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    Tom Thomas, Ville et capital

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    Tom Thomas, Ville et capital Empty Tom Thomas, Ville et capital

    Message par Johnathan R. Razorback Ven 13 Oct - 13:54



    "Dès que les hommes, s’étant sédentarisés en devenant agriculteurs, producteurs et non plus seulement prédateurs, ont pu développer leurs techniques jusqu’à disposer d’un surproduit, se sont aussi développées des cités comme centres d’un pouvoir politico-religieux et militaire chargé de la protection, de l’organisation et de l’extension du territoire, en même temps que vivant à ses dépens de ce surproduit.

    Cette séparation de la ville et de la campagne fût « la plus grande division du travail matériel et intellectuel ». En fait il faudrait plutôt dire que cette division du travail se manifesta dans l’espace par cette séparation. Laquelle s’accentua dans l’histoire, au fur et à mesure que les villes concentrèrent de nouvelles fonctions et dont le nombre d’agents croissait : fonctions politiques, militaires, commerciales, financières, industrielles, scientifiques, etc. Cela même si, en même temps, certaines de ces fonctions s’y amoindrissaient plus ou moins : par exemple les villes n’ont plus le rôle de forteresses militaires.

    Si de tout temps les villes ont été des lieux de pouvoir, d’appropriation tant des biens matériels que des connaissances – et par là aussi des lieux de progrès des civilisation – à y regarder de plus près chaque mode de production et d’appropriation engendre aussi une production spécifique de l’espace, des villes et des rapports villes-campagnes.

    Par exemple, si l’on considère la ville à l’époque où les fonctions commerciales, manufacturières et financières commencent à supplanter la propriété foncière en prenant l’importance principale dans l’appropriation des richesses, on peut alors « ….saisir la séparation de la ville et de la campagne comme la séparation du capital et de la propriété foncière, comme le début d’une existence et d’un développement du capital indépendant de la propriété foncière, comme le début d’une propriété ayant pour seule base le travail et l’échange. » L’exemple typique en est évidemment Venise, à partir du 12 siècle, mais bien d’autres villes portuaires se développèrent alors en Europe. Puis ce « capital indépendant » s’affirma vraiment capital en développant l’industrie et les villes industrielles (exemple typique : Manchester). Ensuite on arrive aux mégapoles où sont concentrées, séparées géographiquement des industries, les fonctions dirigeantes, étatiques et privées, du capitalisme contemporain : sièges sociaux des multinationales (avec une forte présence du capital financier), centres de recherche scientifique, médias, gouvernements et autres hauts organismes d’Etat ou para étatiques, etc.

    Il n’est pas question de refaire ici l’histoire des villes et de leurs spécificités, de la Haute Antiquité jusqu’à nos jours. Mais de voir ce que le capitalisme a changé dans le rapport ville-campagne qui est au fondement historique de la ville, puis d’examiner plus particulièrement les principales caractéristiques des villes du capitalisme contemporain, c’est-à-dire du point de vue de leurs rapports avec le capital à son âge sénile. En quoi ces villes, devenues gigantesques mégapoles agglomérant des millions et dizaines de millions d’individus sont les produits catastrophiques de ce capitalisme mondialisé et sénile, continuent-elles, ou pas, de contribuer à la valorisation du capital, c’est-à-dire à la reproduction de la société actuelle.

    Ce qui frappe d’abord, ce qui est nouveau, c’est le caractère soudain hallucinant de la croissance des grandes villes. Certes, elle a accompagné celle de la démographie : au début du 19 siècle le monde comptait 1 milliard d’habitants, 1,9 milliard au début du 20ème , et, grand saut, 6 milliard un siècle plus tard seulement. Mais cela n’explique pas pourquoi cette croissance soudainement exponentielle se serait fixée principalement sur quelques centaines de villes. Corrélation ne veut pas dire causalité. L’explication est bien plus à rechercher, comme nous le verrons plus loin, dans les développements du capital, dans son mouvement « automate » de valeur se valorisant, d’accumulation qui s’accompagne nécessairement d’une concentration toujours plus poussée du capital, et donc aussi de ses agents (de ses fonctionnaires) et des services (et serviteurs) dont ils ont besoin. Ceci tandis que dans le même temps le développement d’une agriculture de plus en plus industrielle et chimique vide les campagnes des paysans ainsi que de tous les petits métiers artisanaux et commerciaux qui formaient avec eux « le monde rural ».

