Mettre en accroche le tableau de Ben Vautier
Le but de l'art:
"Je pense que l’art n’a pas plus de but en soi que la vie n’en a : pas obligé d’avoir un sens pour en produire (du sens) chez celui qui reçoit cet art.
De mon point de vue, l’art peut se passer d’objectifs, de but et c’est ce qui le rend si précieux." (Log Os, peintre et musicienne autodidacte, 28 mars 2017, cf: https://fr.quora.com/Quel-est-le-but-de-lart ).
"Produire de l’émotion." (Gérard Briais, 4 mars 2017: https://fr.quora.com/Quel-est-le-but-de-lart ).
La décadence et la ruine de l'art.
Tout les fois où un artiste ne se donne plus comme visée le Beau, il est assurer de réussir. La perversion de l'art est donc ontologiquement égalitariste: elle réalise un nivellement vers le bas, vers la médiocrité. On peut à la rigueur encore établir des hiérarchies techniques (tous le monde ne sait pas faire un tableau cubiste), mais une fois les œuvres réalisées, on s'interdira de les juger plus ou moins réussies, ayant supprimer le critère d'évaluation. C'est donc en somme la paresse qui triomphe avec l'effondrement moderniste de l'art.
(Nous disons moderniste, et non moderne, car une très longue partie de la modernité, de la Renaissance à la fin du XIXème siècle, ignorait cette évolution. Survivance d'idéaux antimodernes ? Nous croyions plutôt que la modernité, après avoir attaqué la tradition, s'est trouvé à son tour attaqué par quelque chose qui s'est fait passé pour elle, quelque chose comme une post-modernité).
Le but de l'art:
"Je pense que l’art n’a pas plus de but en soi que la vie n’en a : pas obligé d’avoir un sens pour en produire (du sens) chez celui qui reçoit cet art.
De mon point de vue, l’art peut se passer d’objectifs, de but et c’est ce qui le rend si précieux." (Log Os, peintre et musicienne autodidacte, 28 mars 2017, cf: https://fr.quora.com/Quel-est-le-but-de-lart ).
"Produire de l’émotion." (Gérard Briais, 4 mars 2017: https://fr.quora.com/Quel-est-le-but-de-lart ).
La décadence et la ruine de l'art.
Tout les fois où un artiste ne se donne plus comme visée le Beau, il est assurer de réussir. La perversion de l'art est donc ontologiquement égalitariste: elle réalise un nivellement vers le bas, vers la médiocrité. On peut à la rigueur encore établir des hiérarchies techniques (tous le monde ne sait pas faire un tableau cubiste), mais une fois les œuvres réalisées, on s'interdira de les juger plus ou moins réussies, ayant supprimer le critère d'évaluation. C'est donc en somme la paresse qui triomphe avec l'effondrement moderniste de l'art.
(Nous disons moderniste, et non moderne, car une très longue partie de la modernité, de la Renaissance à la fin du XIXème siècle, ignorait cette évolution. Survivance d'idéaux antimodernes ? Nous croyions plutôt que la modernité, après avoir attaqué la tradition, s'est trouvé à son tour attaqué par quelque chose qui s'est fait passé pour elle, quelque chose comme une post-modernité).