https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucien_Goldmann
http://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1966_num_2_1_972
https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1963_num_18_1_420954
"Le lassallanisme se caractérise [...] par une organisation disciplinée, hiérarchisée, du parti ouvrier, une idéologie ouvrière à forte accentuation étatiste, une très grande importance accordée à la personnalité du chef, et enfin une politique d'alliance, même avec des forces réactionnaires, pour combattre la bourgeoisie démocratique.
Il serait donc utile d'étudier, et de près, le mouvement lassallien pour voir s'il y a, ou non, entre ces différents éléments, une liaison structurale qui se retrouve, à une autre échelle, bien entendu, dans le stalinisme du XXe siècle."
-Lucien Goldmann, "Pour une approche marxiste des études sur le marxisme", Annales, Année 1963, 18-1, pp. 114-118, p.116.
https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1967_num_22_4_421569
"On entend généralement par Philosophie des Lumières les divers courants de pensée rationalistes et empiristes qui se sont développés au XVIIIe siècle dans les pays d'Europe occidentale surtout en France et en Angleterre. Il faut cependant bien voir que ces courants, si on les considère du point de vue historique et même sociologique, ont leurs racines dans les siècles précédents et que leur évolution se poursuit jusqu'à l'époque actuelle."
(p.752)
"
(pp.754-755)
"
(p.757)
"Helvétius [...] est l'un des fondateurs de la pensée sociologique." (p.763)
"
(p.773)
"Montaigne [...] mettait en question toutes les valeurs traditionnelles." (p.775)
"Diderot est le seul philosophe des Lumières qui fût conscient du fait que, si les hommes sont déterminés par les circonstances sociales, ces circonstances elles-mêmes sont à leur tour le résultat de l'action des hommes." (p.779)
-Lucien Goldmann, "La pensée des « Lumières »", Annales, Année 1967, 22-4, pp. 752-779.
https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1967_num_4_1_1021
https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1968_num_7_1_1098
"Marx voit [...] dans l'œuvre de Feuerbach un pas décisif vers l'étude de l'homme concret, pas qui pourrait et devrait être prolongé dans la direction de sa propre pensée. Et on ne force certainement pas le texte de cette lettre en affirmant qu'il l'écrivait dans l'espoir de convaincre Feuerbach que le communisme était la conséquence de sa pensée et de l'amener ainsi à ses positions." (p.41)
"[Marx] est conduit, à partir de là, à voir que l'homme concret de Feuerbach reste le sujet individuel du matérialisme classique et mécaniste et en même temps -malgré l'amour et l'intersubjectivité- un sujet fondamentalement et foncièrement passif et contemplatif. [...]
Dans ces Thèses, Marx va directement à l'essentiel et formule en fait ses idées d'une manière qui vaut encore non seulement par rapport à Feuerbach, mais aussi par rapport au matérialisme mécaniste classique et par rapport à toutes les interprétations mécanistes ultérieures du marxisme et de la dialectique." (p.42)
"Le chapitre intitulé "Feuerbach" est centré sur la découverte du lien étroit entre la conscience et la réalité économique et sociale, et sur le fait qu'aucune idée, aucun système théorique, aucun mode de pensée n'existent de manière autonome et ne sauraient être compris de manière valable qu'en étant étroitement reliés aux conditions historiques et passagères dans lesquelles vivent les hommes qui les élaborent et les intègrent comme partie importante, mais néanmoins comme partie, de leur existence réelle et concrète.
Les Thèses sur Feuerbach supposent bien entendu cette idée centrale du matérialisme historique, mais elles vont beaucoup plus loin en développant deux des cinq idées fondamentales du matérialisme dialectique:
1. celle de l'union étroite entre la pensée et l'action, du caractère pratique, c'est-à-dire intégré de manière directe ou médiatisée à la praxis, de tout fait humain et de toute manifestation humaine, etc.
2. celle du sujet transindividuel ou collectif, arrivant ainsi très près de deux autres thèses fondamentales du matérialisme dialectique bien que ne les formulant pas explicitement, à savoir:
3. le caractère inséparable du théorique et du valorisant et,
4. l'identité totale ou partielle du sujet et de l'objet de la connaissance et de l'action, idées qui, si elles ne sont pas développées explicitement dans les Thèses s'y trouvent au moins implicitement." (pp.42-43)
"
(pp.43-44)
"
(p.45)
"
(p.46)
"
(p.47-48)
"
(pp.49-50)
"
(p.50)
"
(pp.53-54)
-Lucien Goldmann, "L'Idéologie allemande et les thèses sur Feuerbach", L'Homme et la société, Année 1968, 7, pp. 37-55.
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1968_num_7_1_1260
https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1971_num_21_1_1434
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1971_num_17_1_1464
https://www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_1971_num_1_1_5367
https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1977_num_43_1_1892
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1980_num_55_1_2091
http://classiques.uqac.ca/contemporains/goldmann_lucien/dieu_cache/dieu_cache.html
"
-Lucien Goldmann, Le dieu caché. Étude sur la vision tragique dans les Pensées de Pascal et dans le théâtre de Racine, Paris, Gallimard, 1955, 454 pages.
http://classiques.uqac.ca/contemporains/goldmann_lucien/goldmann_lucien.html
http://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1966_num_2_1_972
https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1963_num_18_1_420954
"Le lassallanisme se caractérise [...] par une organisation disciplinée, hiérarchisée, du parti ouvrier, une idéologie ouvrière à forte accentuation étatiste, une très grande importance accordée à la personnalité du chef, et enfin une politique d'alliance, même avec des forces réactionnaires, pour combattre la bourgeoisie démocratique.
