http://classiques.uqac.ca/contemporains/lemieux_pierre/du_liberalisme_a_anarcho_capitalisme/du_liberalisme_anarcho.pdf
"Le socialiste est naturellement amené à concevoir les libertés comme des obligations. La liberté du travail devient l'obligation de travailler pour ses concitoyens ou de faire partie du syndicat. La liberté de s'occuper de sa santé devient l'obligation d'en prendre soin pour ne pas imposer des coûts à la collectivité. La liberté de vivre devient l'obligation de ne pas s'adonner à des activités dangereuses, de boucler sa ceinture en voiture et autres impératifs du genre. Si la liberté doit signifier autre chose qu'une série de vœux pieux ou d'obligations, elle doit comprendre la liberté de faire des erreurs, la possibilité d'être malchanceux. La liberté de mourir de faim est inséparable de la liberté de vivre." (p.35)
-Pierre Lemieux, Du libéralisme à l’anarcho-capitalisme, Presses Universitaires de France, coll. "Libre-échange", 1983, 171 pages.
"Le socialiste est naturellement amené à concevoir les libertés comme des obligations. La liberté du travail devient l'obligation de travailler pour ses concitoyens ou de faire partie du syndicat. La liberté de s'occuper de sa santé devient l'obligation d'en prendre soin pour ne pas imposer des coûts à la collectivité. La liberté de vivre devient l'obligation de ne pas s'adonner à des activités dangereuses, de boucler sa ceinture en voiture et autres impératifs du genre. Si la liberté doit signifier autre chose qu'une série de vœux pieux ou d'obligations, elle doit comprendre la liberté de faire des erreurs, la possibilité d'être malchanceux. La liberté de mourir de faim est inséparable de la liberté de vivre." (p.35)
-Pierre Lemieux, Du libéralisme à l’anarcho-capitalisme, Presses Universitaires de France, coll. "Libre-échange", 1983, 171 pages.