https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Tarrier
"Depuis le 30 avril 2008, date de la première édition de mon pamphlet contre la surnatalité et les fatales conséquences d’un hyper anthropocentrisme pronataliste sur les équilibres planétaires, l’événement majeur sur le plan mondial fut l’appel dénataliste lancé par l’ONU dans son rapport 2009 du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), publié le 18 novembre et selon lequel la natalité galopante des pays en développement est l’un des principaux moteurs du réchauffement climatique et l’un de ses premiers risques. À mon avis et sur la lancée, il eut été plus séant d’assimiler à de pareilles recommandations les pays occidentaux les plus pollueurs en les incitant tout autant à limiter leurs naissances, à un niveau encore plus drastique, sachant qu’un enfant nord-américain ou européen (et l’adulte qu’il sera) est quinze ou vingt fois plus pollueur qu’un enfant nigérien ou iranien.
Il faut d’urgence aider les femmes à faire moins d’enfants pour lutter contre le péril climatique, tel était le message martelé. La limitation des naissances comme remède au réchauffement du climat intervenait juste avant un Sommet de Copenhague qui nous était alors présenté comme un ultimatum incontournable mais dont le cuisant échec ne fit finalement ni chaud ni froid à personne ! Le ton de l’appel onusien n’avait surpris que les démographes les plus compromis dans le capitalisme et le socialisme industrialiste à tous crins, ceux qui pensent qu’un sempiternel développement est possible sur une Planète finie, ou qu’il suffirait de le baptiser « durable » pour qu’il le soit, et que si la Terre s’alourdit chaque semaine de plus d’1,5 million d’habitants, la population mondiale va se stabiliser en douceur à plus ou moins 9 milliards en 2050, et que la bombe démographique annoncée dans les années 1960 a déjà fait pschitt. Quand un démographe n’est pas seulement comptable mais qu’il est enrichi par un tant soit peu d’écosophie, et qu’il n’est pas chauve, ses cheveux doivent déjà se dresser sur sa tête à la lecture des chiffres 9 ou 10 milliards, et a fortiori 17 milliards pour 2100, sachant que les 3 milliards des années 1960 posaient déjà problème. Une preuve en est que le Fonds des Nations unies pour la population explique que la croissance démographique dans le monde est à l’origine de 40 à 60 % des émissions de gaz à effet de serre depuis 1820."
"Il n’y a qu’une raison légitime de ne pas avoir d’enfant, c’est de ne pas surpeupler davantage la seule Planète dont nous disposons. Si on aime les enfants, il ne faut pas en faire."
"La multitude de réfugiés de l’environnement qui frappent déjà à la porte des nations privilégiées est significative des milliards d’affamés et d’assoiffés de demain."
"Mettre un terme au fléau démographique humain pour alléger la pression anthropique qui s’exerce sans commune mesure sur les ressources et redonner leurs places aux autres espèces est une solution à adopter dans la plus grande urgence. Elle doit être doublée d’une décroissance économique sélective : identifier et favoriser les activités utiles, à faible pression environnementale et organiser simultanément un recul inconditionnel de celles qui conduisent à des désastres écologiques et humains."
-Michel Tarrier, Faire des enfants tue. Éloge de la dénatalité, La maison d’éditions LME, 2011 (2008 pour la première édition).
« L’épanouissement de la vie et des cultures humaines est compatible avec une diminution substantielle de la population humaine. L’épanouissement de la vie non-humaine requiert une telle diminution. »
-Arne Naess.
"Depuis le 30 avril 2008, date de la première édition de mon pamphlet contre la surnatalité et les fatales conséquences d’un hyper anthropocentrisme pronataliste sur les équilibres planétaires, l’événement majeur sur le plan mondial fut l’appel dénataliste lancé par l’ONU dans son rapport 2009 du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), publié le 18 novembre et selon lequel la natalité galopante des pays en développement est l’un des principaux moteurs du réchauffement climatique et l’un de ses premiers risques. À mon avis et sur la lancée, il eut été plus séant d’assimiler à de pareilles recommandations les pays occidentaux les plus pollueurs en les incitant tout autant à limiter leurs naissances, à un niveau encore plus drastique, sachant qu’un enfant nord-américain ou européen (et l’adulte qu’il sera) est quinze ou vingt fois plus pollueur qu’un enfant nigérien ou iranien.
Il faut d’urgence aider les femmes à faire moins d’enfants pour lutter contre le péril climatique, tel était le message martelé. La limitation des naissances comme remède au réchauffement du climat intervenait juste avant un Sommet de Copenhague qui nous était alors présenté comme un ultimatum incontournable mais dont le cuisant échec ne fit finalement ni chaud ni froid à personne ! Le ton de l’appel onusien n’avait surpris que les démographes les plus compromis dans le capitalisme et le socialisme industrialiste à tous crins, ceux qui pensent qu’un sempiternel développement est possible sur une Planète finie, ou qu’il suffirait de le baptiser « durable » pour qu’il le soit, et que si la Terre s’alourdit chaque semaine de plus d’1,5 million d’habitants, la population mondiale va se stabiliser en douceur à plus ou moins 9 milliards en 2050, et que la bombe démographique annoncée dans les années 1960 a déjà fait pschitt. Quand un démographe n’est pas seulement comptable mais qu’il est enrichi par un tant soit peu d’écosophie, et qu’il n’est pas chauve, ses cheveux doivent déjà se dresser sur sa tête à la lecture des chiffres 9 ou 10 milliards, et a fortiori 17 milliards pour 2100, sachant que les 3 milliards des années 1960 posaient déjà problème. Une preuve en est que le Fonds des Nations unies pour la population explique que la croissance démographique dans le monde est à l’origine de 40 à 60 % des émissions de gaz à effet de serre depuis 1820."
"Il n’y a qu’une raison légitime de ne pas avoir d’enfant, c’est de ne pas surpeupler davantage la seule Planète dont nous disposons. Si on aime les enfants, il ne faut pas en faire."
"La multitude de réfugiés de l’environnement qui frappent déjà à la porte des nations privilégiées est significative des milliards d’affamés et d’assoiffés de demain."
"Mettre un terme au fléau démographique humain pour alléger la pression anthropique qui s’exerce sans commune mesure sur les ressources et redonner leurs places aux autres espèces est une solution à adopter dans la plus grande urgence. Elle doit être doublée d’une décroissance économique sélective : identifier et favoriser les activités utiles, à faible pression environnementale et organiser simultanément un recul inconditionnel de celles qui conduisent à des désastres écologiques et humains."
-Michel Tarrier, Faire des enfants tue. Éloge de la dénatalité, La maison d’éditions LME, 2011 (2008 pour la première édition).
« L’épanouissement de la vie et des cultures humaines est compatible avec une diminution substantielle de la population humaine. L’épanouissement de la vie non-humaine requiert une telle diminution. »
-Arne Naess.