"Au jeu de la métropolisation, tous les espaces urbains ne sortent pas gagnants. Certains espaces résidentiels populaires ont été transformés en périphéries, plus particulièrement les grands ensembles de logements sociaux et certains quartiers ouvriers anciens. Ils ont alors été taxés de "quartiers de relégation" ou d' "exil" et ont fait l'objet, en France, de quarante années de "politique de la ville" et de rénovation urbaine menées au nom de l'embellissement, de l'intégration sociale de ces quartiers et d'une mixité sociale supposée nécessaire. Destructions et réhabilitations, relogements contraints et autres zones franches n'ont cependant pas réduit les effets de ségrégation sociospatiale des grandes agglomérations, ni permis aux habitants de ces quartiers d'accéder plus facilement à l'emploi." (p.13)
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(p.16)
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(pp.16-19)
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(pp.20-23)
-Collectif Rosa Bonheur, La ville vue d'en bas. Travail et production de l'espace populaire, Éditions Amsterdam, 2019, 227 pages.