http://www.leseditionsovadia.com/auteurs/68-albert-mendiri.html
http://cafenetphilosophie.centerblog.net/570-503-qu-est-ce-qu-une-oeuvre-art
"Les analyses qui précèdent et qui avaient pour objet le rôle de la technique concernant la maîtrise de l’environnement ou celui des modalités de l’activité politique, au même titre que les réflexions antérieures sur les finalités de l’action humaine en général, c’est-à-dire la poursuite du bien et du bonheur et le souci moral, répondaient à une des questions fondamentales de l’investigation philosophique selon Kant, à savoir : « Que dois-je faire ? ». Or, l’homme n’est pas qu’un être tourné exclusivement vers l’action. C’est également un être de contemplation, s’interrogeant de manière gratuite, c’est-à-dire sans qu’un intérêt pratique ou vital ne soit en jeu, sur le sens de l’existence, et dont l’un des désirs les plus profonds consiste à accéder à la connaissance du monde au sein duquel il se trouve immergé. Notons à cet égard que le terme de connaissance signifie étymologiquement « naître avec ». (co-naître). De ce fait, le rêve de l’homme consiste, par les moyens les plus divers, à pénétrer le mystère des choses. Nous nous proposons donc d’examiner en quoi l’art est susceptible de répondre éventuellement aux attentes de l’homme en la matière.
Dans l’état actuel de nos connaissances, il semble que seul l’homo sapiens sapiens, c’est-à-dire notre espèce, celle qui est apparue entre 100 000 ans et 40 000 ans, ait produit ce qu’on appelle des œuvres d’art. L’homme de Néandertal, qui nous a précédé (environ 200 000 ans ou 300 000 ans) et que nous avons sans doute côtoyé une dizaine de milliers d’années n’aurait, apparemment, rien produit de semblable, même s’il n’était pas dépourvu de sens esthétique, du souci de la beauté des formes, puisque aux inhumations auxquelles il procédait étaient déposés, avec les défunts, des objets de décoration, voire des bijoux.
Ce constat introduit donc une distinction entre œuvre d’art et objets de décoration. Il va donc nous falloir nous justifier à ce propos et préciser ce que nous entendons exactement par œuvre d’art. Remarquons cependant, pour en terminer avec le problème des origines de l’art, qu’il y a peu de temps encore, l’humanité ignorait sa lointaine naissance. Ce n’est qu’en 1940, que par hasard, furent découvertes les peintures rupestres de Lascaux en Dordogne (les peintures rupestres étant des peintures fixées sur des parois rocheuses, d’une grotte par exemple) et datées autour de 17 000 ans. Bien plus tard, en 1994, dans la grotte de Chauvet, en Ardèche, de nouvelles peintures rupestres, très semblables aux précédentes, remontant à 32 000 ans, furent dévoilées au monde. Il est donc tout à fait envisageable que dès son apparition, notre espèce ait produit des œuvres d’art. Remarquons d’ailleurs que ces peintures rupestres révèlent que ces artistes connaissaient déjà la perspective, qui, rappelons-le, ne fut redécouverte en Occident que vers le XVI°siècle.
Nul ne sait si ce n’est pas le cas également concernant l’homme de Néandertal. La seule certitude, c’est qu’à ce jour nous n’avons pas trouvé d’œuvres d’art de sa main mais cela n’est pas une preuve, puisque rien n’interdit de supposer par exemple que les œuvres d’art éventuelles de l’homme de Néandertal aient été peut-être de nature biodégradable, ne pouvant en conséquence laisser subsister une trace quelconque.
