« La vie de Louis Althusser se découpe bien en revanche entre la période où il demeure pratiquement inconnu et n’a presque rien écrit jusqu’à quarante ans, et les trente années suivantes où il devient un mythe qui se casse brutalement en 1980. » (p.27)
« Quand il arrive à Lyon, le jeune bachelier sait ce qu’il veut. […] La mutation de son père est une occasion, car il sait bien que l’hypokhâgne marseillaise où son ami Paul est resté n’est pas une garantie suffisante. Il n’aura de cesse qu’il ne le convainque de « monter » lui aussi, pour préparer sérieusement l’Ecole normale. » (p.146)
« La philosophie n’est pas oubliée, son rôle s’accroît progressivement. […] Les Deux Sources de la morale et de la religion de Bergson, Trois réformateurs de Jacques Maritain. » (p.152)
« Conférences du Cercle des étudiants catholiques. » (p.155)
« Le lycée du Parc recueille un peu de tout cela, tout en lui conférant une alchimie propre. Dans ces années 1930, l’extrême droite y domine nettement comme minorité intellectuelle et agissante. » (p.165)
« La majorité des élèves qui s’expriment est hostile ou très hostile à la gauche, même si la cagne ne laisse pas le souvenir d’avoir été très politisée malgré la conjoncture. Réné Bady, lui-même lyonnais, qui succède en français, l’année 1936-1937, au brillant Henri Guillemin, est proche d’esprit, et impliqué dans les équipes sociales fondées par Robert Garriac à l’Ecole normale ; il dit avoir été frappé par la coloration très réactionnaire des cagneux lyonnais qui le chahuteront copieusement. » (p.166-167)
« De Chambrillon à Althusser en passant par Parain, on n’est vraiment pas d’Action française. » (p.175)
« [Pourtant] La rigueur doctrinale et organisatrice qu’il ne va pas tarder à mettre en pratique, il la doit en bonne part à cette école de pensée. » (p.177)
« [De Gaulle] sa formation monarchiste de jeunesse et qui a médité Maurras. » (p.180)
-Yann Moulier Boutang, Louis Althusser, une biographie, tome 1 « La Formation du mythe. 1918-1945 : La matrice », Grasset, 2002 (1992 pour la première édition), 350 pages.
« Quand il arrive à Lyon, le jeune bachelier sait ce qu’il veut. […] La mutation de son père est une occasion, car il sait bien que l’hypokhâgne marseillaise où son ami Paul est resté n’est pas une garantie suffisante. Il n’aura de cesse qu’il ne le convainque de « monter » lui aussi, pour préparer sérieusement l’Ecole normale. » (p.146)
« La philosophie n’est pas oubliée, son rôle s’accroît progressivement. […] Les Deux Sources de la morale et de la religion de Bergson, Trois réformateurs de Jacques Maritain. » (p.152)
« Conférences du Cercle des étudiants catholiques. » (p.155)
« Le lycée du Parc recueille un peu de tout cela, tout en lui conférant une alchimie propre. Dans ces années 1930, l’extrême droite y domine nettement comme minorité intellectuelle et agissante. » (p.165)
« La majorité des élèves qui s’expriment est hostile ou très hostile à la gauche, même si la cagne ne laisse pas le souvenir d’avoir été très politisée malgré la conjoncture. Réné Bady, lui-même lyonnais, qui succède en français, l’année 1936-1937, au brillant Henri Guillemin, est proche d’esprit, et impliqué dans les équipes sociales fondées par Robert Garriac à l’Ecole normale ; il dit avoir été frappé par la coloration très réactionnaire des cagneux lyonnais qui le chahuteront copieusement. » (p.166-167)
« De Chambrillon à Althusser en passant par Parain, on n’est vraiment pas d’Action française. » (p.175)
« [Pourtant] La rigueur doctrinale et organisatrice qu’il ne va pas tarder à mettre en pratique, il la doit en bonne part à cette école de pensée. » (p.177)
« [De Gaulle] sa formation monarchiste de jeunesse et qui a médité Maurras. » (p.180)
-Yann Moulier Boutang, Louis Althusser, une biographie, tome 1 « La Formation du mythe. 1918-1945 : La matrice », Grasset, 2002 (1992 pour la première édition), 350 pages.