http://plus.wikimonde.com/wiki/Arnaud_Guyot-Jeannin
https://books.google.fr/books?id=-c9U570gCbQC&pg=PA209&lpg=PA209&dq=Freund+L%27essence+de+l%27%C3%A9conomique&source=bl&ots=DArgYwPMMc&sig=jKcilFsw35qBtHbyefqKKyJdK60&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiWt9aFx7HYAhXFPRQKHWLSC4o4ChDoAQhGMAU#v=onepage&q=Freund%20L'essence%20de%20l'%C3%A9conomique&f=false
"[La] droite d'argent ne peut prétendre à l'exclusivité. S'il existe bien dans la typologie droitière une droite bourgeoise de type orléaniste prédominante, celle-ci se place aux antipodes de la droite populaire et d'essence bonapartiste aussi bien que de la droite aristocratique et légitimiste. Ces droites sont à interpréter en termes d'archétypes, de référents doctrinaux et historiques homogènes, même si de nos jours leurs éléments idéologiques respectifs tendent à se mélanger." (p.21)
"La Restauration correspondit aussi à un système bourgeois mercantiliste. A telle enseigne que même un Louis de Bonald la vitupérera." (p.22)
"La droite contre-révolutionnaire, incarnée par Joseph de Maistre et Louis de Bonald, puis par les catholiques sociaux (René de la Tour du Pin, Albert de Mun), la droite pré-maurrassienne ou proto-maurrassienne (Edouard Drumont, Emmanuel Beau de Loménie), la droite maurrassienne pure (Charles Maurras, Léon Daudet, Jacques Bainville), la droite non-conformiste (Thierry Maulnier, Jean-Pierre Maxence, Denis de Rougemont), la droite révolutionnaire (Pierre Drieu La Rochelle, Lucien Rebatet), l'anarchisme de droite (Louis Ferdinand Céline, Pierre Gripari), et une droite plus hétérodoxe composée d'auteurs mystiques chrétiens à la foi héroïque et très française comme Léon Bloy, Charles Péguy et Georges Bernanos, peuvent être considérées comme des droites antimarchandes."(p.22-23)
-Arnaud Guyot-Jeannin, "La droite et l'argent", in Arnaud Guyot-Jeannin (dir.), Aux sources de la droite.Pour en finir avec les clichés, 2000, L'âge d'Homme, coll. Vu Autrement.
https://books.google.fr/books?id=-c9U570gCbQC&pg=PA209&lpg=PA209&dq=Freund+L%27essence+de+l%27%C3%A9conomique&source=bl&ots=DArgYwPMMc&sig=jKcilFsw35qBtHbyefqKKyJdK60&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiWt9aFx7HYAhXFPRQKHWLSC4o4ChDoAQhGMAU#v=onepage&q=Freund%20L'essence%20de%20l'%C3%A9conomique&f=false
"[La] droite d'argent ne peut prétendre à l'exclusivité. S'il existe bien dans la typologie droitière une droite bourgeoise de type orléaniste prédominante, celle-ci se place aux antipodes de la droite populaire et d'essence bonapartiste aussi bien que de la droite aristocratique et légitimiste. Ces droites sont à interpréter en termes d'archétypes, de référents doctrinaux et historiques homogènes, même si de nos jours leurs éléments idéologiques respectifs tendent à se mélanger." (p.21)
"La Restauration correspondit aussi à un système bourgeois mercantiliste. A telle enseigne que même un Louis de Bonald la vitupérera." (p.22)
"La droite contre-révolutionnaire, incarnée par Joseph de Maistre et Louis de Bonald, puis par les catholiques sociaux (René de la Tour du Pin, Albert de Mun), la droite pré-maurrassienne ou proto-maurrassienne (Edouard Drumont, Emmanuel Beau de Loménie), la droite maurrassienne pure (Charles Maurras, Léon Daudet, Jacques Bainville), la droite non-conformiste (Thierry Maulnier, Jean-Pierre Maxence, Denis de Rougemont), la droite révolutionnaire (Pierre Drieu La Rochelle, Lucien Rebatet), l'anarchisme de droite (Louis Ferdinand Céline, Pierre Gripari), et une droite plus hétérodoxe composée d'auteurs mystiques chrétiens à la foi héroïque et très française comme Léon Bloy, Charles Péguy et Georges Bernanos, peuvent être considérées comme des droites antimarchandes."(p.22-23)
-Arnaud Guyot-Jeannin, "La droite et l'argent", in Arnaud Guyot-Jeannin (dir.), Aux sources de la droite.Pour en finir avec les clichés, 2000, L'âge d'Homme, coll. Vu Autrement.