Cependant, comme nous l’avons dit, l’homme de Néandertal possédait une sensibilité esthétique. Pourquoi établir une distinction entre réalisation esthétique en général et une œuvre d’art ? Essayons tout d’abord de dégager les caractéristiques essentielles d’une œuvre d’art. Une œuvre d’art,- une peinture, une sculpture, une mélodie, un poème etc.- témoigne de plusieurs façons de l’originalité de l’homme : en premier lieu, il s’agit d’une création, manifestant par là même les capacités conscientes et intelligentes de l’homme ; qui plus est, contrairement à la plupart des éléments de décoration, l’œuvre d’art est une réalisation unique, œuvre d’un créateur lui-même unique ; en créant une œuvre d’art l’homme s’interroge sur le sens de l’existence, exprime sa manière de la percevoir, de la ressentir, de l’interpréter, rappelant de ce fait qu’il est un animal métaphysique ; l’œuvre d’art montre également que l’homme est sensible à la beauté, en a conscience et tente de la produire lui-même ; enfin, l’œuvre d’art souligne que l’homme n’est pas qu’un être rivé aux besoins vitaux et naturels mais qu’il peut s’élever à la dimension de la gratuité, puisque une œuvre d’art ne possède aucune utilité vitale ou relative à la simple survie biologique de l’homme.
De ces caractéristiques, nous ne retiendrons dans l’immédiat que celles qui suscitent un consensus à peu près général : il y a œuvre d’art à partir du moment où il s’agit d’une création unique, qui enferme et veut communiquer un message, cette création étant totalement dépourvue d’utilité pratique et s’avérant donc gratuite. Car, nous le verrons, la recherche de la beauté de la forme soulève des objections quant à sa présence nécessaire pour que l’on puisse dire qu’il s’agisse d’une œuvre d’art.
Les analyses qui précèdent permettent d’écarter de l’art un certain nombre de réalisations pourtant à certains égards tout à fait remarquables. Par exemple, un faux en peinture ou la simple reproduction d’une œuvre déjà existante ne sont pas des œuvres d’art, puisque ces réalisations n’ont fait l’objet d’aucune création. Ce sont de remarquables réalisations techniques mais ce ne sont pas des œuvres d’art telles que nous les avons définies et qui faisait de l’acte de création leur premier signe distinctif. De même, l’objet de décoration, un bibelot par exemple ou un bijou ou un collier etc., tout en témoignant d’un souci esthétique très prononcé et qui en fait souvent un objet de très grande valeur marchande, ne peut être considéré comme appartenant à l’art dans la mesure où il ne prétend communiquer aucun message particulier et où de surcroît il a une utilité, ne serait-ce que décorative.
Cette question de la gratuité nécessaire de l’œuvre pour que cette dernière puisse se rattacher à l’art semble soulever des problèmes concernant des arts frontières entre l’art pur comme la peinture ou la musique et ce qui semble relever de l’art artisanal. C’est le cas par exemple de l’architecture. Difficile de contester ou de douter que l’architecture se rattache à l’art et constitue même un art majeur. Pourtant, un château, une cathédrale remplissent ou ont rempli des fonctions sociales précises et importantes. Par exemple, le château de Chenonceaux ou de Versailles non seulement abritaient des nobles ou des souverains mais jouaient un rôle politique incontestable, ne serait-ce que pour afficher avec ostentation la puissance et le prestige de leurs initiateurs. La cathédrale Notre Dame de Paris ou de Reims accueillent régulièrement des milliers de fidèles à l’occasion de cérémonies religieuses, sans compter le rôle symbolique d’unité nationale qu’elles ont pu ou qu’elles peuvent remplir lors de rendez-vous importants de l’histoire du pays (célébration de la libération de Paris en 1944, obsèques nationales de figures marquantes, plus loin dans le passé sacre des rois de France à Reims).
Dès lors, en quoi ces œuvres architecturales majeures appartiennent-elles au domaine de l’art alors même qu’elles possèdent une utilité et une fonction sociales ? La réponse est simple et à l’abri de toute ambiguïté. Est artistique au sein de ces monuments tout ce qui ne relève pas de nécessités strictement fonctionnelles mais qui a pour vocation d’attirer gratuitement l’attention du contemplateur par la beauté des formes tout en lui délivrant un message. Le portail d’une cathédrale n’est pas seulement une porte d’accès à l’édifice dans la mesure où il représente toute une symbolique biblique à travers les sculptures qui ornent ce dernier. Mais il ne s’agit pas ici d’une simple entreprise de décoration puisque les sculptures en question rappellent aux fidèles le sens des scènes et des textes bibliques. C’est en ce sens que le philosophe Plotin (II° siècle) pouvait proclamer avec beaucoup de pertinence que « l’architecture [c’était] l’édifice, la pierre ôtée ». Il voulait signifier par-là que ce qui relève de l’art dans un édifice quelconque concerne sa forme et ses aspects étrangers à toute fonctionnalité et non la matière dont il est composé et qui fait de ce dernier un édifice utile socialement.