    Il faut noter d’ailleurs que, lorsque certaines statistiques indiquent un arrêt, dans un pays développé comme la France (à partir des années 80), de la diminution des populations rurales, ce n’est pas seulement parce que la source s’en tarie, mais parce qu’elles incluent des populations de « rurbains » qui sont en réalité tout à fait citadines. Ces « rurbains », ou « périurbains », sont en effet des « navetteurs » venus habiter des bourgs (le plus souvent des lotissements qui y sont accolés), autrefois campagnards, mais qui travaillent en ville. Ils sont membres de l’agglomération, habitent dans l’aire d’influence de sa ville-centre. Aire de rayon variable suivant la puissance de celle-ci. En France cela va d’environ 30 kilomètres pour une ville comme Grenoble, jusqu’à plus de 100 kilomètres pour Paris. A ces navetteurs il faut ajouter les nombreux rurbains retraités, restés bien sûr tout à fait citadins quant à leur mode de vie. Quand on parle de la désertification des campagnes il s’agit évidemment des zones hors agglomération, hors périurbain : zones agricoles, ou plus ou moins rendues à la nature. On parle du fait que la population paysanne et rurale n’a cessé de diminuer. En France à partir de 1850 environ (débuts de l’industrialisation), d’abord à un rythme faible de l’ordre de 1% par an, puis beaucoup plus fort, plus de 3% par an, après la seconde guerre mondiale quand la mécanisation et la « chimisation » de l’agriculture ont pris un essor foudroyant (et plus particulièrement avec la grande campagne de remembrement du début des années 60 qui a éliminé autoritairement la petite propriété parcellaire impropre à cette évolution). Il y avait encore 4 millions d’agriculteurs (y compris conjoints et salariés plein temps) en 1963, il en reste moins de 700.000 aujourd’hui. Dans l’ensemble des pays développés, ils ne sont plus qu’environ 4% de la population active, mais encore 50% en Afrique.

    Tant et si bien que la planète compte en 2018 quarante-sept agglomérations de plus de 10 millions d’habitants, que 60% de la population mondiale est aujourd’hui urbaine, et ce sera, disent les démographes, 70% en 2050[9].Nous verrons que ce phénomène d’une urbanisation devenue soudainement ultra massive n’est pas à analyser que sous cet angle quantitatif. Les grandes villes d’aujourd’hui ne sont pas seulement celles d’hier en plus grand. Elles sont aussi, et surtout, différentes d’un point de vue qualitatif, la manifestation particulière d’une époque particulière : celle du capital arrivé à son âge sénile.

    La majorité de ces 47 hyperagglos, ainsi que des centaines d’autres qui ne sont, à cette date, que millionnaires ou multimillionnaires, se situe aujourd’hui dans les pays dits « en développement » (les PED), autrefois appelés « tiers-monde ». C’est dans ces pays, à la démographie galopante, que la mondialisation capitaliste[10], actuellement en voie d’achèvement (en même temps que le capital flirte avec les limites de sa croissance), a produit, depuis environ une cinquantaine d’années, un exode, exceptionnel par son gigantisme, des populations rurales qu’elle a massivement ruinées vers de vastes mégapoles, le plus souvent vers leurs immenses bidonvilles, de 10, 20, 30 millions d’habitants et plus, telles Lagos, Kinshasa, Djakarta, Mexico, Calcutta, Shangaï, et quelques dizaines d’autres. Par exemple Istanbul compte 20 millions d’habitants alors que la Turquie en compte 80. Dans certaines zones particulièrement denses, comme par exemple entre Sao Paulo et Rio, les villes se sont étendues jusqu’à se toucher et ne former qu’une seule conurbation de plusieurs centaines de kilomètres de long (1000 km de long sur 100 de large entre Boston et Washington selon le géographe J. Gotman). Paris n’a cessé de s’étendre en tâche d’huile en absorbant les villes périphériques ou les intégrant dans sa zone urbaine (laquelle a aujourd’hui une bonne centaine de kilomètres de rayon). Evidemment toutes ces hyperagglos n’ont pas la même place dans le système du capitalisme mondialisé, ne concentrent pas les mêmes niveaux de fonctions et d’appropriation des richesses.

    Dans les grands pays impérialistes, il s’agit de métropoles, capitales des capitaux mondialisés (les multinationales industrielles et financières) dont elles abritent les fonctions supérieures, ainsi évidemment que toute la gamme des plus hauts fonctionnaires, publics et privés, qui les exercent. C’est-à-dire qui sont chargés d’organiser à l’échelle mondiale la valorisation de ces capitaux. La concentration de cette haute bourgeoisie dans ces métropoles, où ses membres se côtoient, tissent leurs réseaux et gèrent leurs carrières, est aussi, au-delà des rivalités qui les opposent, le moyen d’une activité commune en vue de la promotion des intérêts généraux du capital, ou de certaines de ses branches. Sont donc attirés dans ces métropoles les flux d’informations, de capitaux, de connaissances et de compétences qui permettent cette organisation. Et qui permettent en même temps la concentration de la captation et de l’appropriation des richesses produites à l’échelle mondiale. Une douzaine environ de ces métropoles, telles New-York, Londres, Paris, Francfort, Singapour, Hong Kong, Shangaï, Tokyo et quelques autres, sont, en réseaux, et aussi en concurrence pour leur « attractivité internationale », les capitales éminentes du capitalisme mondialisé.

