https://en.wikipedia.org/wiki/Metamodernism
Le préfixe «meta-» ne se réfère pas ici à une position réfléchie ou à une rumination répétée, mais à la métaxie de Platon, qui dénote un mouvement entre les pôles opposés et au-delà. Vermeulen et van den Akker ont décrit le métamodernisme comme une «structure du sentiment» qui oscille entre le modernisme et le postmodernisme comme «un pendule oscillant entre … d’innombrables pôles». Selon Kim Levin, écrivant dans ARTnews, cette oscillation « doit embrasser le doute, ainsi que l’espoir et la mélancolie, la sincérité et l’ironie, l’affect et l’apathie, le personnel et le politique, et la technologie et la technologie. » Pour la génération métamoderne, selon Vermeulen, «les grands récits sont aussi nécessaires qu’ils sont problématiques, l’espoir n’est pas simplement quelque chose à se méfier, l’amour n’est pas forcément quelque chose à ridiculiser».
Vermeulen affirme que « le métamodernisme n’est pas tant une philosophie – ce qui implique une ontologie fermée – que c’est une tentative de langue vernaculaire, ou … une sorte de document open source, qui pourrait contextualiser et expliquer ce qui se passe autour de nous, économie autant que dans les arts. » Le retour d’une sensibilité romantique a été posé comme une caractéristique clé du métamodernisme, observé par Vermeulen et van den Akker dans l’architecture de Herzog & de Meuron, et le travail d’artistes tels que Bas Jan Ader, Peter Doig, Olafur Eliasson, Kaye Donachie, Charles Avery et Ragnar Kjartansson.
Le manifeste métamoderne
En 2011, Luke Turner a publié The Metamodernist Manifesto comme «un exercice pour définir et incarner simultanément l’esprit métamoderne», le décrivant comme «une réaction romantique à notre moment de crise». Le manifeste reconnaissait que « l’oscillation était l’ordre naturel du monde » et appelait à la fin de « l’inertie résultant d’un siècle de naïveté idéologique moderniste et de l’insincérité cynique de son enfant bâtard antonyme ».
https://www.hisour.com/fr/metamodernism-34499/
https://uwspace.uwaterloo.ca/bitstream/handle/10012/16291/Batiot_Maxime.pdf?sequence=1&isAllowed=y
https://en.wikipedia.org/wiki/Jason_Josephson_Storm
"
-Jason Ānanda Josephson Storm, Metamodernism. The Future of Theory,
Le préfixe «meta-» ne se réfère pas ici à une position réfléchie ou à une rumination répétée, mais à la métaxie de Platon, qui dénote un mouvement entre les pôles opposés et au-delà. Vermeulen et van den Akker ont décrit le métamodernisme comme une «structure du sentiment» qui oscille entre le modernisme et le postmodernisme comme «un pendule oscillant entre … d’innombrables pôles». Selon Kim Levin, écrivant dans ARTnews, cette oscillation « doit embrasser le doute, ainsi que l’espoir et la mélancolie, la sincérité et l’ironie, l’affect et l’apathie, le personnel et le politique, et la technologie et la technologie. » Pour la génération métamoderne, selon Vermeulen, «les grands récits sont aussi nécessaires qu’ils sont problématiques, l’espoir n’est pas simplement quelque chose à se méfier, l’amour n’est pas forcément quelque chose à ridiculiser».
Vermeulen affirme que « le métamodernisme n’est pas tant une philosophie – ce qui implique une ontologie fermée – que c’est une tentative de langue vernaculaire, ou … une sorte de document open source, qui pourrait contextualiser et expliquer ce qui se passe autour de nous, économie autant que dans les arts. » Le retour d’une sensibilité romantique a été posé comme une caractéristique clé du métamodernisme, observé par Vermeulen et van den Akker dans l’architecture de Herzog & de Meuron, et le travail d’artistes tels que Bas Jan Ader, Peter Doig, Olafur Eliasson, Kaye Donachie, Charles Avery et Ragnar Kjartansson.
Le manifeste métamoderne
En 2011, Luke Turner a publié The Metamodernist Manifesto comme «un exercice pour définir et incarner simultanément l’esprit métamoderne», le décrivant comme «une réaction romantique à notre moment de crise». Le manifeste reconnaissait que « l’oscillation était l’ordre naturel du monde » et appelait à la fin de « l’inertie résultant d’un siècle de naïveté idéologique moderniste et de l’insincérité cynique de son enfant bâtard antonyme ».
https://www.hisour.com/fr/metamodernism-34499/
https://uwspace.uwaterloo.ca/bitstream/handle/10012/16291/Batiot_Maxime.pdf?sequence=1&isAllowed=y
https://en.wikipedia.org/wiki/Jason_Josephson_Storm
"
-Jason Ānanda Josephson Storm, Metamodernism. The Future of Theory,