https://cdn.mises.org/The%20Privatization%20of%20Roads%20and%20Highways_2.pdf
« Ce livre est dédié à ceux qui m'ont enseigné l'économie politique et m'ont inspiré une passion pour la justice :
Nathaniel Branden
Walter E. Grinder
Henry Hazlitt
Benjamin Klein
Ayn Rand
Jerry Woloz
et surtout
Murray N. Rothbard. » (p.7)
« Les gens présentés dans ce livre sont en général considérés comme infâmes, et les fonctions qu'ils exercent comme nuisibles. Quelquefois, la société elle-même est maudite parce qu'elle engendre des personnages aussi répréhensibles. Néanmoins, l'objectif de ce livre se concentrera sur les propositions suivantes :
1) Ces personnes ne sont coupables d'aucune infraction de nature violente ;
2) Dans pratiquement chaque cas, elles apportent un avantage réel à la société ;
3) Si nous prohibons leurs activités, nous le faisons à nos propres dépens. Ce qui anime ce livre est le libertarianisme. La prémisse fondamentale de cette philosophie est qu'il est illégitime de se livrer à une agression contre des non-agresseurs. […] La philosophie libertarienne condamne seulement l'initiative de la violence - l'usage de la violence contre quelqu'un de non violent ou ses biens.
Il n'y a rien d'inconvenant ou de polémique dans ce point de vue. La plupart des gens y souscriraient très volontiers. A la vérité, ce sentiment fait partie intégrante de notre civilisation occidentale, enchâssé dans le droit, dans notre Constitution et dans la loi naturelle. Le caractère exceptionnel du libertarianisme se trouve non pas dans la formulation de son principe de base mais dans la façon rigoureusement cohérente […] avec laquelle le principe est appliqué.
Par exemple, la plupart des gens ne voient pas de contradiction entre ce principe et notre système d'imposition. Les libertariens en voient une.
L'impôt est contraire au principe de base parce qu'il implique une agression contre des citoyens non agressifs qui refusent de payer. Que le gouvernement offre des biens et des services en échange de l'argent de l'impôt ne fait pas la moindre différence. L'important, c'est que la prétendue « transaction » (argent de l'impôt en échange de services gouvernementaux) est exercée par contrainte. L'individu n'est pas libre de rejeter l'offre. Qu'une majorité des citoyens supporte cette imposition coercitive n'y change rien. L'initiative de l'agression, même quand elle est approuvée par la majorité, n'est pas légitime. Le libertarianisme la condamne dans ce domaine comme il la condamne n'importe où elle se manifeste. » (pp.14-15)
« Les gens que nous étudions ne sont pas des agresseurs. Ils ne font violence à personne. Si les autres membres de la communauté ont affaire à eux, ces tractations sont volontaires. Les gens s'engagent dans des transactions volontairement parce qu'ils estiment qu'un bénéfice peut s'en dégager. Puisque les gens traitent volontairement avec nos « malfaiteurs », ils doivent obtenir d'eux quelque chose qu'ils désirent. Les « malfaiteurs » doivent fournir un avantage.
La troisième prémisse découle inéluctablement de la deuxième. Etant donné que cette transaction volontaire (la seule voie d'interaction ouverte à ceux qui, comme les boucs émissaires, évitent la violence) doit toujours fournir des bénéfices à toutes les parties, il s'ensuit que la prohibition du commerce volontaire doit nuire à toutes les parties en cause. En fait, je vais encore plus loin. Je soutiens qu'interdire les activités des gens dont nous nous occupons nuit non seulement aux éventuelles parties contractantes mais peut nuire gravement à des tierces personnes. Un exemple frappant est la prohibition des activités du vendeur d'héroïne. Outre le fait qu'elle lèse le vendeur et l'acheteur, la prohibition de la vente de l'héroïne est responsable d'une grande proportion des crimes commis dans notre société, des pots-devin donnés à la police et, dans de nombreux domaines, de la faillite générale de la loi et de l'ordre. » (p.17)
-Walter Block, Défendre les indéfendables, Paris, Les Belles Lettres, 1993, 274 pages.
