"La présence absence de Delors a plongé la majorité dans le chagrin et la honte que l'on sait: divisions, déchirements, rivalités, vent du boulot. Qu'amènerait donc son absence définitive ?
A première vue, la consternation dans le camp de la gauche, un immense soulagement dans le camp de la majorité. Regardons-y d'un peu plus près. La situation de la gauche, en effet, ne serait pas brillante. Michel Rocard ? Henri Emmanuelli ? Jack Lang ? Pierre Mauroy ? Laurent Fabius ? La fille du regretté absent ? Le bordel, si l'on dise, changerait enfin de crémerie. On leur souhaite bien du plaisir." (Le Figaro, 10-11 décembre 1994, p.218-219)
"Appuyé sur de jeunes et brillants intellectuels, tel qu'Emmanuel Todd, Jacques Chirac tente de pousser ses pions en direction d'une gauche qui l'attire par son vide." (Le Figaro, 16 janvier 1995, p.235)
"M. Tapie est, entre autres choses, une créature de M. Mitterrand. De M. Bousquet à M. Tapie en passant par M. Pelat et M. Nucci, et par tant d'autres, M. Mitterrand a toujours eu de curieuses amitiés. Il détestait M. Rocard et il aimait M. Tapie. Il s'est servi de M. Tapie pour détruire M. Rocard." (Le Figaro, 24 janvier 1995, p.238-239)
-Jean d'Ormesson, Dieu, les affaires et nous, Paris, Robert Laffront, 2015, 847 pages.
A première vue, la consternation dans le camp de la gauche, un immense soulagement dans le camp de la majorité. Regardons-y d'un peu plus près. La situation de la gauche, en effet, ne serait pas brillante. Michel Rocard ? Henri Emmanuelli ? Jack Lang ? Pierre Mauroy ? Laurent Fabius ? La fille du regretté absent ? Le bordel, si l'on dise, changerait enfin de crémerie. On leur souhaite bien du plaisir." (Le Figaro, 10-11 décembre 1994, p.218-219)
"Appuyé sur de jeunes et brillants intellectuels, tel qu'Emmanuel Todd, Jacques Chirac tente de pousser ses pions en direction d'une gauche qui l'attire par son vide." (Le Figaro, 16 janvier 1995, p.235)
"M. Tapie est, entre autres choses, une créature de M. Mitterrand. De M. Bousquet à M. Tapie en passant par M. Pelat et M. Nucci, et par tant d'autres, M. Mitterrand a toujours eu de curieuses amitiés. Il détestait M. Rocard et il aimait M. Tapie. Il s'est servi de M. Tapie pour détruire M. Rocard." (Le Figaro, 24 janvier 1995, p.238-239)
-Jean d'Ormesson, Dieu, les affaires et nous, Paris, Robert Laffront, 2015, 847 pages.