Puis le Dieu dit : « Si tu refuses de m'embrasser, alors tu dois t'agenouiller devant le fouet de Mort. »
La Déesse Lui répondit : « S'il doit en être de la sorte, c'est donc la destinée et c'est mieux ainsi ! ». Alors Elle s'agenouilla en soumission devant la main de Mort, et Il La flagella si tendrement qu'elle s'écria : « Je connais votre douleur et la douleur de l'amour ».
« Oyez les paroles des sorciers:
Notre secret caché dans la nuit
Lorsque le chemin était sombre
Nous le révélons en ce jour d'hui.
Devant l'eau et le feu mystérieux
Par la terre et le souffle de l'air
Par la quintessence de l'esprit
Gardez silence, veuillez-vous taire
Les renaissances de la nature
Le passage des hivers et printemps
Nous communions avec ce qui vit
Et fêtons dans un cercle hors du temps
Quatre fois l'an viennent les grands sabbats
Et les sorcières dansent avec entrain
Aux premières récoltes, à la Chandeleur
À la fête du mai et la Toussaint.
Quand les jours et les nuits s'égalisent
Quand l’Astre est au zénith ou nadir
Les sabbats mineurs sont convoqués
Et les sorcières vont s'ébaudir
Treize lunes et cycles féminins
Treize sorcières dans un convent
Treize crépuscules pour s'ébattre
Tout cela en un jour et un an
Transmis depuis les âges anciens
Passant entre l'homme et la femme
Passant d'un siècle à un autre
Depuis le commencement des âmes
Quand le cercle magicque est tracé
Par le glaive ou l'athamé puissant
Ses frontières traversent deux mondes
Pour cette heure vers les ombres il descend
Ce monde n'a aucun droit de le voir
Et le monde d'en-bas point ne trahis
Les Dieux anciens y sont invoqués
L'œuvre magicque y est accomplie
Il y a deux piliers mystiques
Qui le seuil du temple avoisinent
Tous deux sont puissances naturelles
Des formes et des forces divines
Sombre et lumineux en succession
Les opposés l'un contre l'autre
Représentent le Dieu et la Déesse
Grâce aux aïeux cette foi est nôtre.
La nuit c'est le cavalier des vents
Le Dieu cornu, seigneur des ombres
Et le jour c'est le roi des forêts
Habitant les clairières et les combes
Elle est jeune ou vieille à sa guise
Sur la barque nuageuse elle vogue
Ronde dame argentée de minuit
Sombre matrone et mystagogue
Le Maître et la Maîtresse de l'Art
Habitent les tréfonds de l'esprit
Immortels et toujours renouvellés
À volonté ils libèrent ou lient
Ainsi, bois le vin des Dieux anciens
Et danse, et aime en leur honneur
Jusqu'au jour où ils te recevront
Dans la paix, à la fin de tes heures
Fait ce que voudras, c'est le défi
Mais à personne ne fait de mal
Voilà le commandement unique
Que les Dieux t'enseignent l'idéal
le credo wiccan en huit mots pieux:
Si nul n'est lésé, fait ce que veux. »
-Gérald Gardner & Doreen Valiente, Le Liber Umbrarum Gardnerien, I. Du rituel d’ouverture.
http://la.sphere.free.fr/leliberumbrarumgardnerien.htm
La Déesse Lui répondit : « S'il doit en être de la sorte, c'est donc la destinée et c'est mieux ainsi ! ». Alors Elle s'agenouilla en soumission devant la main de Mort, et Il La flagella si tendrement qu'elle s'écria : « Je connais votre douleur et la douleur de l'amour ».
« Oyez les paroles des sorciers:
Notre secret caché dans la nuit
Lorsque le chemin était sombre
Nous le révélons en ce jour d'hui.
Devant l'eau et le feu mystérieux
Par la terre et le souffle de l'air
Par la quintessence de l'esprit
Gardez silence, veuillez-vous taire
Les renaissances de la nature
Le passage des hivers et printemps
Nous communions avec ce qui vit
Et fêtons dans un cercle hors du temps
Quatre fois l'an viennent les grands sabbats
Et les sorcières dansent avec entrain
Aux premières récoltes, à la Chandeleur
À la fête du mai et la Toussaint.
Quand les jours et les nuits s'égalisent
Quand l’Astre est au zénith ou nadir
Les sabbats mineurs sont convoqués
Et les sorcières vont s'ébaudir
Treize lunes et cycles féminins
Treize sorcières dans un convent
Treize crépuscules pour s'ébattre
Tout cela en un jour et un an
Transmis depuis les âges anciens
Passant entre l'homme et la femme
Passant d'un siècle à un autre
Depuis le commencement des âmes
Quand le cercle magicque est tracé
Par le glaive ou l'athamé puissant
Ses frontières traversent deux mondes
Pour cette heure vers les ombres il descend
Ce monde n'a aucun droit de le voir
Et le monde d'en-bas point ne trahis
Les Dieux anciens y sont invoqués
L'œuvre magicque y est accomplie
Il y a deux piliers mystiques
Qui le seuil du temple avoisinent
Tous deux sont puissances naturelles
Des formes et des forces divines
Sombre et lumineux en succession
Les opposés l'un contre l'autre
Représentent le Dieu et la Déesse
Grâce aux aïeux cette foi est nôtre.
La nuit c'est le cavalier des vents
Le Dieu cornu, seigneur des ombres
Et le jour c'est le roi des forêts
Habitant les clairières et les combes
Elle est jeune ou vieille à sa guise
Sur la barque nuageuse elle vogue
Ronde dame argentée de minuit
Sombre matrone et mystagogue
Le Maître et la Maîtresse de l'Art
Habitent les tréfonds de l'esprit
Immortels et toujours renouvellés
À volonté ils libèrent ou lient
Ainsi, bois le vin des Dieux anciens
Et danse, et aime en leur honneur
Jusqu'au jour où ils te recevront
Dans la paix, à la fin de tes heures
Fait ce que voudras, c'est le défi
Mais à personne ne fait de mal
Voilà le commandement unique
Que les Dieux t'enseignent l'idéal
le credo wiccan en huit mots pieux:
Si nul n'est lésé, fait ce que veux. »
-Gérald Gardner & Doreen Valiente, Le Liber Umbrarum Gardnerien, I. Du rituel d’ouverture.
http://la.sphere.free.fr/leliberumbrarumgardnerien.htm