    Les mégapoles des PED concentrent des fonctions plus subalternes, qui sont en général d’être des relais locaux des capitaux mondialisés, des lieux où ceux-ci nouent des alliances avec les bourgeoisies de ces pays afin de pouvoir en exploiter les richesses. Fonctions auxquelles s’ajoutent celles relatives aux capitaux locaux de moindre envergure. Ces rôles subalternes en font néanmoins des métropoles régionales, suffisamment attractives pour y attirer les dizaines de millions de ruraux expulsés des campagnes comme le furent avant eux ceux des premiers pays capitalistes. Mais pas assez puissantes pour leur fournir un niveau de vie même ultra faible : beaucoup d’entre eux font partie des 1 milliard d’individus gagnant un dollar par jour ou moins, d’autres ne gagnant même rien. Ils sont donc entassés par millions dans d’immenses bidonvilles dans lesquels les conditions de vie ne sont que des conditions de mort rapide, de courtes vies tant y règnent des conditions de santé catastrophiques, les pandémies et épidémies, ainsi qu’une grande violence.

    Certes, les grandes villes du capitalisme ont toujours connu des quartiers où étaient relégués et entassés dans des conditions misérables, et le plus souvent carrément sordides, les prolétaires. Néanmoins, et jusque vers la fin du 20 siècle, ceux-là étaient pour beaucoup ouvriers, actifs ou faisant partie de « l’armée de réserve » ouvrière et alors susceptibles d’être employés à tout moment par le capital. Tandis qu’avec les bidonvilles, il s’agit d’un phénomène nouveau et récent (2 moitié du 20 siècle selon Mike Davis) par son ampleur, et aussi par ce fait (qui, nous le verrons, concerne aussi aujourd’hui les banlieues des métropoles des pays les plus développés) qu’il s’agit de populations qui sont, pour beaucoup, surnuméraires, « en trop » parce qu’inutiles au capital qui, du fait de sa sénilité (de sa crise chronique), ne peut définitivement pas les employer, les « intégrer » comme disent ses agents, c’est-à-dire le intégrer dans un rapport salarial, fût-il dégradé au plus haut point. Il les considèrent donc comme inutiles, pas même membres de son « armée de réserve », pire, comme rien d’autre qu’une masse dangereuse de « déchets humains » dont il voudrait bien se débarrasser (ce qu’il fait ouvertement en différents endroits), alors même qu’il fait sans cesse grandir leur nombre de 25 millions par an selon une étude de l’ONU, chiffre qui de devrait doubler, voire tripler d’ici 2050. Mike Davis a particulièrement bien décrit les conditions de vie terrifiantes dans ces bidonvilles, et il n’y a pas, sur ce plan descriptif, rien à dire de plus ici si ce n’est qu’ils sont encore plus peuplés aujourd’hui (ainsi que les camps de réfugiés fuyant les guerres).

    Quant à ceux de ces surnuméraires qui ont assez de ressources financières et physiques pour tenter la difficile et dangereuse aventure de l’émigration, s’ils parviennent à destination ce sera, pour la plupart, pour se retrouver toujours surnuméraires dans des « cités » en périphérie des métropoles, ou dans des zones urbaines type bidonvilles, ou encore à la rue, inutiles au capital et n’ayant à connaître de ses agents que ceux de la police.

    Désertification des campagnes et croissance massive, récente par son ampleur, et continue d’hyper-agglomérations, c’est là un phénomène général qui manifeste l’inscription dans l’espace des rapports sociaux du capitalisme contemporain, qui est un effet, un résultat du procès d’accumulation et de concentration du capital dans sa course permanente à sa valorisation. En même temps les extrêmes divisions du travail qui caractérisent ce procès de valorisation, depuis les hautes fonctions dirigeantes jusqu’à la mise sur le marché de la marchandise finale en passant par toutes les étapes intermédiaires de la production, se traduisent par une segmentation, à l’échelle mondiale, de son espace. Là le capital aura avantage à concentrer les puissances et moyens scientifiques, ailleurs les plus bas salaires possibles pour les tâches les plus simples, ailleurs encore à profiter de la proximité de ressources minières ou d’une énergie à bon marché, etc. Ces divisions fondées sur des avantages économiques « objectifs », auxquels il faut ajouter des critères davantage politiques (protection d’un Etat stable, avantages fiscaux, etc.), se traduisent par une segmentation poussée de l’espace, des lieux de ce procès de valorisation, laquelle se manifeste aussi par une hiérarchie des hyperagglos allant des plus riches et puissantes métropoles des pays impérialistes aux mégapoles largement faites de bidonvilles des pays dominés. Ici une vaste zone urbaine type celle de la baie de San Francisco avec sa Silicon Valley et ses universités prestigieuses, ailleurs type celles des Nairobi ou Dacca avec leurs bidonvilles millionnaires en habitants.

