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    Véra Nikolski, « La valeur heuristique de l'empathie dans l'étude des engagements « répugnants » »

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    Véra Nikolski, « La valeur heuristique de l'empathie dans l'étude des engagements « répugnants » » Empty Véra Nikolski, « La valeur heuristique de l'empathie dans l'étude des engagements « répugnants » »

    Message par Johnathan R. Razorback Dim 29 Mar - 14:59

    http://www.cairn.info/revue-geneses-2011-3-page-113.htm#anchor_citation

    "différentes postures, dont certaines se révèlent clairement plus productives que d’autres."

    "l’enquête a été l’occasion d’engager une véritable réflexion méthodologique partiellement indépendante du cas particulier considéré. À côté des dilemmes classiques rattachés à l’étude des milieux « difficiles », l’effort de réflexivité m’a ainsi amenée à analyser un dilemme moral particulier, propre aux terrains « répugnants » et relatif à la disposition intérieure du chercheur à l’égard de l’objet d’enquête. Cette analyse me permet alors de formuler quelques conclusions sur la valeur heuristique de l’empathie dans l’étude des objets « antipathiques » et sur ses conditions de possibilité."

    "Le choix se présentait d’abord sous les traits du dilemme moral entre le courage et la peur, cette dernière ayant en outre plusieurs inconvénients pratiques. Éviter le danger signifiait tout d’abord me priver d’une série d’observations précieuses, liées aux activités les plus spectaculaires des militants, comme leurs « actions directes » ou leurs marches qui se terminaient généralement par de nombreuses arrestations musclées. Mais ce comportement d’évitement risquait également, en me désignant comme « lâche », d’hypothéquer le respect des enquêtés et d’éveiller leur suspicion.  [...] J’ai tâché, tant bien que mal, de naviguer entre ces deux écueils, en prenant le parti de ne pas multiplier les occasions dangereuses, mais essayant, une fois que je me retrouvais face au risque, de ne pas briser la confiance des enquêtés en m’astreignant au vécu, même limité, d’« expérience[s] partagée[s] »."

    "La tendance des enquêtés à la suspicion n’est pourtant pas une donnée simple : si elle me contraignait à accepter quelques risques, elle m’a également libérée d’une partie d’entre eux. Le soupçon pesant sur toute personne extérieure venant enquêter au NBP rendait, en effet, malaisé le projet de suivre les militants dans l’ensemble de leurs activités. Prouver ma bonne foi passait au contraire par une certaine retenue. J’ai donc été conduite à respecter l’une des « règles de prudence » fondamentales pour les terrains souffrant d’une forme ou d’une autre de « menace organisée » (Bizeul 1998 : 757) : celle de limiter ma curiosité à propos d’un certain nombre de sujets, en m’abstenant de poser des questions sur tous ces thèmes « sensibles », mais également de chercher à m’informer sur l’agenda des activités militantes. La conséquence pratique de cette situation a été, pour moi, la difficulté d’assister à la plupart des « actions spectaculaires ». Le parti pris de ne pas chercher à observer ces moments exceptionnels, en me concentrant sur la vie ordinaire, quotidienne des militants et sur leur discours, a donc été un choix d’abord subi, puis rationalisé."

    "Forte implication de l’observateur dans l’objet d’étude et rendant ainsi la neutralité axiologique wébérienne particulièrement difficile à atteindre. Ainsi, j’ai été l’objet de pressions diverses, notamment à travers les demandes, exigences et propositions permanentes que les enquêtés formulaient à mon encontre, me plaçant dans une posture d’« engagement problématique » (Cefaï et Amiraux : 2002), position qui oblige l’enquêteur à « de difficiles transactions avec soi-même, avec les enquêtés et avec leurs mondes » (ibid. : 18). Outre les sollicitations classiques, comme celles liées à mon statut de femme dans un milieu majoritairement masculin ou au désir des enquêtés de me faire parler de moi pour faire jouer la « norme de la réciprocité » (Beaud et Weber 1997 : 41), une partie des demandes étaient tributaires des spécificités du milieu observé. Ainsi, eux-mêmes marqués par un engagement politique fort, les enquêtés tendaient à m’impliquer dans leurs organisations respectives, par le biais de propositions d’adhésion ou, à défaut, au moins de participation aux activités militantes. Or, si je pouvais décliner l’adhésion officielle (j’invoquais invariablement le souci déontologique), je ne pouvais que difficilement refuser de « rendre service » aux personnes qui m’avaient largement acceptée dans leur communauté, m’avaient accordé du temps et fait confiance. Ces services, de nature différente, étaient liés à mes ressources réelles ou supposées (être bilingue, avoir des compétences intellectuelles, mais aussi des ressources financières supérieures à celles d’une partie des enquêtés), et j’ai dû les gérer au cas par cas, arrivant à en éviter certains, mais étant obligée d’en accepter d’autres. Ainsi, j’ai pu esquiver toute collaboration suivie (écrire des articles ou parler dans des conférences de l’ESM, gérer un site internet en français pour le NBP), mais non des services plus ponctuels, vus comme autant de gages de ma bonne volonté : dons « alimentaires » au NBP (contribution à l’achat de provisions, les militants vivant dans des conditions matérielles précaires) ou participation aux activités « intellectuelles » de l’ESM."

