https://www.cairn.info/revue-de-metaphysique-et-de-morale-2006-3-page-291.htm
« Beaucoup de ceux qui ont été impressionnés par les critiques de Moore concernant le naturalisme moral et par ses arguments en faveur de la "non-analysabilité" de la bonté sont passés à une position non cognitiviste en ce qui concerne l'éthique ; l'intuitionnisme de Moore leur a semblé n'être qu'une expression de foi de sa part dans la possibilité d'un savoir moral, mais une possibilité qui a été minée par ses propres arguments. À cet égard, l'éthique de Moore a donc été, en fait, sapée de l'intérieur, et le mouvement émotiviste, ainsi que ses successeurs de plus en plus sophistiqués, font partie de l'héritage historique de l'anti-naturalisme de Moore. »
« Beaucoup de ceux qui ont été impressionnés par les critiques de Moore concernant le naturalisme moral et par ses arguments en faveur de la "non-analysabilité" de la bonté sont passés à une position non cognitiviste en ce qui concerne l'éthique ; l'intuitionnisme de Moore leur a semblé n'être qu'une expression de foi de sa part dans la possibilité d'un savoir moral, mais une possibilité qui a été minée par ses propres arguments. À cet égard, l'éthique de Moore a donc été, en fait, sapée de l'intérieur, et le mouvement émotiviste, ainsi que ses successeurs de plus en plus sophistiqués, font partie de l'héritage historique de l'anti-naturalisme de Moore. »