https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2007-5-page-23.htm
"Elle relève en fait d’une solide tradition historiographique, que l’on considère l’héritage de M. Bloch ou de F. Braudel, les travaux de K. N. Chaudhuri, ou encore, côté américain, les apports variés de William McNeill, Philip Curtin, Andre Gunder Frank, Immanuel Wallerstein, etc., dans les années 1960-1970. Mais en Europe, la dernière génération semble l’avoir peu pratiquée, ce qui explique qu’elle puisse, par contraste, apparaître comme neuve."
"Elle pose des questions complexes (et je dirai même stimulantes, originales): se demander quel rôle a pu jouer la Chine dans la révolution industrielle anglaise, comme l’a fait récemment Kenneth Pomeranz [The Great Divergence : Europe, China, and the Making of the Modern World Economy, Princeton, Princeton University Press,2000.], n’est sans doute pas le chemin le plus direct pour donner des réponses assurées, mais c’est assurément une manière créative et heuristique d’interroger le passé."
"L’histoire globale suppose en effet un dialogue entre spécialistes de ce que nous appelons les « aires culturelles »:des sinologues, des indianistes, africanistes, américanistes etc., et aussi des praticiens des « grands thèmes » transversaux :histoire du travail, des sciences et techniques, etc."
"Pendant trois ans, j’ai eu le plaisir d’être le coordinateur des activités du Réseau d’Histoire Économique Globale (Global Economic History Network, ou GEHN), mis en place par le département d’histoire économique de la London School of Economics avec l’aide du Leverhulme Trust, et dirigé par Patrick O’Brien. […] Le réseau comptait un noyau stable d’une cinquantaine de chercheurs [10 colloque la période]"
-Giorgio Riello, « La globalisation de l'Histoire globale : une question disputée », Revue d’histoire moderne & contemporaine, 2007/5 (n° 54-4bis), p. 23-33. DOI : 10.3917/rhmc.545.0023. URL : https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2007-5-page-23.htm
"Elle relève en fait d’une solide tradition historiographique, que l’on considère l’héritage de M. Bloch ou de F. Braudel, les travaux de K. N. Chaudhuri, ou encore, côté américain, les apports variés de William McNeill, Philip Curtin, Andre Gunder Frank, Immanuel Wallerstein, etc., dans les années 1960-1970. Mais en Europe, la dernière génération semble l’avoir peu pratiquée, ce qui explique qu’elle puisse, par contraste, apparaître comme neuve."
"Elle pose des questions complexes (et je dirai même stimulantes, originales): se demander quel rôle a pu jouer la Chine dans la révolution industrielle anglaise, comme l’a fait récemment Kenneth Pomeranz [The Great Divergence : Europe, China, and the Making of the Modern World Economy, Princeton, Princeton University Press,2000.], n’est sans doute pas le chemin le plus direct pour donner des réponses assurées, mais c’est assurément une manière créative et heuristique d’interroger le passé."
"L’histoire globale suppose en effet un dialogue entre spécialistes de ce que nous appelons les « aires culturelles »:des sinologues, des indianistes, africanistes, américanistes etc., et aussi des praticiens des « grands thèmes » transversaux :histoire du travail, des sciences et techniques, etc."
"Pendant trois ans, j’ai eu le plaisir d’être le coordinateur des activités du Réseau d’Histoire Économique Globale (Global Economic History Network, ou GEHN), mis en place par le département d’histoire économique de la London School of Economics avec l’aide du Leverhulme Trust, et dirigé par Patrick O’Brien. […] Le réseau comptait un noyau stable d’une cinquantaine de chercheurs [10 colloque la période]"
-Giorgio Riello, « La globalisation de l'Histoire globale : une question disputée », Revue d’histoire moderne & contemporaine, 2007/5 (n° 54-4bis), p. 23-33. DOI : 10.3917/rhmc.545.0023. URL : https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2007-5-page-23.htm