    "la notion de « difficulté » est évidemment en partie relationnelle : elle est à rapporter au décalage entre les propriétés sociales de l’enquêteur et les caractéristiques du terrain."

    "si le milieu étudié m’est apparu difficile, c’est aussi parce qu’il représentait pour moi un « objet détestable » (Zawadzki 2002)."

    "sensation de scandale : des éléments vestimentaires fréquents, comme les blousons en cuir noir ou les rangers militaires, la fréquence des crânes rasés et une gestuelle agressive (poings serrés, marche en rangées) les situent spontanément dans l’ensemble vague de l’« extrême droite » tel qu’il est cristallisé dans l’imaginaire occidental. La présence d’une symbolique mêlant des éléments d’extrême droite et d’extrême gauche (comme le célèbre drapeau du NBP qui copie celui du NSDAP [Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei] où la svastika est remplacée par la faucille et le marteau) conduit de plus à une sorte d’indignation morale devant ce mélange des genres et les rapprochements historiques réflexes qu’il induit."

    "Loin de se dissiper durant la suite de l’enquête, ces impressions ont été entretenues par l’observation : j’ai ainsi été régulièrement confrontée à des manifestations de nationalisme extrême, de xénophobie et de racisme, ainsi que d’exaltations de la violence de la part des militants."

    "l’enquêtrice se voyant obligée de mettre en place des stratégies lui permettant de supporter la proximité avec des enquêtés qui restent jusqu’au bout dérangeants."

    "posture que Jean-Pierre Olivier de Sardan qualifie de « cynisme méthodologique » (2000 : 428)."

    "Estimant qu’il était primordial de saisir les militants dans leur état « naturel », j’avais opté pour une attitude conciliante, ne cherchant à aucun moment à les contredire. L’ayant adoptée, j’ai pourtant été confrontée à un phénomène inattendu : celui de l’implication émotionnelle. Les auteurs travaillant sur des objets politiquement « détestables » (pour leur propre milieu) commentent abondamment le malaise qu’ils peuvent ressentir au contact avec le terrain ; en revanche, ils ne disent quasiment jamais avoir éprouvé des sentiments moins négatifs à l’égard de leurs enquêtés, sinon sur un mode allusif et avec une gêne manifeste. Ainsi par exemple, Magali Boumaza parle brièvement d’« empathies humaines », et de « moments de détente que l’on partage et qui sont les bienvenus dans les relations oppressantes » (comme les chansons chantées en commun), mais pour préciser aussitôt qu’ils « suscitent des sentiments de honte » (2001 : 121). Or, aucun objet n’étant intégralement « détestable », entrer durablement dans le quotidien de militants et nouer avec eux des relations de confiance peut amener à ressentir à leur égard des émotions au moins parfois et partiellement positives."

    "Au NBP, j’ai ainsi principalement ressenti de la compassion devant la situation réellement précaire et souvent dangereuse des militants, couplée parfois à une certaine dose d’admiration pour leur courage indéniable."

    "l’ESM. Se présentant comme un groupe de réflexion (think tank) pour les jeunes capables de comprendre les rouages secrets de la politique et, plus généralement, du monde, l’organisation oppose d’abord aux outsiders un mépris manifeste ; avoir été progressivement admise dans le cercle des personnes dignes d’intérêt, voire capables de contribuer à son fonctionnement, a alors constitué une « émotion » narcissique indéniable, malgré le décalage évident entre les convictions des militants et les miennes."

    "Mon rapport aux enquêtés n’a ainsi pas procédé d’un « choix », au sens d’une délibération rationnelle en amont du travail de terrain, mais s’est imposé comme un effet émergeant de l’enquête, cette posture n’ayant été ni calculée, ni même anticipée."

    "La sympathie (toute relative) que j’ai finalement pu ressentir par moments à l’égard de mes enquêtés n’était ainsi en rien prévisible, et mon journal de terrain atteste que lorsque je l’ai identifiée, elle m’a d’abord posé problème, non au sens où je me serais sentie menacée par une possibilité de conversion à leurs options politiques (on y reviendra), mais au sens où j’ai craint qu’elle ne paraisse suspecte aux yeux des autres.'

