https://www.persee.fr/doc/dhs_0070-6760_1992_num_24_1_1858
"Une analyse plus approfondie du système de d'Holbach nous apprend que le concept du grand tout signifie bien ce qui est commun à tous les êtres. Cette signification se rapproche de l'acceptation traditionnelle de l'esse commune, un rapport non négligeable à la métaphysique prénominaliste. La nature est un universel au sens du réalisme aristotélicien. En effet, l'emphase que met d'Holbach sur la réalité des lois de la nature le rapproche de la tradition. Ses polémiques contre les fantasmagories vaines que l'entendement humain a inventées ont parfois un trait nettement réaliste, bien qu'elles soient lancées contre la métaphysique de son temps. Car elles se réclament d'une réalité au sens ontologique. Le monde matériel est bien organisé d'après des lois objectives. D'autre part, Holbach n'admet pas la réalité des universaux."
-Günther Mensching, La nature et le premier principe de la métaphysique chez d'Holbach et Diderot, Dix-Huitième Siècle, Année 1992, 24, pp. 117-136, p.123.
"Une analyse plus approfondie du système de d'Holbach nous apprend que le concept du grand tout signifie bien ce qui est commun à tous les êtres. Cette signification se rapproche de l'acceptation traditionnelle de l'esse commune, un rapport non négligeable à la métaphysique prénominaliste. La nature est un universel au sens du réalisme aristotélicien. En effet, l'emphase que met d'Holbach sur la réalité des lois de la nature le rapproche de la tradition. Ses polémiques contre les fantasmagories vaines que l'entendement humain a inventées ont parfois un trait nettement réaliste, bien qu'elles soient lancées contre la métaphysique de son temps. Car elles se réclament d'une réalité au sens ontologique. Le monde matériel est bien organisé d'après des lois objectives. D'autre part, Holbach n'admet pas la réalité des universaux."
-Günther Mensching, La nature et le premier principe de la métaphysique chez d'Holbach et Diderot, Dix-Huitième Siècle, Année 1992, 24, pp. 117-136, p.123.