« Ce livre est dédié à ceux qui m'ont enseigné l'économie politique et m'ont inspiré une passion pour la justice :
Nathaniel Branden
Walter E. Grinder
Henry Hazlitt
Benjamin Klein
Ayn Rand
Jerry Woloz
et surtout
Murray N. Rothbard. » (p.7)
« Les gens présentés dans ce livre sont en général considérés comme infâmes, et les fonctions qu'ils exercent comme nuisibles. Quelquefois, la société elle-même est maudite parce qu'elle engendre des personnages aussi répréhensibles. Néanmoins, l'objectif de ce livre se concentrera sur les propositions suivantes :
1) Ces personnes ne sont coupables d'aucune infraction de nature violente ;
2) Dans pratiquement chaque cas, elles apportent un avantage réel à la société ;
3) Si nous prohibons leurs activités, nous le faisons à nos propres dépens. Ce qui anime ce livre est le libertarianisme. La prémisse fondamentale de cette philosophie est qu'il est illégitime de se livrer à une agression contre des non-agresseurs. […] La philosophie libertarienne condamne seulement l'initiative de la violence - l'usage de la violence contre quelqu'un de non violent ou ses biens.
Il n'y a rien d'inconvenant ou de polémique dans ce point de vue. La plupart des gens y souscriraient très volontiers. A la vérité, ce sentiment fait partie intégrante de notre civilisation occidentale, enchâssé dans le droit, dans notre Constitution et dans la loi naturelle. Le caractère exceptionnel du libertarianisme se trouve non pas dans la formulation de son principe de base mais dans la façon rigoureusement cohérente […] avec laquelle le principe est appliqué.
Par exemple, la plupart des gens ne voient pas de contradiction entre ce principe et notre système d'imposition. Les libertariens en voient une.
L'impôt est contraire au principe de base parce qu'il implique une agression contre des citoyens non agressifs qui refusent de payer. Que le gouvernement offre des biens et des services en échange de l'argent de l'impôt ne fait pas la moindre différence. L'important, c'est que la prétendue « transaction » (argent de l'impôt en échange de services gouvernementaux) est exercée par contrainte. L'individu n'est pas libre de rejeter l'offre. Qu'une majorité des citoyens supporte cette imposition coercitive n'y change rien. L'initiative de l'agression, même quand elle est approuvée par la majorité, n'est pas légitime. Le libertarianisme la condamne dans ce domaine comme il la condamne n'importe où elle se manifeste. » (pp.14-15)
« Les gens que nous étudions ne sont pas des agresseurs. Ils ne font violence à personne. Si les autres membres de la communauté ont affaire à eux, ces tractations sont volontaires. Les gens s'engagent dans des transactions volontairement parce qu'ils estiment qu'un bénéfice peut s'en dégager. Puisque les gens traitent volontairement avec nos « malfaiteurs », ils doivent obtenir d'eux quelque chose qu'ils désirent. Les « malfaiteurs » doivent fournir un avantage.
La troisième prémisse découle inéluctablement de la deuxième. Etant donné que cette transaction volontaire (la seule voie d'interaction ouverte à ceux qui, comme les boucs émissaires, évitent la violence) doit toujours fournir des bénéfices à toutes les parties, il s'ensuit que la prohibition du commerce volontaire doit nuire à toutes les parties en cause. En fait, je vais encore plus loin. Je soutiens qu'interdire les activités des gens dont nous nous occupons nuit non seulement aux éventuelles parties contractantes mais peut nuire gravement à des tierces personnes. Un exemple frappant est la prohibition des activités du vendeur d'héroïne. Outre le fait qu'elle lèse le vendeur et l'acheteur, la prohibition de la vente de l'héroïne est responsable d'une grande proportion des crimes commis dans notre société, des pots-devin donnés à la police et, dans de nombreux domaines, de la faillite générale de la loi et de l'ordre. » (p.17)
-Walter Block, Défendre les indéfendables, Paris, Les Belles Lettres, 1993, 274 pages.