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    Richard Sylvan (Routley), Is There a Need for a New, an Environ-mental Ethic ?

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    Richard Sylvan (Routley), Is There a Need for a New, an Environ-mental Ethic ? Empty Richard Sylvan (Routley), Is There a Need for a New, an Environ-mental Ethic ?

    Message par Johnathan R. Razorback Ven 13 Déc - 16:59

    https://en.wikipedia.org/wiki/Richard_Sylvan

    "Richard Routley fait paraître en 1973 sous le titre «  Is There a Need for a New, an Environ-mental Ethic [9] ?  », auquel on prête généralement la toute première élaboration du concept de valeur intrinsèque.
    Rappelons brièvement l’objectif de l’article de Routley. L’auteur s’efforce de mettre en évidence l’insuffisance des traditions morales occidentales prédominantes à condamner moralement certaines actions nuisibles à l’environnement naturel. Sa stratégie argumentative consiste à présenter plusieurs contre-exemples d’actions qui sont manifestement mauvaises, mais ne sont pas condamnées et ne peuvent pas l’être en vertu des principes fondamentaux anthropocentristes. La méthode d’argumentation est la suivante : s’il est possible de déduire d’un principe moral général un jugement moral qui se révèle faux, alors le principe général doit lui aussi être faux. Inversement, si une proposition se révèle être fausse, alors la négation de cette proposition doit être vraie ; ou encore, si un argument démontre la fausseté d’une proposition, alors le même argument démontre la vérité de la négation de cette proposition.
    Tout l’intérêt de l’article de Routley, de notre point de vue, réside dans l’exemple privilégie qu’il retient pour mettre en œuvre cette réflexion, à savoir l’exemple du dernier homme, «  seul survivant d’une catastrophe mondiale, […] [qui] entreprend d’éliminer, autant que faire se peut, tous les êtres vivants, qu’il s’agisse d’animaux ou de plantes [10]  ». L’argument peut être résumé de la manière suivante :
    Argument A :
    Prémisse 1 : Le dernier homme agit mal.
    Prémisse 2 : Or l’action du dernier homme ne porte préjudice à aucun être humain (puisqu’il est le dernier survivant).
    Conclusion : Donc il n’est pas vrai qu’aucune action humaine ne puisse être mauvaise à moins de porter préjudice à un être humain (négation du principe de l’absence de préjudice).
    Argument B :
    Prémisse 1 : Le dernier homme détruit quelque chose qui possède une valeur.
    Prémisse 2 : Or le dernier homme ne détruit rien qui ait une utilité pour un autre être humain.
    Conclusion : Donc il n’est pas vrai que seuls les objets qui ont une utilité pour les hommes aient une va-leur (négation du principe de valeur)."

    https://mafiadoc.com/is-there-a-need-for-a-new-an-environmental-ethic_5a354d441723ddfacb61dde0.html



    _________________
    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

    « Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion. » -Hegel, La Raison dans l'Histoire.

    « Mais parfois le plus clair regard aime aussi l’ombre. » -Friedrich Hölderlin, "Pain et Vin".


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