Ce moment bizarre où l'anarchiste se met à défendre l'Etat(-providence):
Depuis plusieurs dizaines d'années, les gouvernements de gauche comme de droite multiplient les cadeaux au patronat en s'attaquant à la part du salaire qui est socialisée. En effet, comme cette part n'est pas directement visible sur le compte en banque, parce que nous revenant de manière indirecte sous forme de remboursement de soins, allocations chômages, pensions retraites, il est plus facile pour le patronat de s'y attaquer. Ces baisses de salaires sont réelles mais peu visibles directement : elles se traduisent indirectement par la casse des retraites, de la sécurité sociale, de l'assurance chômage car elles assèchent artificiellement les caisses de la sécu. Il s'agit ici d'un sabotage organisé.
C'est « l’État » qui, nous dis t' on, compense une partie de ces cadeaux aux patrons. Mais, d'une part cette compensation n'est pas intégrale, puisque plus de deux milliards et demis d'euros ne sont pas reversés. Mais, qui plus est, ce n'est pas l’État comme classe dirigeante, mais bel et bien les contribuables, c'est à dire les travailleuses et travailleurs, qui payent l'addition à la place des patrons. La forme : CSG, RDS, mais aussi projets de « TVA sociale », alors que dans le même temps les prestations sociales baissent (déremboursement, franchise médicale, flicage des chômeurs, augmentation des annuités retraites). L'objectif, c'est de réduire le plus possible la contribution patronale (en augmentant le vol légal qu'est le profit), et d'augmenter la participation des travailleurs-ses, tout en ouvrant de nouveaux marchés juteux aux capitalistes : fonds de pensions, assurances médicales viennent ou viendront pour ceux qui le peuvent compléter des pensions et des remboursements de plus en plus misérables. Avec pour conséquence de faire payer les malades (en les culpabilisant) et engraisser des fonds d'assurances plus préoccupés par le profit que par la santé des souscripteurs.
Le « trou de la sécu » est ainsi un mythe, puisqu'il a été créé artificiellement par le patronat et les gouvernements successifs dans le but de saboter la sécurité sociale, par les exonérations de charges (dont les dernières en dates sont les exonérations des heures sup'), le non reversement de taxes sur les alcools et tabacs. Le « trou » annoncé représente 12 milliards d'euros, quand les dettes de l’État à la sécu représentent 25 milliards, et que les exonérations, qu'il ne compense qu'en partie représentent 28 milliards d'euros chaque années.
http://www.socialisme-libertaire.fr/2017/05/le-salariat-c-est-le-vol.html
Depuis plusieurs dizaines d'années, les gouvernements de gauche comme de droite multiplient les cadeaux au patronat en s'attaquant à la part du salaire qui est socialisée. En effet, comme cette part n'est pas directement visible sur le compte en banque, parce que nous revenant de manière indirecte sous forme de remboursement de soins, allocations chômages, pensions retraites, il est plus facile pour le patronat de s'y attaquer. Ces baisses de salaires sont réelles mais peu visibles directement : elles se traduisent indirectement par la casse des retraites, de la sécurité sociale, de l'assurance chômage car elles assèchent artificiellement les caisses de la sécu. Il s'agit ici d'un sabotage organisé.
C'est « l’État » qui, nous dis t' on, compense une partie de ces cadeaux aux patrons. Mais, d'une part cette compensation n'est pas intégrale, puisque plus de deux milliards et demis d'euros ne sont pas reversés. Mais, qui plus est, ce n'est pas l’État comme classe dirigeante, mais bel et bien les contribuables, c'est à dire les travailleuses et travailleurs, qui payent l'addition à la place des patrons. La forme : CSG, RDS, mais aussi projets de « TVA sociale », alors que dans le même temps les prestations sociales baissent (déremboursement, franchise médicale, flicage des chômeurs, augmentation des annuités retraites). L'objectif, c'est de réduire le plus possible la contribution patronale (en augmentant le vol légal qu'est le profit), et d'augmenter la participation des travailleurs-ses, tout en ouvrant de nouveaux marchés juteux aux capitalistes : fonds de pensions, assurances médicales viennent ou viendront pour ceux qui le peuvent compléter des pensions et des remboursements de plus en plus misérables. Avec pour conséquence de faire payer les malades (en les culpabilisant) et engraisser des fonds d'assurances plus préoccupés par le profit que par la santé des souscripteurs.
Le « trou de la sécu » est ainsi un mythe, puisqu'il a été créé artificiellement par le patronat et les gouvernements successifs dans le but de saboter la sécurité sociale, par les exonérations de charges (dont les dernières en dates sont les exonérations des heures sup'), le non reversement de taxes sur les alcools et tabacs. Le « trou » annoncé représente 12 milliards d'euros, quand les dettes de l’État à la sécu représentent 25 milliards, et que les exonérations, qu'il ne compense qu'en partie représentent 28 milliards d'euros chaque années.
http://www.socialisme-libertaire.fr/2017/05/le-salariat-c-est-le-vol.html