    La désertification des campagnes et l’hyper croissance des mégapoles, dans un processus mondialisé, se sont donc accompagnées d’une segmentation poussée, très hiérarchisée de l’espace, catastrophique comme nous le verrons plus loin. Mais il est une deuxième remarque d’ordre général qui doit être faite concernant les transformations du rapport villes-campagnes entraînées par celles des rapports de production devenant capitalistes. Il s’agit de son inversion.

    Avant l’époque capitaliste, la richesse provenait essentiellement de l’agriculture (« labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France ») et bien des métiers non agricoles étaient étroitement liés à l’agriculture. Les villes étaient alors le prolongement politique (polis = ville) de la campagne, un centre de pouvoir qui organisait, protégeait le monde rural et ses activités. Les rapports de production étaient essentiellement ceux de la propriété foncière nobiliaire et ecclésiastique, et la richesse et le pouvoir accaparés par ces propriétaires. Marx et Engel avaient déjà noté dans le Manifeste du Parti Communiste (1848) qu’avec le capitalisme « la bourgeoisie a soumis la campagne à la ville. Elle a créé d’énormes cités…. », et, dans l’Idéologie Allemande, que le développement de la grande industrie « parachève la victoire de la ville sur la campagne ». Ils avaient bien vu l’inversion du rapport villes-campagne concomitant à l’essor de l’industrie et des villes industrielles.

    Mais ils n’en avaient vu que les modestes débuts ! En effet aujourd’hui cette victoire est planétaire et intégrale. Dans un pays comme la France, en 2011, 61 millions de personnes, soit 95% de la population vivait « sous influence urbaine » selon l’INSEE, c’était moins de 20% à l’époque de Marx. Tout le territoire est structuré par de « grands projets », des aménagements, une organisation de l’espace répondant quasi exclusivement à des besoins générés par les grandes agglomérations et nécessaires à leur existence : autoroutes, TGV, centrales nucléaires, aéroports, centres commerciaux géants, zones touristiques, etc. sont le prolongement de l’urbain dans les campagnes Et cela sans compter l’agriculture nécessairement industrielle et chimique parce que structurée pour nourrir les masses urbaines, et qui donc n’a plus rien d’autarcique ni de « circuit court » vers les marchés locaux. Tout ce qui faisait la sociabilité particulière de la vie rurale a disparu, ou n’est plus que folklore pour urbains. Le paysan y est à la tête d’exploitations de plus en plus grosses et capitalistiques. Mais il y est aussi de plus en plus reclus, isolé. Les radios, les télés, internet transmettent aux ruraux la même propagande, les mêmes modes, la même « culture » de pacotille que celles adressées aux urbains. L’éducation, les modes de vie et de consommation sont du même type. De sorte que la séparation villes/campagnes n’est plus « la plus grande division du travail matériel et intellectuel » comme autrefois. Jusqu’ici nous n’avons énoncé que les caractéristiques les plus générales concernant les rapports villes-campagne à l’époque du capitalisme sénile contemporain. Elles confirment déjà cette loi bien établie que chaque mode de production produit l’espace qui convient le mieux possible à son fonctionnement. Nous allons poursuivre en analysant plus particulièrement comment les hyperagglos répondent à cette loi, puisqu’elles sont une caractéristique essentielle de cette structuration de l’espace propre au capitalisme contemporain, et qu’elles concentrent aujourd’hui toutes les fonctions dirigeantes de la valorisation du capital, c’est-à-dire de la reproduction de la société capitaliste, ainsi qu’une part importante de la population mondiale qui ne cesse de venir les grossir davantage. Et nous verrons alors qu’elles concentrent aussi les contradictions et antagonismes de ce capital devenu sénile et de sa société moribonde."

    "Ces ruraux venant grossir les populations urbaines ont, pour une part, migré des pays pauvres vers les pays capitalistes les plus riches. Par exemple en France 380.000 étrangers en 1851 (1,3% de la population) et déjà un bond à 1.103.000 en 1891 (dont 420.000 nés en France) – selon J.P. Flamand, Loger le Peuple, éd. La Découverte, 1989, p.23. Et ce mouvement s’est bien sûr accru considérablement en même temps que l’origine de ces migrants s’est diversifiée avec la mondialisation coloniale et post coloniale.
    -Tom Thomas, Ville et capital, 2019.



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    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

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    « Mais parfois le plus clair regard aime aussi l’ombre. » -Friedrich Hölderlin, "Pain et Vin".


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