http://classiques.uqac.ca/classiques/hobbes_thomas/leviathan/leviathan.html
http://www.philo-online.com/TEXTES/HOBBES%20Thomas%20De%20la%20nature%20humaine.pdf
"Pour se faire une idée claire des éléments du droit naturel et de la politique, il est important de connaître la nature de l'homme, de savoir ce que c'est qu'un corps politique et ce que nous entendons par loi."
"Le pis-aller serait de laisser les hommes au point où ils en sont, je veux dire dans le doute et la dispute."
"La nature de l'homme est la somme de ses facultés naturelles, telles que la nutrition, le mouvement, la génération, la sensibilité, la raison, etc. Nous nous accordons tous à nommer ces facultés naturelles ; elles sont renfermées dans la notion de l'homme que l'on définit un animal raisonnable."
"Quoiqu'un homme ait vu constamment jusqu'ici le jour et la nuit se succéder, cependant il n'est pas pour cela en droit de conclure qu'ils se succéderont toujours de même, ou qu'ils se sont ainsi succédé de toute éternité. L'expérience ne fournit aucune conclusion universelle."
"Si nous considérons combien les hommes sont sujets à faire des paralogismes ou de faux raisonnements, nous serons forcés de conclure qu'il est impossible de rectifier un si grand nombre d'erreurs sans tout refondre et sans reprendre les premiers fondements des connaissances humaines et des sens."
"Chaque homme appelle bon ce qui est agréable pour lui-même et appelle mal ce qui lui déplaît. Ainsi chaque homme différant d'un autre par
son tempérament ou sa façon d'être, il en diffère sur la distinction du bien et du mal ; et il n'existe point une bonté absolue considérée sans relation,
car la bonté que nous attribuons à Dieu même n'est que la bonté relativement à nous."
"Tant que nous vivons nous avons des désirs."
"C'est avec raison que les hommes éprouvent du chagrin quand ils ne savent que faire. Ainsi la félicité, par laquelle nous entendons le plaisir continuel, ne consiste point à avoir réussi mais à réussir."
"Il y a peu d'objets dans ce monde qui ne soient mélangés de bien et de mal ; ils sont si intimement et si nécessairement liés que l'on ne peut obtenir l'un sans l'autre. C'est ainsi que le plaisir qui résulte d'une faute est joint à l'amertume du châtiment ; c'est ainsi que l'honneur est joint communément
avec le travail et la peine. Lorsque dans la somme totale de la chaîne le bien fait la plus grande partie, le tout est appelé bon ; mais quand le mal fait pencher la balance, le tout est appelé mauvais."
"L'on appelle honneur l'aveu du pouvoir ; honorer un homme intérieurement c'est concevoir ou reconnaître que cet homme a un excédent de pouvoir sur un autre homme avec qui il lutte ou auquel il se compare. L'on appelle honorables les signes pour lesquels un homme reconnaît le pouvoir ou l'excédent du pouvoir qu'un autre a sur son concurrent. [...] Il est honorable d'enseigner ou de persuader les autres parce que ce sont des signes de nos talents et de notre savoir. Les richesses sont honorables comme étant des signes du pouvoir qu'il a fallu pour les acquérir. [...] La noblesse est honorable par réflexion comme étant un signe du pouvoir qu'ont eu les ancêtres. L'autorité est honorable parce qu'elle est un signe de force, de sagesse, de faveur ou des richesses par lesquelles on y est parvenu. La bonne fortune ou la prospérité accidentelle est honorable parce qu'elle est regardée comme un signe de la faveur divine à laquelle on attribue tout ce qui nous vient par hasard et tout ce que nous obtenons par notre industrie. Les contraires ou les défauts de ces signes sont réputés déshonorants, et c'est d'après les signes de l'honneur ou du déshonneur que nous estimons et apprécions la valeur d'un homme."
"Le courage [...] c'est le mépris de la douleur et de la mort lorsqu'elles s'opposent à un homme dans la voie qu'il prend pour parvenir à une fin."
« La vie humaine peut être comparée à une course [...] Mais nous devons supposer que dans cette course on n'a pas d'autre but et d'autre récompense que de devancer ses concurrents. »
"Voir tomber un autre, c'est disposition à rire. [...] Abandonner la course, c'est mourir."
"Nous qui sommes des chrétiens nous admettons l'existence des anges bons et mauvais, et des esprits."
"Le parti le plus sûr pour tout homme est de s'en rapporter plutôt à l'interprétation de l’Église qu'à son propre raisonnement ou à son propre esprit."
"Honorer Dieu dans le fond de notre cœur est la même chose que ce que nous appelons honorer parmi les hommes ; ce n'est que reconnaître son pouvoir."