Une analyse similaire peut être menée par exemple concernant les robes de haute couture. A première vue, une robe est une œuvre artisanale ayant une fonction sociale précise et non une œuvre gratuite et destinée à délivrer un message. Pourtant, une robe de haute couture présente des caractéristiques singulières qui la distinguent des robes usuelles. En premier lieu il s’agit d’une robe qui est unique et qui n’est pas destinée à être portée ou encore moins à être reproduite à de multiples exemplaires à l’image du prêt-à-porter. La personne choisie pour la présenter lors d’un défilé de mode doit être en parfaite harmonie avec sa forme ou plus précisément le créateur veut communiquer par la médiation de cette robe une certaine idée de la femme. On retrouve donc là tous les ingrédients de l’art : le caractère unique de l’œuvre ; sa gratuité ; le message qui s’en dégage. Il est donc sans doute possible de ranger une robe de haute couture parmi les œuvres d’art.
Cependant, il faut bien reconnaître que concernant ces activités frontières entre l’art pur et l’art appliqué en quelque sorte, il est parfois difficile de trancher pour savoir s’il s’agit vraiment d’œuvres d’art telles que nous les avons définies et en conséquence, cela donne légitimement lieu à des débats aux conclusions souvent nuancées."
-Albert Mendiri, "Qu'est-ce qu'une œuvre d'art ?", 26/01/2013.
http://cafenetphilosophie.centerblog.net/rub-36-cours-art--2.html
http://cafenetphilosophie.centerblog.net/570-503-qu-est-ce-qu-une-oeuvre-art
"Les analyses qui précèdent et qui avaient pour objet le rôle de la technique concernant la maîtrise de l’environnement ou celui des modalités de l’activité politique, au même titre que les réflexions antérieures sur les finalités de l’action humaine en général, c’est-à-dire la poursuite du bien et du bonheur et le souci moral, répondaient à une des questions fondamentales de l’investigation philosophique selon Kant, à savoir : « Que dois-je faire ? ». Or, l’homme n’est pas qu’un être tourné exclusivement vers l’action. C’est également un être de contemplation, s’interrogeant de manière gratuite, c’est-à-dire sans qu’un intérêt pratique ou vital ne soit en jeu, sur le sens de l’existence, et dont l’un des désirs les plus profonds consiste à accéder à la connaissance du monde au sein duquel il se trouve immergé. Notons à cet égard que le terme de connaissance signifie étymologiquement « naître avec ». (co-naître). De ce fait, le rêve de l’homme consiste, par les moyens les plus divers, à pénétrer le mystère des choses. Nous nous proposons donc d’examiner en quoi l’art est susceptible de répondre éventuellement aux attentes de l’homme en la matière.
Dans l’état actuel de nos connaissances, il semble que seul l’homo sapiens sapiens, c’est-à-dire notre espèce, celle qui est apparue entre 100 000 ans et 40 000 ans, ait produit ce qu’on appelle des œuvres d’art. L’homme de Néandertal, qui nous a précédé (environ 200 000 ans ou 300 000 ans) et que nous avons sans doute côtoyé une dizaine de milliers d’années n’aurait, apparemment, rien produit de semblable, même s’il n’était pas dépourvu de sens esthétique, du souci de la beauté des formes, puisque aux inhumations auxquelles il procédait étaient déposés, avec les défunts, des objets de décoration, voire des bijoux.