    "Si finalement j’ai pris le parti de ne pas chercher à neutraliser cette sympathie, mais au contraire de la cultiver raisonnablement, tout en la contrôlant, c’est que je me suis rendu compte que dans l’optique compréhensive qui était la mienne, elle était extrêmement heuristique dans la mesure où elle autorisait l’empathie, à savoir la possibilité de « ressentir avec » les enquêtés, donc de comprendre leurs émotions d’une façon intime. Et l’empathie m’a sortie de l’impasse cognitive où je me trouvais, incapable de comprendre de l’extérieur le sens dont les enquêtés investissaient leurs actions. Leur engagement particulièrement intense apparaissait, en effet, inexplicable dans le cadre des modèles sociologiques classiques, ne pouvant se rapporter ni à la socialisation politique familiale (inexistante), ni à une « carrière » dans les mondes militants, ni aux « rétributions » du militantisme habituellement invoquées (Gaxie 1977, 2005) : marginales, et donc pauvres en ressources de tout type, les deux organisations n’avaient pas grand-chose à « offrir » à leurs adhérents. Atypique, ce militantisme ne peut se comprendre qu’en tenant compte des émotions qui sont produites et entretenues au sein des deux organisations, et qui constituent pour les militants des plaisirs en soi."

    "Au NBP, ce plaisir est celui de l’héroïsme : vivant leur engagement sur un mode passionné, les militants tirent la satisfaction de la congruence de leur quotidien avec celui des groupes révolutionnaires mythifiés des autres époques. Ce plaisir leur permet alors de renverser les coûts et les bénéfices du militantisme, rendant désirables et gratifiants les aspects de ce dernier communément considérés comme des inconvénients (notamment le danger et la précarité). À l’ESM, la satisfaction est liée à la mise en scène d’un autre scénario : celui d’une société secrète agissant dans l’ombre, et promise à la domination mondiale. Dans les deux cas, il s’agit d’un plaisir qui repose sur la romantisation de l’action politique, vécue comme un roman d’aventures, et qui se rapproche de celui que l’on peut retirer du fait de jouer à un jeu de rôles dans un univers enchanté.
    Immatériel et intérieur, ce plaisir est non seulement inanalysable, mais même difficilement observable – et donc nommable – si on ne le ressent pas, au moins partiellement, soi-même. Ce n’est qu’en acceptant de « ressentir avec » les militants le type d’exaltation que leur procurent leurs pratiques que j’ai pu comprendre le sens qu’elles revêtent à leurs yeux."

    "L’empathie a donc été, dans cette enquête, une posture clairement productive. Elle n’a pas annulé ma perception de mon objet comme « répugnant », mais elle a permis de le comprendre, et ce faisant, elle m’a également éclairée sur ses conditions de possibilité."

    "l’empathie m’a précisément permis de comprendre que les aspects proprement doctrinaux de cette idéologie étaient très secondaires pour les militants dont l’implication forte dans leurs organisations procédait bien davantage du potentiel romantique dont elle était porteuse (et ce, paradoxalement, même à l’ESM où l’idéologie est pourtant constamment mise en avant)."

    "Si, comme le remarque Daniel Gaxie, les chercheurs, « si prompts à invoquer l’exigence “compréhensive” » sont peu enclins à mettre cette posture en œuvre à l’égard du Front National (2006 : 225), c’est qu’il s’agit d’un objet non seulement « répugnant », mais également proche. Or, face à un objet « répugnant » proche, situé à l’intérieur de notre système de références politiques, et rapporté à notre expérience politique directe, la sympathie – et donc l’empathie – sont, en effet, difficilement pensables.

    Deux raisons au moins concourent à rendre cette posture quasiment inenvisageable. La proximité de ces objets fait d’abord qu’on les aborde avec tout le passif des griefs que l’on peut leur adresser dans le champ politique, et on a du mal à faire abstraction de la position civique et morale à leur égard. Parce qu’on a à l’esprit, à tout moment, le lien qu’ils entretiennent avec le devenir politique de notre société, et qu’on tend à les percevoir comme une « menace » pour ce dernier, on est spontanément réticent à abandonner la posture de responsabilité citoyenne au profit d’une posture purement cognitive. C’est ainsi que l’on est immédiatement porté à engager une polémique avec les militants ou les sympathisants des partis d’extrême-droite, parfois ouvertement, comme le relate Magali Boumaza (2001), ou au moins intérieurement. De plus, les objets politiquement « antipathiques » proches nous apparaissent comme menaçants également sur un plan plus intime : les comprendre, en se rendant attentif aux « mauvaises » émotions que peuvent ressentir leurs adhérents (la jubilation de la communion nationale, l’exaltation de la force, etc.), c’est quelque part se retrouver « contaminé » par le mal qu’ils représentent. L’empathie est ainsi efficacement empêchée par cette double hantise : celle de la démission politique collective et celle de la contamination personnelle. En conséquence, rares sont les travaux qui tentent, à propos de ces objets, de mettre en œuvre le « précepte spinoziste » – « [ne] pas déplorer, ne pas rire, ne pas détester, mais comprendre » – qui revient, rappelle Pierre Bourdieu, à « prendre les gens comme ils sont » pour essayer de mettre à jour pourquoi ils sont précisément cela (1993 : 7), et qui se permettent, sans partager les opinions politiques des enquêtés, de saisir les émotions qui les animent."

