« La société des républicaines révolutionnaires nous députe vers vous, pour vous prier de nous faire connaître le lieu du rassemblement ; il est temps que vous ne voyez plus en nous des femmes serviles, des animaux domestiques ; il est temps que nous nous montrions dignes de la cause glorieuse que vous défendez. Si le but des aristocrates a été de nous égorger en détail en dépeuplant Paris, il est temps de nous montrer ; n’attendons pas les poignards dans notre lit ; formons-nous en phalange, et faisons rentrer l’aristocratie dans le néant. Les faubourgs où nous nous sommes portés [sic] sont dans les meilleures dispositions. Nous avons sonné dans tous les cœurs le tocsin de la liberté. Nous voulons seconder votre zèle et partager vos dangers ; indiquez-nous le lieu où notre présence est nécessaire. »
-Extrait du discours d’une oratrice de la Société des Citoyennes républicaines révolutionnaires (soit le club féminin parisien (et sans doute français) le plus radical), devant le club des Jacobins, 27 mai 1793.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Pierre_Andr%C3%A9_Amar
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Joseph_Charlier
https://fr.wikisource.org/wiki/Sur_l%E2%80%99admission_des_femmes_au_droit_de_cit%C3%A9
Le Journal de la Société de 1789 publie, le 3 juillet 1790, ce texte qui demeure capital : « Sur l’admission des femmes au droit de cité. »
-Extrait du discours d’une oratrice de la Société des Citoyennes républicaines révolutionnaires (soit le club féminin parisien (et sans doute français) le plus radical), devant le club des Jacobins, 27 mai 1793.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Pierre_Andr%C3%A9_Amar
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Joseph_Charlier
https://fr.wikisource.org/wiki/Sur_l%E2%80%99admission_des_femmes_au_droit_de_cit%C3%A9
Le Journal de la Société de 1789 publie, le 3 juillet 1790, ce texte qui demeure capital : « Sur l’admission des femmes au droit de cité. »