’elles énoncent de lui comme ayant pris la forme d’esclave en laquelle il est inférieur à son Père. [...] Comme Dieu, il est un avec le Père, et comme homme, il n’est pas venu faire sa volonté, mais la volonté de Celui qui l’a envoyé."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre XI.
"Jésus-Christ étant comme Fils de Dieu égal à son Père, n’a point reçu en cette qualité le pouvoir de juger, puisqu’il le possède intrinsèquement avec le Père. Mais il l’a reçu comme homme, et c’est en qualité de Fils de l’homme qu’il l’exercera, et qu’il sera vu des bons et des méchants."
-Augustin d'Hippone, De la Trinité, Livre Premier, Chapitre XII.