https://journals.openedition.org/abpo/602
"Fabriques de chaussures à Fougères (Bretagne) entre 1855 et 1911 permet d’apporter des informations inédites sur l’émergence de ce bassin industriel, qui deviendra à la fin du XIXe siècle l’un des tout premiers centres français de production. Un certain nombre de Fougerais qui aspirent à une élévation sociale tentent de profiter de la croissance industrielle. Ce patronat, issu du milieu local, est peu ouvert sur l’extérieur et une certaine fermeture socioprofessionnelle s’observe que confortent les stratégies matrimoniales.
Les dossiers de faillite constituent un révélateur des faiblesses d’une industrie en pleine croissance et permettent d’appréhender les dynamiques et freins à l’émergence du tissu économique local. L’échec s’explique par une multitude de facteurs. La faiblesse financière d’entreprises au capital social limité met en lumière le rôle joué par les banques locales dans le développement des industries de la chaussure. La compétence des dirigeants est souvent mise en cause. Il ne suffit pas d’être un bon technicien pour réussir. Les négligences ou incompétences dans l’approche comptable pèsent lourd. Une mauvaise qualité de l’organisation et de la maîtrise des coûts aggrave la situation. Les entrepreneurs sont fragiles face aux marchés. Cela crée un tissu industriel hétérogène où les grandes entreprises font figure d’exception."
"Résultat d’une longue tradition industrielle, issue de la reconversion de l’industrie textile dans la première moitié du XIXe siècle."
-Jérôme Cucarull, « L’industrie de la chaussure à Fougères avant 1914 d’après les dossiers de faillite des entreprises », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest [En ligne], 114-1 | 2007, mis en ligne le 30 mars 2009, consulté le 23 janvier 2021. URL : http://journals.openedition.org/abpo/602 ; DOI : https://doi.org/10.4000/abpo.602
https://www.jstor.org/stable/3807267?seq=1
https://www.cairn.info/revue-cahiers-jaures-2011-1-page-41.html
"Fabriques de chaussures à Fougères (Bretagne) entre 1855 et 1911 permet d’apporter des informations inédites sur l’émergence de ce bassin industriel, qui deviendra à la fin du XIXe siècle l’un des tout premiers centres français de production. Un certain nombre de Fougerais qui aspirent à une élévation sociale tentent de profiter de la croissance industrielle. Ce patronat, issu du milieu local, est peu ouvert sur l’extérieur et une certaine fermeture socioprofessionnelle s’observe que confortent les stratégies matrimoniales.
Les dossiers de faillite constituent un révélateur des faiblesses d’une industrie en pleine croissance et permettent d’appréhender les dynamiques et freins à l’émergence du tissu économique local. L’échec s’explique par une multitude de facteurs. La faiblesse financière d’entreprises au capital social limité met en lumière le rôle joué par les banques locales dans le développement des industries de la chaussure. La compétence des dirigeants est souvent mise en cause. Il ne suffit pas d’être un bon technicien pour réussir. Les négligences ou incompétences dans l’approche comptable pèsent lourd. Une mauvaise qualité de l’organisation et de la maîtrise des coûts aggrave la situation. Les entrepreneurs sont fragiles face aux marchés. Cela crée un tissu industriel hétérogène où les grandes entreprises font figure d’exception."
"Résultat d’une longue tradition industrielle, issue de la reconversion de l’industrie textile dans la première moitié du XIXe siècle."
-Jérôme Cucarull, « L’industrie de la chaussure à Fougères avant 1914 d’après les dossiers de faillite des entreprises », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest [En ligne], 114-1 | 2007, mis en ligne le 30 mars 2009, consulté le 23 janvier 2021. URL : http://journals.openedition.org/abpo/602 ; DOI : https://doi.org/10.4000/abpo.602
https://www.jstor.org/stable/3807267?seq=1
https://www.cairn.info/revue-cahiers-jaures-2011-1-page-41.html