https://books.google.fr/books?id=Hz0aAwAAQBAJ&pg=PA416&lpg=PA416&dq=s%C3%A9duction+intensification&source=bl&ots=XqZ5o7p_4R&sig=JhcnUDgtyY_RpBugeSfaTqNevkM&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi2zMbZ483QAhXHCBoKHTh5CgIQ6AEIPjAG#v=onepage&q=s%C3%A9duction%20intensification&f=false
"Lorsque l'esprit se focalise sur un seul objet, il se détend."
"Dans Les Égarements du cœur et de l'esprit de Crébillon fils, roman libertin du XVIIIème siècle, Mme de Lursay entreprend de séduire le jeune Meilcour. Elle dispose de plusieurs atouts. Lors de la soirée qu'elle donne chez elle, elle porte une robe qui la dénude savamment ; sa chevelure est légèrement en désordre, elle lui lance des œillades assassines et sa voix tremble un peu. Dès qu'ils sont seuls, elle le fait asseoir tout près d'elle et elle se met à parler plus lentement. Enfin, elle se met à pleurer. Meilcour a pourtant toutes les raisons de lui résister: il est amoureux d'une fille de son âge et la rumeur l'a mis en garde contre les entreprises de Mme de Lursay. Est-ce la toilette suggestive de la séductrice qui aura raison du jeune homme ? Ses regards, son parfum, sa voix ? La proximité de son corps, ses larmes ? Tout y aura contribué, sans doute, car, sous l'effet d' "un trouble indescriptible qui bouleverse ses sens", Meilcour finit par succomber."
-Robert Greene, L'Art de la Séduction, Éditions à contre-courant, 2014, p.416.
"Lorsque l'esprit se focalise sur un seul objet, il se détend."
"Dans Les Égarements du cœur et de l'esprit de Crébillon fils, roman libertin du XVIIIème siècle, Mme de Lursay entreprend de séduire le jeune Meilcour. Elle dispose de plusieurs atouts. Lors de la soirée qu'elle donne chez elle, elle porte une robe qui la dénude savamment ; sa chevelure est légèrement en désordre, elle lui lance des œillades assassines et sa voix tremble un peu. Dès qu'ils sont seuls, elle le fait asseoir tout près d'elle et elle se met à parler plus lentement. Enfin, elle se met à pleurer. Meilcour a pourtant toutes les raisons de lui résister: il est amoureux d'une fille de son âge et la rumeur l'a mis en garde contre les entreprises de Mme de Lursay. Est-ce la toilette suggestive de la séductrice qui aura raison du jeune homme ? Ses regards, son parfum, sa voix ? La proximité de son corps, ses larmes ? Tout y aura contribué, sans doute, car, sous l'effet d' "un trouble indescriptible qui bouleverse ses sens", Meilcour finit par succomber."
-Robert Greene, L'Art de la Séduction, Éditions à contre-courant, 2014, p.416.