Il serait donc utile d'étudier, et de près, le mouvement lassallien pour voir s'il y a, ou non, entre ces différents éléments, une liaison structurale qui se retrouve, à une autre échelle, bien entendu, dans le stalinisme du XXe siècle."
-Lucien Goldmann, "Pour une approche marxiste des études sur le marxisme", Annales, Année 1963, 18-1, pp. 114-118, p.116.
https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1967_num_22_4_421569
"On entend généralement par Philosophie des Lumières les divers courants de pensée rationalistes et empiristes qui se sont développés au XVIIIe siècle dans les pays d'Europe occidentale surtout en France et en Angleterre. Il faut cependant bien voir que ces courants, si on les considère du point de vue historique et même sociologique, ont leurs racines dans les siècles précédents et que leur évolution se poursuit jusqu'à l'époque actuelle."
(p.752)
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(pp.754-755)
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(p.757)
"Helvétius [...] est l'un des fondateurs de la pensée sociologique." (p.763)
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(p.773)
"Montaigne [...] mettait en question toutes les valeurs traditionnelles." (p.775)
"Diderot est le seul philosophe des Lumières qui fût conscient du fait que, si les hommes sont déterminés par les circonstances sociales, ces circonstances elles-mêmes sont à leur tour le résultat de l'action des hommes." (p.779)
-Lucien Goldmann, "La pensée des « Lumières »", Annales, Année 1967, 22-4, pp. 752-779.
https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1967_num_4_1_1021
https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1968_num_7_1_1098
"Marx voit [...] dans l'œuvre de Feuerbach un pas décisif vers l'étude de l'homme concret, pas qui pourrait et devrait être prolongé dans la direction de sa propre pensée. Et on ne force certainement pas le texte de cette lettre en affirmant qu'il l'écrivait dans l'espoir de convaincre Feuerbach que le communisme était la conséquence de sa pensée et de l'amener ainsi à ses positions." (p.41)
"[Marx] est conduit, à partir de là, à voir que l'homme concret de Feuerbach reste le sujet individuel du matérialisme classique et mécaniste et en même temps -malgré l'amour et l'intersubjectivité- un sujet fondamentalement et foncièrement passif et contemplatif. [...]
Dans ces Thèses, Marx va directement à l'essentiel et formule en fait ses idées d'une manière qui vaut encore non seulement par rapport à Feuerbach, mais aussi par rapport au matérialisme mécaniste classique et par rapport à toutes les interprétations mécanistes ultérieures du marxisme et de la dialectique." (p.42)
"Le chapitre intitulé "Feuerbach" est centré sur la découverte du lien étroit entre la conscience et la réalité économique et sociale, et sur le fait qu'aucune idée, aucun système théorique, aucun mode de pensée n'existent de manière autonome et ne sauraient être compris de manière valable qu'en étant étroitement reliés aux conditions historiques et passagères dans lesquelles vivent les hommes qui les élaborent et les intègrent comme partie importante, mais néanmoins comme partie, de leur existence réelle et concrète.
Les Thèses sur Feuerbach supposent bien entendu cette idée centrale du matérialisme historique, mais elles vont beaucoup plus loin en développant deux des cinq idées fondamentales du matérialisme dialectique:
1. celle de l'union étroite entre la pensée et l'action, du caractère pratique, c'est-à-dire intégré de manière directe ou médiatisée à la praxis, de tout fait humain et de toute manifestation humaine, etc.
2. celle du sujet transindividuel ou collectif, arrivant ainsi très près de deux autres thèses fondamentales du matérialisme dialectique bien que ne les formulant pas explicitement, à savoir:
3. le caractère inséparable du théorique et du valorisant et,
4. l'identité totale ou partielle du sujet et de l'objet de la connaissance et de l'action, idées qui, si elles ne sont pas développées explicitement dans les Thèses s'y trouvent au moins implicitement." (pp.42-43)
"
(pp.43-44)
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(p.45)
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(p.46)
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(p.47-48)
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(pp.49-50)
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(p.50)
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(pp.53-54)
-Lucien Goldmann, "L'Idéologie allemande et les thèses sur Feuerbach", L'Homme et la société, Année 1968, 7, pp. 37-55.
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1968_num_7_1_1260
https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1971_num_21_1_1434
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1971_num_17_1_1464
https://www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_1971_num_1_1_5367
https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1977_num_43_1_1892
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1980_num_55_1_2091
http://classiques.uqac.ca/contemporains/goldmann_lucien/dieu_cache/dieu_cache.html
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-Lucien Goldmann, Le dieu caché. Étude sur la vision tragique dans les Pensées de Pascal et dans le théâtre de Racine, Paris, Gallimard, 1955, 454 pages.
http://classiques.uqac.ca/contemporains/goldmann_lucien/goldmann_lucien.html
Dernière édition par Johnathan R. Razorback le Sam 22 Mai - 22:28, édité 6 fois