https://criminocorpus.revues.org/3430?lang=de
"Le mot « masochisme » a été inventé par Richard von Krafft-Ebing en 1886, dans son grand œuvre, la Psychopathia sexualis, empruntant le terme du nom du romancier Galizien Leopold von Sacher-Masoch, devenu célèbre grâce à un type de récits dans lesquels une femme puissante et cruelle maltraite un homme, qui est humilié par elle, dont la Vénus aux fourrures (1870) est sans doute son œuvre la plus connue.
Ce trait peut servir d'indice aux rapports complexes d'influence mutuelle entre la littérature et les textes médicaux au xixe siècle. À vrai dire, dans le cas de la Psychopathia sexualis, on peut observer un phénomène de double appropriation : 1) du langage médical et littéraire par les pervers et 2) de la littérature et de l'auto-interprétation des pervers par le médecin.
Cette maladie est définie comme « une perversion particulière de la vita sexualis psychique qui consiste dans le fait que l'individu est, dans ses sentiments et dans ses pensées sexuels, obsédé par l'idée d'être soumis absolument et sans condition à une personne de l'autre sexe, d'être traité par elle d'une manière hautaine, au point de subir même des humiliations et des tortures qui s'accompagne d'une sensation de volupté »[Richard von Krafft-Ebing, Psychopathia sexualis, Paris, G. Carré, 1895, p. 121-122]."
-Guillermo de Eugenio Pérez , « Le parcours du masochiste : de la Perversion à la Transgression », Criminocorpus [Online], Sujets déviants, sujets pervers. Pathologie mentale, sexualité et expérience de l'autre, Communications, Online erschienen am: 16 Februar 2017, abgerufen am 23 April 2020.
"Le mot « masochisme » a été inventé par Richard von Krafft-Ebing en 1886, dans son grand œuvre, la Psychopathia sexualis, empruntant le terme du nom du romancier Galizien Leopold von Sacher-Masoch, devenu célèbre grâce à un type de récits dans lesquels une femme puissante et cruelle maltraite un homme, qui est humilié par elle, dont la Vénus aux fourrures (1870) est sans doute son œuvre la plus connue.
Ce trait peut servir d'indice aux rapports complexes d'influence mutuelle entre la littérature et les textes médicaux au xixe siècle. À vrai dire, dans le cas de la Psychopathia sexualis, on peut observer un phénomène de double appropriation : 1) du langage médical et littéraire par les pervers et 2) de la littérature et de l'auto-interprétation des pervers par le médecin.
Cette maladie est définie comme « une perversion particulière de la vita sexualis psychique qui consiste dans le fait que l'individu est, dans ses sentiments et dans ses pensées sexuels, obsédé par l'idée d'être soumis absolument et sans condition à une personne de l'autre sexe, d'être traité par elle d'une manière hautaine, au point de subir même des humiliations et des tortures qui s'accompagne d'une sensation de volupté »[Richard von Krafft-Ebing, Psychopathia sexualis, Paris, G. Carré, 1895, p. 121-122]."
-Guillermo de Eugenio Pérez , « Le parcours du masochiste : de la Perversion à la Transgression », Criminocorpus [Online], Sujets déviants, sujets pervers. Pathologie mentale, sexualité et expérience de l'autre, Communications, Online erschienen am: 16 Februar 2017, abgerufen am 23 April 2020.