https://books.google.fr/books?id=eIwWDgAAQBAJ&pg=PT137&lpg=PT137&dq=d%C3%A9sir+de+contr%C3%B4ler+autrui&source=bl&ots=1PPVT_7H0b&sig=D9Sk2qRFUln1SW9NzD_YEwC6qI4&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjJgYnU797WAhXC7hoKHVIxDs4Q6AEIMDAB#v=onepage&q=d%C3%A9sir%20de%20contr%C3%B4ler%20autrui&f=false
"Vouloir trop contrôler les autres diminue également le niveau de bonheur en raison du "stress de la puissance". Le célèbre psychologue de la motivation David McClelland appelle ainsi la tendance à s'emporter et à être frustré quand autrui ne se comporte pas comme on l'aurait souhaité. Dans une étude, on demande aux participants (dotés de niveaux de contrôle divers) de prononcer un discours improvisé à un public composé de deux comparses. Ces complices, placés par les expérimentateurs, doivent agir d'une certaine façon. Pour un groupe, ils répondent de manière amicale, encourageante. Pour l'autre, ils réagissent négativement. Voilà les résultats: quand les complices se comportent positivement, tous les participants (connaissant des degrés de contrôle différents) sont heureux. Pas étonnant, évidemment. Lorsque les comparses sont négatifs, un résultat plus intéressant émerge: ceux qui ont le plus besoin de contrôle trouvent l'expérience beaucoup plus dérangeante que ceux qui ont un niveau plus faible. Ce qui suggère qui si vous cherchez à imposer votre contrôle sur les autres, vous vous piégez vous-même en ressentant des émotions négatives -colère, frustration et déception- lorsqu'ils ne se conduisent pas comme vous l'auriez voulu.
En plus d'avoir évincé l'amour et de se sentir frustré, vouloir dominer autrui diminue le bonheur pour une autre raison qui tient à la qualité de nos décisions. Nous prenons nos meilleures décisions lorsque nous sommes exposés à diverses vues ou suggestions. Ce qui explique pourquoi il s'avère si important de s'entourer de personnes venant de divers horizons. Et ce qui signifie également que lorsque nous voulons trop contrôler autrui, nos décisions en pâtissent: nous éloignons ceux qui ne sont pas du même avis et nous entourons uniquement de béni oui-oui acceptant notre domination."
-Raj Raghunathan, Toi qui es si brillant tu peux aussi être heureux, Hachette Livre, 2017 (2016 pour la première édition américaine), p.135-136.
"Vouloir trop contrôler les autres diminue également le niveau de bonheur en raison du "stress de la puissance". Le célèbre psychologue de la motivation David McClelland appelle ainsi la tendance à s'emporter et à être frustré quand autrui ne se comporte pas comme on l'aurait souhaité. Dans une étude, on demande aux participants (dotés de niveaux de contrôle divers) de prononcer un discours improvisé à un public composé de deux comparses. Ces complices, placés par les expérimentateurs, doivent agir d'une certaine façon. Pour un groupe, ils répondent de manière amicale, encourageante. Pour l'autre, ils réagissent négativement. Voilà les résultats: quand les complices se comportent positivement, tous les participants (connaissant des degrés de contrôle différents) sont heureux. Pas étonnant, évidemment. Lorsque les comparses sont négatifs, un résultat plus intéressant émerge: ceux qui ont le plus besoin de contrôle trouvent l'expérience beaucoup plus dérangeante que ceux qui ont un niveau plus faible. Ce qui suggère qui si vous cherchez à imposer votre contrôle sur les autres, vous vous piégez vous-même en ressentant des émotions négatives -colère, frustration et déception- lorsqu'ils ne se conduisent pas comme vous l'auriez voulu.
En plus d'avoir évincé l'amour et de se sentir frustré, vouloir dominer autrui diminue le bonheur pour une autre raison qui tient à la qualité de nos décisions. Nous prenons nos meilleures décisions lorsque nous sommes exposés à diverses vues ou suggestions. Ce qui explique pourquoi il s'avère si important de s'entourer de personnes venant de divers horizons. Et ce qui signifie également que lorsque nous voulons trop contrôler autrui, nos décisions en pâtissent: nous éloignons ceux qui ne sont pas du même avis et nous entourons uniquement de béni oui-oui acceptant notre domination."
-Raj Raghunathan, Toi qui es si brillant tu peux aussi être heureux, Hachette Livre, 2017 (2016 pour la première édition américaine), p.135-136.