Ce constat introduit donc une distinction entre œuvre d’art et objets de décoration. Il va donc nous falloir nous justifier à ce propos et préciser ce que nous entendons exactement par œuvre d’art. Remarquons cependant, pour en terminer avec le problème des origines de l’art, qu’il y a peu de temps encore, l’humanité ignorait sa lointaine naissance. Ce n’est qu’en 1940, que par hasard, furent découvertes les peintures rupestres de Lascaux en Dordogne (les peintures rupestres étant des peintures fixées sur des parois rocheuses, d’une grotte par exemple) et datées autour de 17 000 ans. Bien plus tard, en 1994, dans la grotte de Chauvet, en Ardèche, de nouvelles peintures rupestres, très semblables aux précédentes, remontant à 32 000 ans, furent dévoilées au monde. Il est donc tout à fait envisageable que dès son apparition, notre espèce ait produit des œuvres d’art. Remarquons d’ailleurs que ces peintures rupestres révèlent que ces artistes connaissaient déjà la perspective, qui, rappelons-le, ne fut redécouverte en Occident que vers le XVI°siècle.
Nul ne sait si ce n’est pas le cas également concernant l’homme de Néandertal. La seule certitude, c’est qu’à ce jour nous n’avons pas trouvé d’œuvres d’art de sa main mais cela n’est pas une preuve, puisque rien n’interdit de supposer par exemple que les œuvres d’art éventuelles de l’homme de Néandertal aient été peut-être de nature biodégradable, ne pouvant en conséquence laisser subsister une trace quelconque.
Cependant, comme nous l’avons dit, l’homme de Néandertal possédait une sensibilité esthétique. Pourquoi établir une distinction entre réalisation esthétique en général et une œuvre d’art ? Essayons tout d’abord de dégager les caractéristiques essentielles d’une œuvre d’art. Une œuvre d’art,- une peinture, une sculpture, une mélodie, un poème etc.- témoigne de plusieurs façons de l’originalité de l’homme : en premier lieu, il s’agit d’une création, manifestant par là même les capacités conscientes et intelligentes de l’homme ; qui plus est, contrairement à la plupart des éléments de décoration, l’œuvre d’art est une réalisation unique, œuvre d’un créateur lui-même unique ; en créant une œuvre d’art l’homme s’interroge sur le sens de l’existence, exprime sa manière de la percevoir, de la ressentir, de l’interpréter, rappelant de ce fait qu’il est un animal métaphysique ; l’œuvre d’art montre également que l’homme est sensible à la beauté, en a conscience et tente de la produire lui-même ; enfin, l’œuvre d’art souligne que l’homme n’est pas qu’un être rivé aux besoins vitaux et naturels mais qu’il peut s’élever à la dimension de la gratuité, puisque une œuvre d’art ne possède aucune utilité vitale ou relative à la simple survie biologique de l’homme.
De ces caractéristiques, nous ne retiendrons dans l’immédiat que celles qui suscitent un consensus à peu près général : il y a œuvre d’art à partir du moment où il s’agit d’une création unique, qui enferme et veut communiquer un message, cette création étant totalement dépourvue d’utilité pratique et s’avérant donc gratuite. Car, nous le verrons, la recherche de la beauté de la forme soulève des objections quant à sa présence nécessaire pour que l’on puisse dire qu’il s’agisse d’une œuvre d’art.
Les analyses qui précèdent permettent d’écarter de l’art un certain nombre de réalisations pourtant à certains égards tout à fait remarquables. Par exemple, un faux en peinture ou la simple reproduction d’une œuvre déjà existante ne sont pas des œuvres d’art, puisque ces réalisations n’ont fait l’objet d’aucune création. Ce sont de remarquables réalisations techniques mais ce ne sont pas des œuvres d’art telles que nous les avons définies et qui faisait de l’acte de création leur premier signe distinctif. De même, l’objet de décoration, un bibelot par exemple ou un bijou ou un collier etc., tout en témoignant d’un souci esthétique très prononcé et qui en fait souvent un objet de très grande valeur marchande, ne peut être considéré comme appartenant à l’art dans la mesure où il ne prétend communiquer aucun message particulier et où de surcroît il a une utilité, ne serait-ce que décorative.