    "Au contraire, lorsque l’on a affaire à des objets politiques « répugnants » mais étranges, pris dans une société éloignée de la nôtre, l’exotisme vient tempérer les deux types de menace que l’on a mentionnés à propos des objets proches. Il minimise d’abord la violence des opinions véhiculées par les enquêtés. On les « relativise » plus facilement car elles se rapportent à l’univers lui-même exotique des enquêtés, et ne menacent donc pas notre monde à nous. Lorsque les enquêtés nous apparaissent spontanément comme des « indigènes », leurs opinions, « indigènes » elles aussi, sont objets de curiosité avant d’être objets d’indignation. De même, face à un objet exotique, on ne se sent pas menacé dans son identité, car on mesure à tout instant la distance, spatiale et culturelle, qui nous en sépare. On se retrouve du coup moins « coupable » d’adopter la posture ethnographique qui, après tout, a été appliquée à bien des sociétés aux mœurs « sauvages ». Sûr de sa différence, on ne se pense pas pouvoir être contaminé par les émotions interdites que l’on découvre sur le terrain. On peut alors plus facilement se laisser aller à l’immersion dans l’univers affectif et symbolique des enquêtés. C’est ainsi que dans l’étude du NBP et de l’ESM, c’est assurément l’exotisme de mon objet qui a permis la posture de sympathie (mesurée), et donc d’empathie à son encontre. Considérées d’emblée dans leur différence par rapport à mon univers politique de référence [10]
    [10] Je me trouvais donc à l’opposé des chercheurs qui enquêtent...
    , les organisations étudiées ne me sont jamais apparues menaçantes. Leur caractère « détestable » même apparaissait modéré par leur étrangeté. Je ne me suis donc que peu sentie agressée par la radicalité des propos tenus par mes enquêtés. En même temps, l’exotisme rendait improbable, voire impossible une réaction de « “complicité”, sinon de “fusion” avec son objet, d’“amour” pour lui ". "

    "Il serait pourtant excessif de faire de l’exotisme une condition de possibilité univoque de l’empathie. Parce qu’il interdit de saisir correctement les significations que les individus attachent à leurs pratiques, un exotisme trop radical est ainsi certainement contreproductif. De fait, pour que l’empathie soit possible face aux objets « répugnants », il faut une combinaison sans doute rare entre une familiarité importante avec l’objet et avec son environnement et une certaine dose d’exotisme. On est alors à la fois en mesure de comprendre les émotions des enquêtés, parce qu’on peut les repérer et parce qu’on en maîtrise les soubassements historiques et culturels, et capable de se laisser aller à l’empathie, parce qu’on ne se sent pas en danger. C’est précisément dans ce cas que je me suis retrouvée durant mon enquête : d’origine russe, j’avais une connaissance relativement fine du contexte local ; socialisée en France, je l’abordais pourtant en observatrice extérieure. C’est ce mélange de proximité et de distance qui m’a permis de prendre la posture empathique, et d’en tirer parti."

    " [l'empathie] est sans doute moins efficace, voire stérile, face aux objets spontanément « sympathiques », puisqu’elle y exacerbe la connivence originelle au lieu d’être un instrument de rupture. [...] c’est face aux objets qui y semblent les plus rétifs que l’empathie nous semble la plus heuristique."

    "Sa valeur est également relative par rapport au type de questions posées : peu utile dans une étude sur les pratiques financières ou le travail administratif à l’œuvre dans un parti politique, ou dans tout autre groupe, l’empathie est au contraire un outil incontournable dès lors que la problématique implique de s’intéresser aux émotions qui circulent en son sein, dans la mesure où il faut d’abord les sentir, au moins a minima, pour pouvoir les identifier et les analyser. La capacité à reprendre de la distance au moment de l’analyse et de la restitution devient alors capitale, au risque de sombrer dans la reproduction de la logique indigène."


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    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

    « Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion. » -Hegel, La Raison dans l'Histoire.

    « Mais parfois le plus clair regard aime aussi l’ombre. » -Friedrich Hölderlin, "Pain et Vin".


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