http://mapage.noos.fr/philosophie/philo/philo/cours/nature/nature_humaine/nature_humaine_cours.htm
L’entreprise qui consiste à vouloir définir l’essence de l’homme est vaine.
En quoi ?
En cela que si on tient à n'exclure aucun membre de l'espèce humaine, ni Victor de l'Aveyron, ni la brute de Pascal, ni les monstres, ni le fou sanguinaire, ni l'enfant, ni donc tous les êtres que l'on est tenté de tenir pour autre chose que des hommes, on ne parvient pas à trouver une définition qui non seulement comprend les caractéristiques communes à tous, mais en outre distingue nettement l'homme d'autre chose, notamment des animaux, mais aussi des dieux.
Définir l'homme sans exclusion ne donne rien de sorte que l'on peut être tenté de procéder à des exclusions afin de parvenir à une définition. Mais, en retour, cette définition risque de retirer le statut d'homme à des êtres qui pour une autre définition en seraient bel et bien, notamment celle qui repose sur des critères exclusivement biologiques. Mais, de ce point de vue, on retombe sur le problème précédant : une définition purement biologique de l'homme ne vaut pas comme définition d'une essence, d'une nature.
Que peut-on dire alors ? Que l’homme est un être qui n’a pas d’essence, de nature, que la nature humaine n’existe pas.
Rq : C’est ce que soutient Sartre dans L’existentialisme est un humanisme. A noter : il parvient à la même conclusion par un tout autre moyen.
L’homme n’a pas de nature, il a une condition et une histoire, une histoire individuelle qui prend place dans une histoire collective. Or, tout ce qui a une histoire n’a pas de définition parce que tout ce qui a une histoire est en devenir et on ne peut définir que ce qui ne devient pas, ce qui est déterminé de telle sorte que quoi qu’il arrive, ce qui est ne devient pas, ou pas foncièrement, pas essentiellement.
L’entreprise qui consiste à vouloir définir l’essence de l’homme est vaine.
En quoi ?
En cela que si on tient à n'exclure aucun membre de l'espèce humaine, ni Victor de l'Aveyron, ni la brute de Pascal, ni les monstres, ni le fou sanguinaire, ni l'enfant, ni donc tous les êtres que l'on est tenté de tenir pour autre chose que des hommes, on ne parvient pas à trouver une définition qui non seulement comprend les caractéristiques communes à tous, mais en outre distingue nettement l'homme d'autre chose, notamment des animaux, mais aussi des dieux.
Définir l'homme sans exclusion ne donne rien de sorte que l'on peut être tenté de procéder à des exclusions afin de parvenir à une définition. Mais, en retour, cette définition risque de retirer le statut d'homme à des êtres qui pour une autre définition en seraient bel et bien, notamment celle qui repose sur des critères exclusivement biologiques. Mais, de ce point de vue, on retombe sur le problème précédant : une définition purement biologique de l'homme ne vaut pas comme définition d'une essence, d'une nature.
Que peut-on dire alors ? Que l’homme est un être qui n’a pas d’essence, de nature, que la nature humaine n’existe pas.
Rq : C’est ce que soutient Sartre dans L’existentialisme est un humanisme. A noter : il parvient à la même conclusion par un tout autre moyen.
L’homme n’a pas de nature, il a une condition et une histoire, une histoire individuelle qui prend place dans une histoire collective. Or, tout ce qui a une histoire n’a pas de définition parce que tout ce qui a une histoire est en devenir et on ne peut définir que ce qui ne devient pas, ce qui est déterminé de telle sorte que quoi qu’il arrive, ce qui est ne devient pas, ou pas foncièrement, pas essentiellement.