Cette question de la gratuité nécessaire de l’œuvre pour que cette dernière puisse se rattacher à l’art semble soulever des problèmes concernant des arts frontières entre l’art pur comme la peinture ou la musique et ce qui semble relever de l’art artisanal. C’est le cas par exemple de l’architecture. Difficile de contester ou de douter que l’architecture se rattache à l’art et constitue même un art majeur. Pourtant, un château, une cathédrale remplissent ou ont rempli des fonctions sociales précises et importantes. Par exemple, le château de Chenonceaux ou de Versailles non seulement abritaient des nobles ou des souverains mais jouaient un rôle politique incontestable, ne serait-ce que pour afficher avec ostentation la puissance et le prestige de leurs initiateurs. La cathédrale Notre Dame de Paris ou de Reims accueillent régulièrement des milliers de fidèles à l’occasion de cérémonies religieuses, sans compter le rôle symbolique d’unité nationale qu’elles ont pu ou qu’elles peuvent remplir lors de rendez-vous importants de l’histoire du pays (célébration de la libération de Paris en 1944, obsèques nationales de figures marquantes, plus loin dans le passé sacre des rois de France à Reims).
Dès lors, en quoi ces œuvres architecturales majeures appartiennent-elles au domaine de l’art alors même qu’elles possèdent une utilité et une fonction sociales ? La réponse est simple et à l’abri de toute ambiguïté. Est artistique au sein de ces monuments tout ce qui ne relève pas de nécessités strictement fonctionnelles mais qui a pour vocation d’attirer gratuitement l’attention du contemplateur par la beauté des formes tout en lui délivrant un message. Le portail d’une cathédrale n’est pas seulement une porte d’accès à l’édifice dans la mesure où il représente toute une symbolique biblique à travers les sculptures qui ornent ce dernier. Mais il ne s’agit pas ici d’une simple entreprise de décoration puisque les sculptures en question rappellent aux fidèles le sens des scènes et des textes bibliques. C’est en ce sens que le philosophe Plotin (II° siècle) pouvait proclamer avec beaucoup de pertinence que « l’architecture [c’était] l’édifice, la pierre ôtée ». Il voulait signifier par-là que ce qui relève de l’art dans un édifice quelconque concerne sa forme et ses aspects étrangers à toute fonctionnalité et non la matière dont il est composé et qui fait de ce dernier un édifice utile socialement.
Une analyse similaire peut être menée par exemple concernant les robes de haute couture. A première vue, une robe est une œuvre artisanale ayant une fonction sociale précise et non une œuvre gratuite et destinée à délivrer un message. Pourtant, une robe de haute couture présente des caractéristiques singulières qui la distinguent des robes usuelles. En premier lieu il s’agit d’une robe qui est unique et qui n’est pas destinée à être portée ou encore moins à être reproduite à de multiples exemplaires à l’image du prêt-à-porter. La personne choisie pour la présenter lors d’un défilé de mode doit être en parfaite harmonie avec sa forme ou plus précisément le créateur veut communiquer par la médiation de cette robe une certaine idée de la femme. On retrouve donc là tous les ingrédients de l’art : le caractère unique de l’œuvre ; sa gratuité ; le message qui s’en dégage. Il est donc sans doute possible de ranger une robe de haute couture parmi les œuvres d’art.
Cependant, il faut bien reconnaître que concernant ces activités frontières entre l’art pur et l’art appliqué en quelque sorte, il est parfois difficile de trancher pour savoir s’il s’agit vraiment d’œuvres d’art telles que nous les avons définies et en conséquence, cela donne légitimement lieu à des débats aux conclusions souvent nuancées."
-Albert Mendiri, "Qu'est-ce qu'une œuvre d'art ?", 26/01/2013.
http://cafenetphilosophie.centerblog.net/rub-36-cours-art--2.html