-Thomas Hobbes, De la Nature humaine, 1640.
http://classiques.uqac.ca/classiques/hobbes_thomas/behemoth/hobbes_behemoth.pdf
http://www.catallaxia.free.fr/Hobbes%20-%20Le%20citoyen.pdf
-Thomas Hobbes,Le Citoyen ou les fondements de la politique.
http://www.philo-online.com/TEXTES/HOBBES%20Thomas%20De%20la%20nature%20humaine.pdf
"Pour se faire une idée claire des éléments du droit naturel et de la politique, il est important de connaître la nature de l'homme, de savoir ce que c'est qu'un corps politique et ce que nous entendons par loi."
"Le pis-aller serait de laisser les hommes au point où ils en sont, je veux dire dans le doute et la dispute."
"La nature de l'homme est la somme de ses facultés naturelles, telles que la nutrition, le mouvement, la génération, la sensibilité, la raison, etc. Nous nous accordons tous à nommer ces facultés naturelles ; elles sont renfermées dans la notion de l'homme que l'on définit un animal raisonnable."
"Quoiqu'un homme ait vu constamment jusqu'ici le jour et la nuit se succéder, cependant il n'est pas pour cela en droit de conclure qu'ils se succéderont toujours de même, ou qu'ils se sont ainsi succédé de toute éternité. L'expérience ne fournit aucune conclusion universelle."
"Si nous considérons combien les hommes sont sujets à faire des paralogismes ou de faux raisonnements, nous serons forcés de conclure qu'il est impossible de rectifier un si grand nombre d'erreurs sans tout refondre et sans reprendre les premiers fondements des connaissances humaines et des sens."
"Chaque homme appelle bon ce qui est agréable pour lui-même et appelle mal ce qui lui déplaît. Ainsi chaque homme différant d'un autre par
son tempérament ou sa façon d'être, il en diffère sur la distinction du bien et du mal ; et il n'existe point une bonté absolue considérée sans relation,
car la bonté que nous attribuons à Dieu même n'est que la bonté relativement à nous."
"Tant que nous vivons nous avons des désirs."
"C'est avec raison que les hommes éprouvent du chagrin quand ils ne savent que faire. Ainsi la félicité, par laquelle nous entendons le plaisir continuel, ne consiste point à avoir réussi mais à réussir."
"Il y a peu d'objets dans ce monde qui ne soient mélangés de bien et de mal ; ils sont si intimement et si nécessairement liés que l'on ne peut obtenir l'un sans l'autre. C'est ainsi que le plaisir qui résulte d'une faute est joint à l'amertume du châtiment ; c'est ainsi que l'honneur est joint communément
avec le travail et la peine. Lorsque dans la somme totale de la chaîne le bien fait la plus grande partie, le tout est appelé bon ; mais quand le mal fait pencher la balance, le tout est appelé mauvais."
"L'on appelle honneur l'aveu du pouvoir ; honorer un homme intérieurement c'est concevoir ou reconnaître que cet homme a un excédent de pouvoir sur un autre homme avec qui il lutte ou auquel il se compare. L'on appelle honorables les signes pour lesquels un homme reconnaît le pouvoir ou l'excédent du pouvoir qu'un autre a sur son concurrent. [...] Il est honorable d'enseigner ou de persuader les autres parce que ce sont des signes de nos talents et de notre savoir. Les richesses sont honorables comme étant des signes du pouvoir qu'il a fallu pour les acquérir. [...] La noblesse est honorable par réflexion comme étant un signe du pouvoir qu'ont eu les ancêtres. L'autorité est honorable parce qu'elle est un signe de force, de sagesse, de faveur ou des richesses par lesquelles on y est parvenu. La bonne fortune ou la prospérité accidentelle est honorable parce qu'elle est regardée comme un signe de la faveur divine à laquelle on attribue tout ce qui nous vient par hasard et tout ce que nous obtenons par notre industrie. Les contraires ou les défauts de ces signes sont réputés déshonorants, et c'est d'après les signes de l'honneur ou du déshonneur que nous estimons et apprécions la valeur d'un homme."
"Le courage [...] c'est le mépris de la douleur et de la mort lorsqu'elles s'opposent à un homme dans la voie qu'il prend pour parvenir à une fin."
« La vie humaine peut être comparée à une course [...] Mais nous devons supposer que dans cette course on n'a pas d'autre but et d'autre récompense que de devancer ses concurrents. »
"Voir tomber un autre, c'est disposition à rire. [...] Abandonner la course, c'est mourir."
"Nous qui sommes des chrétiens nous admettons l'existence des anges bons et mauvais, et des esprits."
"Le parti le plus sûr pour tout homme est de s'en rapporter plutôt à l'interprétation de l’Église qu'à son propre raisonnement ou à son propre esprit."
"Honorer Dieu dans le fond de notre cœur est la même chose que ce que nous appelons honorer parmi les hommes ; ce n'est que reconnaître son pouvoir."
-Thomas Hobbes, De la Nature humaine, 1640.
http://classiques.uqac.ca/classiques/hobbes_thomas/behemoth/hobbes_behemoth.pdf
http://www.catallaxia.free.fr/Hobbes%20-%20Le%20citoyen.pdf
-Thomas Hobbes,Le Citoyen ou les fondements de la politique.