http://www.quebecoislibre.org/08/081215-11.htm
"J’affirme qu’il existe une corrélation très forte, surprenante en apparence seulement, entre le pessimisme (ici entendu comme anticipation négative de l’avenir) des populations et le niveau d’interventionnisme de l’État. Toute la résolution des difficultés étant déférée à l’État, les individus se sentent désarmés lorsque celui-ci se trouve impuissant à les résoudre. En France, il ne viendrait quasiment à personne l’idée d’utiliser son propre bon sens et ses propres ressources pour se tirer d’affaire. Au demeurant, dans un tel système de gouvernance l’initiative individuelle serait empêchée. L’impuissance d’un État omniprésent à prendre en charge les difficultés sociales provoque logiquement un sentiment d’abandon dans des populations incapables d'imaginer envisager l'avenir de façon autonome. Le welfare génère donc obligatoirement le pessimisme."
-Daniel Jagodzinski, Montréal, 15 décembre 2008, Le Québécois libre, No 262.
"J’affirme qu’il existe une corrélation très forte, surprenante en apparence seulement, entre le pessimisme (ici entendu comme anticipation négative de l’avenir) des populations et le niveau d’interventionnisme de l’État. Toute la résolution des difficultés étant déférée à l’État, les individus se sentent désarmés lorsque celui-ci se trouve impuissant à les résoudre. En France, il ne viendrait quasiment à personne l’idée d’utiliser son propre bon sens et ses propres ressources pour se tirer d’affaire. Au demeurant, dans un tel système de gouvernance l’initiative individuelle serait empêchée. L’impuissance d’un État omniprésent à prendre en charge les difficultés sociales provoque logiquement un sentiment d’abandon dans des populations incapables d'imaginer envisager l'avenir de façon autonome. Le welfare génère donc obligatoirement le pessimisme."
-Daniel Jagodzinski, Montréal, 15 décembre 2008, Le Québécois libre, No 262.